bonsoir à tous,
écoutant un bon nombre de guitaristes monstrueux (steve vai, joe satriani, john mc laughlin, bireli lagrène, paco de lucia, al di meola, etc...), je considère toutefois stochelo rosenberg comme un cas unique, un génie à part dont la virtuosité n'est pourtant jamais gratuite (à l'inverse par exemple du live : "friday night in san francisco" où les concours de solos se diluent souvent dans un trop plein de techniques et de tape à l'oeil).
en fait, j'ai téléchargé des vidéos sur e-mule" en tapant le mot "guitariste" ou un truc dans le genre, et je suis tombé par hasard sur une vidéo hallucinante d'un jeune guitariste que je ne connaissais absolument pas. c'est stochelo dans un salon qui en 1 minute résume déjà à l'époque les prémisses de tout son génie. on peut voir cette vidéo et bien d'autres sur youtube
j'ai alors découvert le jazz manouche : angelo debarre, jimmy rosenberg (autres génie prometteur qui stoppe sa carrière à cause de problèmes liés à la prise de drogue, me semble-t-il), bireli lagrène (en duo avec sylvain luc : un pur régal), etc... les guitaristes de jazz manouche représentent le contraire des guitares héros médiatiques, des frustrés qui bousillent ou brûlent leur guitare à la manière d'un hendrix ou d'un keith richards.
et j'analyse donc le discours musical de stochelo comme allant de soi, un discours évident, simple, riche, varié et nuancé. et il y a en plus une joie communicative et généreuse qui émane de son jeu, une liberté forcément dûe au style jazz manouche.