Quels albums de George Clinton

"Muthafuckin' stylin' masta George Clinton bastonne et détonne. Quiconque a assisté à un concert du gourou de l'internationale du funk sait à quoi s'en tenir: au moins trois heures de funk halluciné, pas loin d'une vingtaine de musiciens sur scène en rotation constante (prête-moi ta basse, y a Bob qui veut essayer ma gratte - t'as qu'à chanter en attendant), un groove métallique à faire trembler les murs du Pentagone, et un son extra-terrestre. Un vrai Armaggeddon. Sans compter les nombreux duels et innombrables solos de guitare à défriser les hardeux. La bombe a cette fois-ci explosé sur la côte ouest. L'onde de choc se propage encore sur ce double live où l'auditeur en a pour ses oreilles. A écouter fort. "Tear the roof off"... Le public n'en demandait pas tant, mais pas de répit: les exhortations à la décadence n'auront de cesse qu'après KO déclaré. George, lui, maîtrise tout de haut tandis que les petits jeunes font exploser la salle. Grande tunique blanche et dreadlocks fluos, c'est le look du chef d'orchestre funk. L'ensemble fonctionne avec une grande précision, tout en donnant l'impression d'un gigantesque bordel où tout le monde n'en finirait pas d'en revouloir... Oh oui... les musiciens ont la sauce du début à la fin. Ce sera avec plaisir que vous entendrez une bonne partie de vos morceaux préférés, transcendés par la chaleur qui règne du Strand Nightclub de Manhattan Beach, sur la côte californienne. Join Uncle Jam's Army, catch a ride on the Mothership!
Note (funk you motherfucker!) : (Astor gomez) "