Tu as toute liberté... il faut entendre la différence entre terminer une phrase (disons en C majeur) sur le B et terminer sur le C (l'effet n'est pas le même). La théorie est là pour aider, pas dicter. Après ça dépend aussi du style et de l'effet recherché.
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Chaque pentatonique contient certaines notes de l'accord qui s'y rattache, soit de façon directe (sonorité en résolution) ou indirecte (sonorité en tension). Dans la pratique, les dissonances ne doivent servir que de notes de passage pour se résoudre le plus souvent sur des notes consonantes. En tant que pianiste improvisateur débutant, vous devez dans un premier temps maîtriser correctement les gammes pentatoniques en relation directe avec les accords, avant de vous lancer vers les plus extérieures.
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Citation:
Écoutez la petite mélodie ci-dessous, constituées de notes de la gamme de C pentatonique :
La seconde phrase (mesures 3 et 4) est conclusive, donne un sentiment de repos. Par contre, à la fin de la première phrase (mesures 1 et 2), on ressent une attente. Cette phrase se suffit difficilement à elle-même. Il y a une sorte de dynamique entre les notes, et elles n’ont pas toutes le même rôle au sein de la gamme.
Par exemple, la note C donne un sentiment de repos, et peut-être utilisée comme note conclusive. On l’appelle la «tonique» de la gamme, et on dit que la tonalité de ce petit morceau est C (ou encore «le morceau est en C» ).
La note G sur laquelle termine la première phrase donne un sentiment d’inachevé, et est «attirée» par la tonique. Elle a un rôle priviligié dans la gamme - c’est la note la plus proche de la tonique au sens des harmoniques1. Elle donne une couleur suspensive, et on attend une «résolution» vers la tonique. On l’appelle la dominante.
En musique classique, il est courant que la mélodie soit exposé une première fois, puis qu’une seconde mélodie soit exposée avec pour note de référence la dominante, pour revenir conclure sur la tonique.
On peut aussi trouver ce mécanisme dans de nombreux airs populaires, par exemple au clair de la lune, où les deux premières phrases finissent sur un C, la troisième (une sorte de pont) sur un G, pour revenir conclure avec une quatrième phrase qui finit sur C.