Salut à tous. Je me fends d’un message, parce que cette marque est anormalement absente des discussions, et clairement trop peu connue. Je suis près de Tours, no man’s land de la réparation spécifique d’instruments de musique. Deux de mes pédales étaient en rade depuis un long moment, pas des pédales d’une valeur folle, mais j’y tiens, allez comprendre. Je suis tombé au pif sur Heptode et après quelques mails, je me suis fadé la route pour aller déposer mes deux pédales.
Le taulier me reçoit dans son local, discret, loin des regards. Un passionné. Un passionnant. Le mec connaît, s’agace des conneries de conception des grandes marques. Et puis il est habité par ce qu’il fait, quoi. Il regarde mes pédales, identifie très vite les raisons du merdoiement, et me propose d’essayer un stack à l’entrée de l’atelier, un Jim 81. Magnifique, super finitions, le désign qui fait mouche. Une nouvelle technologie, sa technologie, qui veut simuler non pas les amplis à lampes, mais les meilleurs. En l’espèce, un princetone blackface et un Marshall JCM 800 2203. 100 Watts. Je tue le suspens. J’allume et je prends une praline dans le pif. Le clean Leo 64 est bluffant. Puissant, précis, une dynamique superbe, et tout ça exploitable dans des volumes raisonnables sans jamais rien perdre de l’attaque. Le crunch blackface, inatteignable normalement ailleurs que sur scène, est disponible. Putain. C’est beau. Le canal des english enclenché : un coup de pied dans les baloches. C’est raide, nerveux mais rempli, jamais aigrelet ou gueulard. Une vraie belle saturation qui réagit énormément au volume de la gratte. Baissé, je suis tombé sur une sorte de clean un peu Mesa. Remarquable.
Pour être franc, je ne connaissais pas l’enseigne. J’ai vu des vidéos et des démos. RIEN À VOIR AVEC LA RÉALITÉ DU SON ET DU RESSENTI. On a vraiment, VRAIMENT, la dynamique des lampes, la pêche, mais sans le poids, sans la maintenance… Tout ça sous les explications du patron. Bluffant… je suis tombé salement raide du Leo 64… Évidemment, j’hésite, j’hésite encore, c’est beaucoup de sous. Il va falloir que je revende d’abord.
Comme le patron est sympa, mais malin, avant que je parte, il me dit d’essayer sa pédale boutique Phaser virtuoso. La légendaire Maestro revisitée. Boum. Coup de hache en pleine cafetière. C’est juste le plus beau Phaser que j’ai jamais entendu. Une tuerie, d’une musicalité monstrueuse et toujours exploitable, dans les trois vitesses. Là , je n’hésite pas. J’achète (5 jours exactement après avoir acheté la nouvelle Walrus Phaser, qui est chouette, mais qui a des allures de clocharde à côté de la Virtuoso.
Bref, je ne suis mandaté par personne, je n’ai aucun intérêt, mais ce que j’ai vu, entendu, en à peine 2 heures, m’a mis sur le cul. Je vous invite tous à vous y rendre, c’est à Orsay, sur RDV. Les vidéos sont bonnes mais ne rendent pas justice au travail excellent du patron. Une qualité très au-dessus de ce qu’on entend.
A bon entendeur.
Le taulier me reçoit dans son local, discret, loin des regards. Un passionné. Un passionnant. Le mec connaît, s’agace des conneries de conception des grandes marques. Et puis il est habité par ce qu’il fait, quoi. Il regarde mes pédales, identifie très vite les raisons du merdoiement, et me propose d’essayer un stack à l’entrée de l’atelier, un Jim 81. Magnifique, super finitions, le désign qui fait mouche. Une nouvelle technologie, sa technologie, qui veut simuler non pas les amplis à lampes, mais les meilleurs. En l’espèce, un princetone blackface et un Marshall JCM 800 2203. 100 Watts. Je tue le suspens. J’allume et je prends une praline dans le pif. Le clean Leo 64 est bluffant. Puissant, précis, une dynamique superbe, et tout ça exploitable dans des volumes raisonnables sans jamais rien perdre de l’attaque. Le crunch blackface, inatteignable normalement ailleurs que sur scène, est disponible. Putain. C’est beau. Le canal des english enclenché : un coup de pied dans les baloches. C’est raide, nerveux mais rempli, jamais aigrelet ou gueulard. Une vraie belle saturation qui réagit énormément au volume de la gratte. Baissé, je suis tombé sur une sorte de clean un peu Mesa. Remarquable.
Pour être franc, je ne connaissais pas l’enseigne. J’ai vu des vidéos et des démos. RIEN À VOIR AVEC LA RÉALITÉ DU SON ET DU RESSENTI. On a vraiment, VRAIMENT, la dynamique des lampes, la pêche, mais sans le poids, sans la maintenance… Tout ça sous les explications du patron. Bluffant… je suis tombé salement raide du Leo 64… Évidemment, j’hésite, j’hésite encore, c’est beaucoup de sous. Il va falloir que je revende d’abord.
Comme le patron est sympa, mais malin, avant que je parte, il me dit d’essayer sa pédale boutique Phaser virtuoso. La légendaire Maestro revisitée. Boum. Coup de hache en pleine cafetière. C’est juste le plus beau Phaser que j’ai jamais entendu. Une tuerie, d’une musicalité monstrueuse et toujours exploitable, dans les trois vitesses. Là , je n’hésite pas. J’achète (5 jours exactement après avoir acheté la nouvelle Walrus Phaser, qui est chouette, mais qui a des allures de clocharde à côté de la Virtuoso.
Bref, je ne suis mandaté par personne, je n’ai aucun intérêt, mais ce que j’ai vu, entendu, en à peine 2 heures, m’a mis sur le cul. Je vous invite tous à vous y rendre, c’est à Orsay, sur RDV. Les vidéos sont bonnes mais ne rendent pas justice au travail excellent du patron. Une qualité très au-dessus de ce qu’on entend.
A bon entendeur.
