Le Club des P'tits Tirants

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Rappel du dernier message de la page précédente :
themidnighter
The exception of all exceptions? Tony Iommi. Iommi says he’s been told by many producers that he needed a set of thick strings to get a big sound. “I’ve never used a set of thick strings and I do have a big sound,” he shrugs.

For D# (root) tuning, Iommi's gauges are .008, .008, .011 (unwound), .018 .024, and .032. For C# tuning, he uses .009, .010, .012 (unwound), .020, .032 and .042. Super light strings, but a super heavy sound.
Zorzi
  • #16
  • Publié par
    Zorzi
    le 06 Jan 19, 12:08
Jusqu'à il y a peu, je ne pensais pas qu'autant de guitaristes aussi réputés jouaient sur des tirants aussi légers. C'est réconfortant car j'ai longtemps pensé n'être pas dans la norme.
rapideyemove
Zorzi a écrit :
Jusqu'à il y a peu, je ne pensais pas qu'autant de guitaristes aussi réputés jouaient sur des tirants aussi légers. C'est réconfortant car j'ai longtemps pensé n'être pas dans la norme.


Pour moi, le gros titi c’est tout simplement une question de routine et de confort personnels.
Je ne suis pas du tout à l’aise avec les "petits" tirants.
Ce choix n’a donc aucun fondement moral, ou aucun privilège musical.
C’est plutôt ce qu’on fait de nos cordes qui importe, non ?



Peut-être mieux avec "dans nos cordes" ?
Ou alors "dans les cordes" ?
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
DonatRayI
Macron ? Non....pas encore, il se prépare. ...
themidnighter
rapideyemove a écrit :
Pour moi, le gros titi c’est tout simplement une question de routine et de confort personnels.


Pour moi le gros titi c'est un membre du forum
Zorzi
  • #20
  • Publié par
    Zorzi
    le 06 Jan 19, 12:57
rapideyemove a écrit :

Pour moi, le gros titi c’est tout simplement une question de routine et de confort personnels.
Je ne suis pas du tout à l’aise avec les "petits" tirants.
Ce choix n’a donc aucun fondement moral, ou aucun privilège musical.
C’est plutôt ce qu’on fait de nos cordes qui importe, non ?



Peut-être mieux avec "dans nos cordes" ?
Ou alors "dans les cordes" ?


C'est surtout une question de tirer sur la corde. Comme je suis feignasse, je ne tire pas trop fort.

En ce temple des guitareux, souvent nous vîmes les petits tirants fustigés par de gros tyrans tétaniseurs de nos longues années, placardant à tout va des avis à la population certifiant qu'en dehors des grosses cordes, point de salut et la damnation, le ridicule, le son pourri seraient nos apanages si nous ne rallions pas la doxa des hommes forts et sûrs d'eux-mêmes. Nous baissions alors la tête en repartant sous la pluie grise, niant tout haut avoir jamais touché une guitare afin d'éviter l'opprobre et les crachats de ces fiers licteurs.
rapideyemove
Zorzi a écrit :
rapideyemove a écrit :

Pour moi, le gros titi c’est tout simplement une question de routine et de confort personnels.
Je ne suis pas du tout à l’aise avec les "petits" tirants.
Ce choix n’a donc aucun fondement moral, ou aucun privilège musical.
C’est plutôt ce qu’on fait de nos cordes qui importe, non ?



Peut-être mieux avec "dans nos cordes" ?
Ou alors "dans les cordes" ?


C'est surtout une question de tirer sur la corde. Comme je suis feignasse, je ne tire pas trop fort.
(...)


Tight rope, c’est sûr, faut pas trop tirer sur la corde raide.

Juste un petit bend d’une octave et demie, de temps en temps, c’est tout.
C’est ce qu’on appelle avoir plusieurs cordes à son arc


Zorzi a écrit :
(...)
En ce temple des guitareux, souvent nous vîmes les petits tirants fustigés par de gros tyrans tétaniseurs de nos longues années, placardant à tout va des avis à la population certifiant qu'en dehors des grosses cordes, point de salut et la damnation, le ridicule, le son pourri seraient nos apanages si nous ne rallions pas la doxa des hommes forts et sûrs d'eux-mêmes. Nous baissions alors la tête en repartant sous la pluie grise, niant tout haut avoir jamais touché une guitare afin d'éviter l'opprobre et les crachats de ces fiers licteurs.


Enlève moi ce gros point et fais-nous une seule belle phrase d’une rage continue, et longue, en un mouvement, jusqu’au bout, comme un prélude non mesuré de Rameau, pour souffler plus léger «à la fin de l'envoi, je touche !»
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
  • #22
  • Publié par
    Ashy
    le 07 Jan 19, 12:17
Bien content de ne plus me sentir seul haha.

Jouant sur des cordes Rev Billy 7-38 (B.Gibbons) depuis maintenant quelques années les tirants que vous citez parfois me semble déjà bien plus tendu haha
It's Only Rock N' Roll!
Zorzi
  • #23
  • Publié par
    Zorzi
    le 07 Jan 19, 13:10
rapideyemove a écrit :
Zorzi a écrit :
"](...)
En ce temple des guitareux, souvent nous vîmes les petits tirants fustigés par de gros tyrans tétaniseurs de nos longues années, placardant à tout va des avis à la population certifiant qu'en dehors des grosses cordes, point de salut et la damnation, le ridicule, le son pourri seraient nos apanages si nous ne rallions pas la doxa des hommes forts et sûrs d'eux-mêmes. Nous baissions alors la tête en repartant sous la pluie grise, niant tout haut avoir jamais touché une guitare afin d'éviter l'opprobre et les crachats de ces fiers licteurs.


Enlève moi ce gros point et fais-nous une seule belle phrase d’une rage continue, et longue, en un mouvement, jusqu’au bout, comme un prélude non mesuré de Rameau, pour souffler plus léger «à la fin de l'envoi, je touche !»


Dans cette soue où la cochonnaille se dispute dans l’ordure le moindre reste souillé que l’on verse par seaux entiers dans notre enclos boueux où nous nous débattons entre les barrières pouilleuses des années 50, 60 et 70, les gros tyrans, les maîtres du temps nous insultaient entre deux rires gras et satisfaits sous la pluie noire qui ruisselait sur nos cous transis, nous, pauvres ignorants, incapables de chorégraphier quoi que ce soit avec nos doigts gourds sur d’improbables manches de cagette garnis de pitoyables élastiques bêlant un son grêle et risible qui ne manquait pas de déclencher des tempêtes d’hilarité que nous avons ravalées de rage jusqu’à aujourd’hui où nous nous redressons fièrement, notre foi à la bouche : « à la fin de l’envoi, je touche ! »
rapideyemove
Un cap, une péninsule...

Tu vois quand tu veux.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.

En ce moment sur accessoires et Lutherie et Ernie Ball...