Bon, j'aurais pu sortir le Marshall Mode Four (au nom curieusement prédestiné) mais c'est trop facile.
En voici un bon: le Seymour Duncan Convertible 100:
Un ampli absolument révolutionnaire à l'époque (1986) : il proposait rien moins que de la modélisation à lampes (et parfois transistor) !!! On avait donc d'une part un combo "ordinaire" à lampes - déjà un monstre de technique en soi, super bien construit, 4xEL34, rectification à lampe, avec possibilité de damping du HP (Celestion Sidewinder 150) et reverb à ressorts.
Et par ailleurs, on avait le préampli révolutionaire qui acceptait différents "modules" (cinq maximum), et qui additionnés et combinés formaient deux canaux switchables. Chaque module apportait sa propre coloration, et vu le nombre (une vingtaine!) les combinaisons étaient illimitées. Ces modules comprenanient pour la plupart une lampe (12AX7, 12AU7), sauf trois-quatre modèles solidstate.
Qui plus est, il avait une dernière option révolutionnaire: un atténuateur de volume intégré, en continu, faisant passer la puissance de 100 jusqu'à 5W. Selon un principe qui me rappelle étrangement la technique "nouvelle" du power scaling - comme quoi ...
Et ça marchait! J'en ai trouvé un d'occase il y'a une dizaine d'années, et j'avais réussi à rassembler la plupart des modules existants. Je rappelle bien sûr qu'à l'époque (eighties) la modélisation n'existait pas. Ceci dit, l'ampli a fait un super flop - trop en avance sur son temps, et trop compliqué sans doute
. En plus, il pesait horriblement lourd (une quarantaine de kilos?).
Les p"tits malins de chez Randall se sont emparé du concept avec un peu plus de succès, mais rendons à César (c'est à dire Seymour Duncan) ce qui lui appartient!
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"