tiens, jzu, justement, enfin , je ne sais pas si je peux dire justement, mais bon : suite à divers sons entendus concernant les vernis :
nitrocellulosique VS polyuréthane, je tente de mener une enquête la plus indépendante possible, j'en suis à interroger...des chimistes !
j'ai eu une réponse plutôt "troublante" ce matin, d'une personne plutôt calée, qui me dit, en gros, qu'il ne connait pas de vernis n'enfermant pas le bois..ce qui contredit un peu les arguments Gibson..
Le début de l'enquête est là :
http://teewoof.org/vernisgibson.html
bon, c'est en vrac, encore, surtout le bas ! mais bon, tu sembles t'y connaître, tu aurais une piste ?
le gars m'a dit cela ce matin :
Citation:
Hubert bonjour,
D'abord merci pour votre appréciation de Dotapea, cela fait toujours plaisir.
Les vernis cellulosiques semblent plus solides et résistants que les mattines "tampon" à la gomme laque. Nous n'avons pas d'informations chimiques précises concernant la nitrocellulose.
Concernant la respiration du bois couvert de vernis, elle est à peu près nulle dans tous les cas : aucun vernis ne laisse respirer les matériaux, sauf employés en petites quantités. Même les encaustiques ne favorisent guère la respiration (comme le fait la chaux dans d'autres domaines). Il s'agit davantage d'une sorte d'osmose entre bois et vernis.
Et en effet, l'huile de lin et la cire s'accordent très bien avec le bois. Peut-on parler de vernis ? Pas vraiment. Le vernis est par définition une sorte de corps étranger protecteur qui peut être retiré (dévernissage). Les produits gras insaturés ont par contre une relation beaucoup plus intime avec les supports.
Ils sont fondamentalement plus liants avec les supports que les vernis, qui ne le sont que partiellement, au point de former la plupart du temps des sortes de croutes.
Personne chez nous n'est qualifié pour vous répondre sur le thème de l'accoustique, de la vibration. Cependant, un luthier nous a confirmé l'emploi récurrent d'huile de lin dans les vernis pour instruments à cordes non amplifiés. Le traitement semble cependant très complexe et fait aussi intervenir des gommes-résines naturelles cuites d'une manière particulièrement savante. Ces gommes-résines ont une fonction protectrice non négligeable.
Concernant l'aspect écologique, je ne vois pas de raison de négliger a priori l'enduction d'une guitare électrique avec de l'huile de lin par exemple. Cependant, le séchage est long (deux mois au moins), le résultat irréversible (mais pas forcément mauvais, au contraire semble-t-il dans certains cas) et la protection "mécanique" n'est franchement pas comparable à ce que l'on peut obtenir à l'aide de produits de synthèse finalement plus ou moins semblables à des gommes-résines naturelles quant à leurs chimies.
La croute ou l'osmose, les degrés intermédiaires et la qualité du son, voilà le questionnement, mais je ne peux pas vous donner une réponse plus nette.
En espérant avoir été de quelque secours,
Bien cordialement,
Emmanuel Luc pour AR/DTP