Voilà, CHOKEBORE c'est FINI

secret de polichinelle me direz-vous mais les quatres hawaiiens de Chokebore se séparent après 14 ans de vie de groupe. Il faut dire que les dernières performances (scéniques et discographiques) le sous tendait fortement. Les chokebore n'étaient plus l'ombre d'eux-mêmes s'enfermant dans un emo-rock larmoyant et dépressif loin de la rage d'antant. Une vie d'excès et quelques addictions ont fait le reste. Voici un message en anglais laconique de Troy Balthazar:

" Hello to you all in Chokebore land, this is Troy. I'm writing to tell you that the Chokebore is on standby for a little while. We are all doing our different music in our different countries and I really hope (and think) we will get together again one fine day to continue the Chokebore story. As you know Chokebore has a long story and it's good for us to take a little break and explore the world around us. We have lived together in a van for 14 hard (and fun) years on the road. I think we need a little change for now. Our albums will still be for sale if you don't have them and I think the websites will continue, so you'll still have news when there is news ! So for now I say good bye to you from Chokebore land for a little while. It's been so great getting to know you all and playing music for and with you.
Byebye,
Troy von Balthazar. "

Tu aurais pu traduire : )

C'est vrai que les derniers albums étaient peut-être trop mélancoliques. Mais je ne sais pas s'il y a un rapport avec la rupture du groupe !

Il n'y a, bien sur, pas de lien direct avec la rupture mais cela traduisait quand l'état de lassitude et de fatigue générale.
Les excès et l'exigeance, ça use. Ils n'ont jamais fait de compromis et son reste droit et fidèle à leurs principes. Ils ont toujours refusé de signer chez une major compagny( meme à l'epoque où ils assuraient les premières parties de Nirvana) et tournaient toute l'année sans répit à bord d'un van. Ils auraient pu faire une carrière à la Muse ou Radiohead s'ils avaient accepté de mettre de l'eau dans leur vin ou plus vulgairement s'ils avaient baisser un peu plus leurs pantalons. Mais c'est aussi pour çà que nous les aimons.

damned !

rolala ça mfiche un sacré choc, j'adorais vraiment ce groupe, un modèle d'indépendance...

Arghhhh;tu peux continuer à les aimer, tu sais même si le group splitte.
Et puis Balthazar continue son projet solo. Et veinard de parisien que nous sommes, il est très souvent dans la capitale. Qiuand je bossais dns le coin, je l'ai croisé plusieurs fois le matin du côté de la rue de vaugirard (niveau volontaire)