La Mako Series accueille une nouvelle pédale de réverbe stéréo sobrement baptisée R1 et Walrus utilise le même châssis pour la ACS1 qui cumule les fonctions d'amplis avec 3 simulations vintage embarquées, un simulateur d'enceinte et une surtout un effet stéréo très original et prometteur !

Après le delay de la Walrus Mako D1 sortie l'an dernier, on retrouve en 2021 cette interface désormais familière sur la toute nouvelle Walrus Mako R1 High Fidelity Stereo Reverb qui propose 6 algorithmes : Spring pour les retrouver les réverbes à ressort des vieux amplis, Hall pour émuler l'acoustique de larges pièces, Plate pour les réverbes à plaque de type EMT 140. On sort de sentiers battus et du politiquement correct avec la BFR pour Big Fucking Reverb qui nous amène au niveau supérieur allant du hall jusqu'à un stade (arena en anglais). Vient ensuite le mode RFRCT contraction de Refract qui ajoute des textures particulières et des effets de 'glitch', une sorte de pic de tension aléatoire appliqué sur le signal. Difficile à décrire le mieux est encore de l'écouter dans la démo ci-dessous (04:28). Puis enfin le mode Air apporte une réverbération diffuse pleine 'shimmer' ou brillance en français que Walrus recommande d'associer à des effets de synthé ou des claviers. 

Les contrôles sont communs aux 6 programmes avec Decay pour ajuster la longueur de la réverbe, Swell un effet d'enveloppe ou de vague assez lancinant, Mix dose le mélange du signal traité ou non par l'effet. Le bouton Tweak est associé au sélecteur à 3 positions pour ajuster au choix le Rate pour la vitesse de modulation, Depth pour définir la quantité de modulation, et Pre-Delay pour retarder l'application de la réverbe sur le signal. Le bouton Tune contrôle lui aussi 3 paramètres à savoir Lo les basses fréquences appliquées à la réverbe, High idem pour les fréquences aiguës et X dont la fonction varie selon le programme choisi. Lorsqu'en position X on maintient le footswitch de bypass enfoncé, la LED clignote et l'on peut alors définir l'amplitude de l'effet stéréo. 

La Walrus R1 est également capable de stocker 9 presets, 3 pour chacune des positions A, B, C du sélecteur. Ces capacités sont encore plus étendues grâces aux connecteurs MIDI qui permettent d'appeler 128 pré-réglages. Tarif annoncé 369€.

L'autre news et non des moindres chez Walrus c'est la sortie de l'ACS1 qui cumule les fonctions d'amplis au format pédale et de simulateur d'enceintes en stéréo. On a une égalisation à 3 bandes, les contrôles de volume et de gain ainsi que Room qui apporte une réverbération ou plutôt l'acoustique de différentes pièces. On a droit 3 simulations d'amplis Fullerton pour les cleans typé Fender Deluxe Reverb, London emprunté au Marshall Bluesbreaker de 1962 et Dartford inspiré du Vox AC30 de 1960. Des grands classiques mais dont le gain est finalement assez limité. Il faudra ajouter des pédales pour étendre le registre. Côté simulation d'enceintes l'ACS1 en propose 6 : Fender Deux, Marshall 4x12", Vox Green Back, Fender Super Reverb, Two Rock et Vox Blue Back. Difficile de ne pas remarquer la ressemblance avec la Strymon Iridium mais l'une des différence c'est qu'ici les simulations d'enceintes ne changent pas lorsqu'on change d'ampli. L'utilisateur peut également charger des IR externes via walrusaudio.io et piloter 128 presets via MIDI.

La grosse différence et l'originalité ici c'est le sélecteur L+R qui permet d'utiliser simultanément 2 sons d'amplis différents à droite et à gauche de la stéréo avec des réglages indépendants, des simulations d'enceintes différentes. Et ça c'est vraiment le gros plus de cette Walrus ACS1 qu'on pourra également utiliser pour jouer au casque et qui est annoncée à 411€. 

Walrus présente les pédales ACS1 et R1