C'est quoi votre métier ?

Oui, c'est à dire fainéant comme moi

Mon ventilateur me déçoit de plus en plus

Je suis tranquille, j'ai pris 3 ventilo.

On parle bien d'un service 3 pièces ?

Salut Steve Vai, ça roule ?

UP

En recherchant je vois que j'avais déjà répondu en.. 2006 Ca n'a pas changé depuis, toujours dans l'informatique, maintenance applicative dans le monde sidérurgique... On peut dire que ça ne m'intéresse plus vraiment, et puis il y a pas mal de contraintes (astreintes, etc...)

Je pense que c'est humain, tous les 10 ans il faudrait pourvoir changer de job sans que ce soit une galère pas possible. Les américains sont plus flexibles que nous sur ce point ... et la mobilité de l'emploi y est plus importante, y compris au niveau géographique.

Parfois, faire la même chose ailleurs peut aussi être une solution, au moins temporairement ...

Pour être flexibles, les américains sont flexibles. Tu es viré dans la journée et accompagné à la porte par un agent de sécurité.
Après, je déplore aussi le manque de flexibilité des esprits en France, et celui des recruteurs en particulier.

Oui, tu as raison. A part avoir un métier 'passion', la lassitude est inévitable... Et c'est clair que nous ne sommes pas les plus 'fléxibles' De temps en temps, je regarde s'il n'y a rien qui pourrait me convenir dans la région où vit ma compagne, ça me chagerait... Mais bon, à mon âge, pas évident de se remettre en question, surtout quand on est un vieux sur le marché de l'emploi...

ça peut être pire encore, d'avoir pour métier sa passion : imagine l'horreur que ce doit être de devoir jouer de la musique les jours où t'en a pas envie mais que t'as x gus qui ont payé leur place pour que tu joues …

Bon , d'un autre côté, je sais pas ce que c'est que d'avoir un métier

Totalement
En France on s'intéresse à ton passé, à ce que tu as fais. Aux US à ce que tu feras, à ce que tu peux apporter à la l'entreprise.
Le coup du viré dans la journée accompagné à la porte je l'ai déjà vu en France bon c'est vrai c'était une boite américaine

J'ai essayé l'an dernier, prof, ce n'est pas de tout repos, finalement je préfère de loin mon taf.

J'ai donc repris les trads, mais vraiment tranquillement à base de tranquillade... Je ne veux pas refaire de burn-out comme fin 2017 : j'avais essayé de faire des économies, en un an d'inactivité j'ai tout perdu, comme quoi bosser ça ne sert vraiment à rien.

Du coup je me suis chopé des clients qui paient bien au pays de Biosmog, ça me permet de couvrir mes dépenses sans trop me fatiguer.

La lassitude est évitable si on sait évoluer dans son métier.

Sinon ce qui m'a toujours choqué en France et ce qui n'est clairement pas la norme dans le reste du monde, c'est à quel point le diplôme est capitale, voir vitale, surtout pour les recruteurs qui sont d'une certaine tranche d'age. Tu peux avoir 20 ans d’expérience de terrain avec Bac+2, tu seras toujours en dessous d'un type plus jeune avec moins d’expérience qui a bac+5 ou qui sort d'une grande école.

C'est fou comme en France les quelques années de formation qui suivent le bac sont critiques dans une carrière.