Bast'6 a écrit :
Et puis accésoirement, la mort de Bill Schultz entraine peut-être effectivelent une restructuration. Ensuite, figure-toi que la France n'est pas le pays cible de Fender. Au moins la moitié de ses guitares restent aux USA, le reste part en Europe et en Asie (qu'au Japon ?). Supposons donc qu'on ait 25% de la production Fender pour l'Europe, y a 25 pays dans l'union... + ceux qui n'y sont pas, susceptibles d'en avoir aussi.
Ensuite tu prends en France, disons que comme c'est un pays assez puissant, on a 3 ou 4% du stock. Combien il y a de revendeurs en France ? T'as le courage d'aller sur pagesjaunes.fr et de regarder combien il y a de revendeurs guitare ? Pas moi ! Donc bon, les délais ils sont "gros", mais bon, sont à moitié justifiés.
Ensuite, si tu dis que commander une japonaise ça irait plus vite... t'attends quoi ? Sans déconner, à par le prix, et la lutherie un quart de demi poil inférieure, le modèle made in Japan est quasi identique regarde
http://www.ishibashi.co.jp/web(...).htm.
Alors quoi ? Made in Japan c'est pas assez bien ? C'est pas parceque c'est moins couteux que c'est moins bien !
Enfin bon vala, je trouve ton coup de gueule puéril c'est tout. (et puis le vendeur a qui tu as commandé te raconte peut-être des conneries pour justifier le fait qu'il a pas encore passer commande et que c'est un branleur ?)
Il ne faut pas voir les choses sous cet angle ... trop de paramètres (sociétaux, économiques etc) pour que ce soit juste
Par contre, il est certain qu'on peut penser que nous aurions plus facilement de Fender dans nos magasins et probablement à des prix plus acceptables si :
- Fender changeait un minimum sa politique d'exportation et de commande ... un revendeur Fender est obligé de ce constituer un gros stock pour avoir droit d'accès à la production Fender. En fait, Fender impose un très lourd cahier des charges aux revendeurs français (idem pour Gibson d'ailleurs !) en imposant un quota minimum (grosses charges ... lourd pour la trésorerie).
- les revendeurs français élevés à l'école du commerce à la française considère un stock comme une charge (ou une dépense) et ne savent pas valoriser ça auprès de leurs créditeurs (les banques) qui voient elles-mêmes ces stocks comme des charges. Or en allemagne par exemple, un stock est un investissement (dans les comptes, le stocks participe à la valorisation de l'entreprise ... et aide à avoir les faveurs des banquiers).
En gros, on a des marques prestigieuses qui imposent leurs quotas et des revendeurs frileux à l'idée de constituer des stocks trop importants !
En gros, ce n'est pas compatiblie