Pour la peine, un texte très court qui regroupe le parcours d'acquisition de deux ou trois appareils :
lemg, ailleurs et en d'autres temps, a écrit :
J'ai donc eu le SGE à sa sortie, soit vers 1990. Alors certes, on peut le considérer comme du moyen de gamme, mais à l'époque, c'était 8000 à 9000 balles la bête. Et les rolls façon TC electronic 2290 ou Eventide H3000 mises à part (d'ailleurs ces deux-là n'étaient pas vraiment des multi-effets, en tout cas on ne pouvait pas les cumuler les effets), l'ART était dans le haut du panier, son concurrent direct étant le Korg A3, que mon prof avait reçu, ce qui me valut une démo personnalisée, un soir, à la fin de mon cours. Le souvenir que j'en ai, c'est que ce Korg sonnait extrêmement bien, mais j'avais déjà plus ou moins jeté mon dévolu sur l'autre, alors exit l'A3, et tant pis pour le son de Mysterous Ways.
Me voici donc avec ce multi, impressionnant pour l'époque et le jeune que j'étais. D'autant qu'il acommencé sa carrière à mes côtés alors que je jouais encore sur mon premier ampli, un Samick, vous dire qu'il n'avait pas de mal à le surclasser.
Ce qui me poussa quand même à changer d'ampli. Là, j'avais de l'argent de côté (La famille : "Qu'est-ce qu'il veut pour son Noël ?" Mes parents : "De l'argent, il veut se payer du matériel.") d'où la quête, qui fut comme il se doit longue et infructueuse (j'ai par exemple essayé le 5150, alors tout nouveau ; bon ampli, mais testé dans des conditions optimales (sur une scène) me montrant bien les limites de la chose dans une chambre) jusqu'à ce qu'un gars ait la bonne idée de m'orienter vers le JMP-1. J'avais déjà le pédalier MIDI, donc pas de dépenses supplémentaires de ce côté, et puis il es vrai que je me cherchais vraiment niveau son - en plus de ne pas avoir beaucoup de connaissances sur le sujet - donc la versatilité de ce préampli était idéale pour moi. Et il ne m'a pas déçu. Si je l'utilise encore aujourd'hui, c'est parce qu'il a su s'adapter à mon évolution en matière de goût sonore. Cerise sur le gâteau, alors que je découvre que j'aime essentiellement les distos générées par des pédales sur du son clair, je découvre que le son clair plutôt neutre du Marshall est idéal pour encaisser les dites pédales. Voilà pourquoi il est au coeur de mon système depuis seize ans.
Mais le mach II dans tout ça ? Et bien il a fini par me lasser au bout de quelques années. Marre des algorithmes figés. D'où une nouvelle quête, encore plus longue et plus infructueuse, durant laquelle j'ai à peu près tout envisagé. Puis la lecture d'une interview de Phil Collen (Def Leppard, au cas où) m'oriente vers un multi dont j'ignorais jusqu'à l'existence : le Sony V77. Je connaissais bien la marque, je savais qu'ils avaient sorti des racks plutôt performants (la série des M7, D7 et R7 - devinez ce qu'ils faisaient, la lettre est un indice - les mini-racks type GP-5 ou encore le V55, que je possédais déjà) mais quand je découvre les possibilités de celui-ci, je reste soufflé. Et puis il y avait un harmoniseur intelligent, et ne me demandez pas pourquoi, mais je voulais absolument un harmoniseur intelligent. Arrive ici la pirouette, un oncle revendeur Sony (je vous répète que j'avais déjà le V55, que je réservais à mes programmes de delays/reverb), d'où facilité pour obtenir la bête et puis le prix... enfin bref.
L'ART s'est donc fait mettre à la porte du rack et s'est retrouvé dans mon mini home-studio, qui consiste en un quatre pistes Tascam, une boîte à rythme, et tous les effets que je n'utilise plus dans mon système. Parce que non, je n'ai pas de haut de gamme pour le home studio, puisque je fais du home-studio tous les 30 février.