JayBea a écrit :
Oh là, oui !
Mais ces guitares sont d'une, toutes massives, et le feeling avec ces bêtes là n'est pas simple, et une Defurne, ça a l'air très particulier. Dommage qu'il n'y ai pas plus de son sur internet (le guitariste qu'il connait qui la joue a un style très... Étrange ?
)
L'essai s'impose. Mais à ce rythme, elle sera partie dans quelques mois...
Pour le feeling, vraisemblablement.
Encore que le choix de l’ampli avec les archtops handcarved reste sans doute décisif.
Pour l’heure, je me suis arrêté sur un Tweed (Super Amp, circuit 5F4, 6L6 et 2x10’) qui me comble et recule de manière assez spectaculaire le seuil du larsen ; ce qui n’était pas du tout le cas des autres amplis, notamment les black faces, que j’ai essayés avec ma grosse blonde de 18’ (un Deluxe, mon vieux Twin ; idem avec deux twins Silver faces en JBL, et mes VHT Pittbull, The Valve et FXAmps custom) ; accord qui fut un véritable casse-tête, et autres parties
, pendant pas mal d’années, avant de tomber sur ce Tweed.
Pour les Defurne en général, et celle-ci en particulier (une archtop 16’ est déjà souvent moins réactive au feed-back qu’une 18’), je ne vois pas trop où réside la méfiance, sinon l’inquiétude, dont tu m’avais déjà entretenu à leur propos, dans un passé tout récent.
Par exemple, si tu me vois bien venir avec mes gros sabots
, je ne pense pas que les Trenier soient plus ou moins caractérielles que les Defurne.
Mais aller les juger sur le vif reste capital, ça on est bien d’accord.
De ce pont de vue, et c’est très personnel, je le souligne avec force, je n’essaierais même pas les filets plats sur ce genre de lutherie et mettrais sûrement pour essayer une guitare de cette sorte un jeu de cordes filées (des Thomastik BeBop exclusivement, pour moi, avec un Sol filé, soit des .013–.053).
Je ne vois pas, enfin, à quel essai "étrange" tu faisais allusion ; cela dit, je n’en connais aucun pour cette Defurne Classic 16’ et n’ai pas poussé plus avant mes recherches.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.