Nedz a écrit :
Un deuxième point qui me paraît ambigu, c'est d'essayer de sortir de la trame ordinaire intro>couplet>refrain etc. en étant seul avec un looper. Au contraire, je trouve ça plutôt difficile à réaliser dans ces conditions et je dirais même que ce genre de config pousse fortement à créer des structures progressives, un peu comme dans la tech mixée où la base reste la même puis on ajoute ou enlève les sons pour lancer, calmer, intensifier, transiter etc. Le tout est beaucoup plus linéaire que dans les structures classiques de rock mais rien de nouveau en soi là dedans.
D'accord avec ça. Les samplers, je trouve pour ma part que ça atteint assez rapidement ses limites.
J'ai vu le dénommé Thomas Kiefer en live, et il est seul en scène avec tout son bazar.
Premier morceau assez impressionnant, il le construit en ajoutant progressivement des nappes, des motifs, commence à chanter et au milieu du morceau il y a un nombre de pistes différentes plutôt conséquent. Puis il va supprimer les pistes une à une, ça donne un effet planant pas désagréable. Bref, le public trouve ça bien, moi aussi, mais ce n'est qu'un morceau.
Car par la suite, il nous refait le coup à chaque fois. La progression sonore, le mille-feuilles central... Avec toujours l'obligation de se tenir à ses lignes samplées. Rapidement, je me suis pris à rêver de modulations, et surtout de morceaux plus courts. Car empiler toutes les pistes pour ensuite les arrêter une à une, ça nous fait des morceaux longs, répétitifs, et pour tout dire lassants.
C'est pour cette raison que je considère le looper/sampler comme un outil très intéressant, mais uniquement un outil parmi d'autres. Quand il est le coeur d'une musique, il mène beaucoup plus rapidement au radotage qu'un groupe, fut-il composé de deux musiciens uniquement.
lemgement lemg