Bon aller, je me lance dans l'expliquation, j'ai préparé une petite leçon, par contre j'ai pas d'exemple et c'est dommage, si quelqu'un à exemples basiques de dodécaphonisme sans prendre un cas particulier de dodécaphonisme qui rendrait tout confus, l'exemple est le bienvenue, en attendant, bonne lecture ...
Le sérialisme et le dodécaphonisme
La musique sérielle ou sérialisme est un mouvement musical du XXe siècle. Ce concept englobe les musiques dont le principe de construction se fonde sur une succession rigoureusement préétablie et invariable de sons appelée série. Ces séries comportent chacune les douze demi-tons de la gamme, une seule fois chacun.
Les rapports d'intervalle propre à la série restent stables. La disposition des sons peut être changeé par des procédés de renversement, de récurrence et de récurrence du renversement.
C'est ce dernier qui, progressant de l'autre côté du Rhin, aboutit peu à peu à un langage totalement chromatique délivré de toute polarité tonale : les notes ne sont plus soumises aux lois harmoniques d'attirance vers une note ou un accord. La musique se fonde en une couleur unique, teintée d'incertitude. Le premier à dresser cette constatation — et à accepter (contrairement à Gustav Mahler) la disparition de la musique tonale — est le viennois Arnold Schönberg. Il élabore un premier système qui est celui du dodécaphonisme(fondé sur les douze 1/2 tons chromatiques). Tout cela c'est passé les trois decennies après la seconde guerre mondiale. La longueur des séries peut varier selon le désir du compositeur, mais la forme la plus commune de sérialisme est « la technique des 12 sons » (dodécaphonisme) où les 12 hauteurs de l'échelle chromatique occidentale se succèdent dans un ordre particulier (connu sous le nom de « série de base » (« Grundgestalt »)); cette série de base est le principe générateur que le compositeur organise à sa guise pour créer une composition. Le dodécaphonisme est une musique atonale. Une série donnée peut avoir trois variantes fondamentales : la rétrogradation ou récurrence (on lit de la dernière note à la première); l' inversion ou renversement (on renverse les intervalles de la série de base); et la rétrogradation de l'inversion (on lit l'inversion de la dernière note à la première). Chacune des formes peut être à son tour transposée sur n'importe quelle des 11 autres hauteurs; c'est ainsi que le compositeur a 48 aspects distincts mais interreliés de la série de base à sa disposition pour effectuer une composition stricte de 12 sons. La plupart des oeuvres écrites de cette manière font cependant appel à un nombre d'aspects beaucoup moins élevé.
On trouve des dérivés du dodécaphonisme, notamment avec les deux plus brillants élèves de Schoenberg , Berg (qui l'utilise dans un contexte plus tonal) et Webern, qui se servit de la méthode de la façon la plus stricte des trois et appliqua son intérêt pour la mise en système à d'autres éléments musicaux que la hauteur (les nuances et les articulations, par exemple).
En fait, le dodécaphonisme a été inventé par le compositeur Matthias Hauer, mais théorisée et développée par Arnold Schönberg, basée sur la non-hiérarchisation des hauteurs (il n'y a plus de tonique ni de dominante).
Voila, si vous avez pas tout compris, ben on doit chercher un exemple ...