Jazzm@ster a écrit :
Pour moi les gammes ne sont que des noms donnés à un enchainement de notes donc je pense qu'il est préférable de d'abord expérimenter puis ensuite mettre un nom sur ce que l'on joue et pas l'inverse.
Y'a probablement des limites à ça mais quand mon prof me donne un enchainement d'accord j'improvise dessus pendant 1 heure, j'enregistre puis ensuite je "debriefe" histoire de comprendre pourquoi à des moment ça va et à d'autres c'est immonde.
Tiens c'est exactement mon approche... Bon en même temps, j'ai "dans les doigts" les gammes majeures, mineures, pentatoniques... Et pas de blocages à "chromatiser"... Et probablement "dans l'oreille" plus de gammes que je n'ai de noms à leur donner...
Les deux vont sans doute ensemble... Mais j'ai une approche semblable à la tienne... Je joue une note. Ca sonne ou pas, et ensuite, en fonction j'en joue une autre puis une autre etc. J'entend un truc, j'essaye de sortir les notes que j'entends... Certaines fois je me plante et je ne sors pas la note que je voulais, (et parfois ça sonne quand même)... parfois je sors la note que je voulais (mais ça sonne pas) parfois tout va bien... Après la gamme ben pour moi ça reste de la majeure modifiée... ou de la chromatique... en termes de structures... et de la "mélodie" ou de l' "harmonie" sans nom réel.
Mais j'suis pas un bon, et c'est peur-être en grande partie à cause de mon refus de l'approche théorique et structurelle. Mais c'est un choix. Les approches théoriques et structurelle, rationalisées et tout, c'est mon métier... ma vie de "tous les jours" donc la musique, j'veux que ça soit "plus libre", "improvisé réellement", "animal"...