zigmout a écrit :
De plus ca voudrais un peu dire que le modale harmoniser fini forcement par donner du tonal...non on peut tout a faire faire des harmonie modal sans etre tonal c'est donc autre chose....
C'est vrai..................... aujourd'hui en tout cas avec notre recul, à l'époque où l'on découvrait cela je crois que ça aurait été vraiment un trop grand pas. Je crois d'ailleurs que le jazz "modal" actuel, où une musique modale comparable, n'a pu voir le jour (suite peut-être à l'ouverture des compositeurs du fin XIXe) qu'avec la connaissance du tonal. J'aurais dit au contraire que l'harmonisation du modal dans le contexte médiéval, avec déjà de très fréquentes idées de résolutions malgré ce qu'on dit, mène logiquement et lentement au tonal. (ex : le loup, le renard et la belette" attribuée à tord au trad. breton (on retrouve ce chant dans toute la France) est issue d'un Dies Irae grégorien, que l'on retrouve depuis très longtemps en modal déjà basé sur les résolutions à la tonique en fin de "couplets", comme beaucoup de chants populaire ancestraux). Je n'ai pas vraiment d'arguments de ce que je pense (je me penche aujourd'hui sur l'apparition de l'organum puis du mouvement contraire : étions nous encore modal ou déjà tonal, ou plutôt entre les deux ?) et prends en compte ce que tu expliques pour une recherche "ouverte". Merci en tout cas.