Jazz, souvenir et avenir
Issu d’une de ces rencontres où personne n’en ressort vraiment indemne, ce quartet ouvre la voie vers de nouveaux horizons musicaux…
Pour Orson Welles, le Jazz est avec le cinéma la plus grande invention du 20e siècle. Nous tentons chaque jour, ensemble, d’en prolonger l’existence au 21ème.
Cette langue musicale, encore totalement moderne, n’est en fait qu’à son balbutiement. Notre inscription dans ce mouvement perpétuel était donc naturelle.
Participer, mais comment ?
Aborder un répertoire moderne nécessite une totale remise en question du discours de l’improvisation. Chacun ayant pendant plusieurs années étudié, joué et rejoué les standards du Jazz, décrypté leurs subtils fonctionnements, il a fallu nous immerger dans ce nouveau monde … qui n’a pas encore fixé ses frontières.
Si le Jazz contemporain, et toutes ses déclinaisons, a entièrement modulé la couleur du son du jazz traditionnel, certains codes, certains clichés, issus du Be-Bop demeurent intouchables, comme par exemple l’orchestration du groupe, ou bien certains phrasés dans l’improvisation, ou encore l’usage de citations. En échange, la grande époque tonale de la cadence II-V-I est désormais révolue et remplacée par une harmonisation modale avancée. Le rythme, composante essentielle du Jazz, contiendra toujours cette référence traditionnelle, même si son évolution fut gigantesque ces dernières décennies.
Il fallait à ce Quartet un projet nouveau et en même temps bâti sur les fondations d’un monde ancien. Le saxophone affirme le poids de ses phrases par son toucher inventif et robuste. Soutenue par une guitare et non par un piano, la géométrie dans ce groupe ne pouvait dès lors prendre qu’une tournure originale. La basse est électrique, et donc en harmonie avec son temps. La batterie nourrit, alimente, arbitre les débats.
Ce sont quatre oiseaux. Des hirondelles avant l’orage. Elles volent dans le ciel de façon étrange ou inattendue. Elles dessinent quelque chose de fortuit, furtif, insaisissable, qui ne peut être vu seulement qu’au moment où elles le dessinent. Là est l’essence même de l’improvisation, peut-être la dimension éphémère et spontanée de l’art. La Quartessence vous invite à parcourir un bout de chemin dans le monde futur où cette musique nous invite à voyager…
Fondé en 2005, le répertoire du Quartet contient des arrangements de thèmes de compositeurs célèbres comme Chick Corea, John Scofield, Kurt Rosenwinkel, Ornette Coleman, Thelonious Monk, et des compositions du guitariste et du saxophoniste.
POUR MIEUX CONNAITRE LA QUARTESSENCE
www.laquartessence.com
ECOUTER ICI en cliquant sur les liens :
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Cette langue musicale, encore totalement moderne, n’est en fait qu’à son balbutiement. Notre inscription dans ce mouvement perpétuel était donc naturelle.
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Aborder un répertoire moderne nécessite une totale remise en question du discours de l’improvisation. Chacun ayant pendant plusieurs années étudié, joué et rejoué les standards du Jazz, décrypté leurs subtils fonctionnements, il a fallu nous immerger dans ce nouveau monde … qui n’a pas encore fixé ses frontières.
Si le Jazz contemporain, et toutes ses déclinaisons, a entièrement modulé la couleur du son du jazz traditionnel, certains codes, certains clichés, issus du Be-Bop demeurent intouchables, comme par exemple l’orchestration du groupe, ou bien certains phrasés dans l’improvisation, ou encore l’usage de citations. En échange, la grande époque tonale de la cadence II-V-I est désormais révolue et remplacée par une harmonisation modale avancée. Le rythme, composante essentielle du Jazz, contiendra toujours cette référence traditionnelle, même si son évolution fut gigantesque ces dernières décennies.
Il fallait à ce Quartet un projet nouveau et en même temps bâti sur les fondations d’un monde ancien. Le saxophone affirme le poids de ses phrases par son toucher inventif et robuste. Soutenue par une guitare et non par un piano, la géométrie dans ce groupe ne pouvait dès lors prendre qu’une tournure originale. La basse est électrique, et donc en harmonie avec son temps. La batterie nourrit, alimente, arbitre les débats.
Ce sont quatre oiseaux. Des hirondelles avant l’orage. Elles volent dans le ciel de façon étrange ou inattendue. Elles dessinent quelque chose de fortuit, furtif, insaisissable, qui ne peut être vu seulement qu’au moment où elles le dessinent. Là est l’essence même de l’improvisation, peut-être la dimension éphémère et spontanée de l’art. La Quartessence vous invite à parcourir un bout de chemin dans le monde futur où cette musique nous invite à voyager…
Fondé en 2005, le répertoire du Quartet contient des arrangements de thèmes de compositeurs célèbres comme Chick Corea, John Scofield, Kurt Rosenwinkel, Ornette Coleman, Thelonious Monk, et des compositions du guitariste et du saxophoniste.
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