Comment voyez-vous votre vieillesse, maison de retraite ?

Il y a des vieux qui se tiennent bien, qui n'ont pas besoin de maison de retraite.

Ouais, alors les dividendes Orpea...

Bah, oui ça vient de s'écrouler suite aux révélation du journaliste...

Mais ça va faire comme après la crise de 2008, ça va repartir à la hausse, dès que l'affaire sera un peu étouffé...
Le temps efface tout.

https://www.letelegramme.fr/do(...)5.php

Ben merde, c'est pas drôle. C'est Lacan qui redoutait par dessus tout devenir "zinzin" (et il l'est devenu je crois). Je te souhaite de garder ta vivacité jusqu'à 100 ans: les jeunes du forum viendront alors te trouver et te feront un quizz r'n'r 1954-58, avec ampli à lampes et batterie acoustique.

Ma mère a des troubles de type alzheimer, et son entrée en EHPAD a été un gros soulagement pour moi. Parfois, c'est très dur (quand je la ramenais de notre petit Noël, elle me disait "mais c'est par là, tu vas où?"). Elle oublie qu'elle oublie, c'est peut-être le pire. Et cette tristesse... parce qu'elle n'oublie quand même pas tout...

Avec la mort de ses parents et des proches, on relativise pas mal quand même. Quand on aborde la cinquantaine, on voit que la série des décès "naturels" commence vraiment (accident cardiaque, cancer): quelques bonnes connaissances, un père, un cousin, un ami parmi les plus chers. On a l'impression qu'ils nous accompagnent, le temps devient universel.

Mon expérience unique d'un EHPAD n'est pas si catastrophique. Ce sont des mouroirs, mais il y a encore de la vie, des activités, des contacts. La plupart des vieux que j'y vois, auraient une vie bien plus triste à la maison: quand on n'a plus les yeux pour regarder la télé (je ne parle même pas de lire) et plus les pieds pour marcher, on est bien content de ne pas passer 23h30/24 seul dans son salon (parce que l'infirmière à gros nibards, il ne faut pas rêver, elle fait ses dizaines de patients par jour)

Merci pour ce témoignage.
Nous sommes tous concernés par cela.

Encore plus fort que Clint Eastwood, le mec avec les lunettes le suivait déjà à l'époque et il n'y pas vieilli d'un pouce.

Sinon dans le genre il y a mon grand-père. 87 ans il était encore sur le toit du chalet à ramoner la cheminée. Puis 1 semaine plus tard un coup de moins bien, il est parti en quelques jours. Il a laissé l'image qu'on a toujours eu de lui et c'est plutôt cool.

Incroyable un voyageur du Temps !
Et après y en a encore qui vont dire que ça n'existe pas...
Einstein, la Relativité, tout ça, tout ça !

J'vais attendre qu'ORPEA baisse encore un peu avant de faire le plein, les dividendes me paieront mon EHPAD

Un oncle de ma femme a procédé de cette manière. En parfaite santé et actif à 85 ans, un jour, après un déjeuné normal, il a pris son café, comme d'habitude. Puis est allé dans sa remise et c'est collé un coup de fusil de chasse...dure pour la tante...mais je comprends parfaitement ce geste et, pourquoi pas....

"Biosmog" cette maladie d'Alzheimer est dure à vivre pour l'intéressé comme pour ses proches, elle progresse lentement mais inexorablement. J'ai vu mon beau-père perdre un peu la mémoire puis se tromper, et se raccrocher à son épouse pour répondre à sa place, pour ne plus pouvoir sortir de peur de ne pas retrouver le chemin du retour à la maison.

Puis le placement déchirant en Ehpad, son épouse épuisée, je devrais dire d'Ehpad en Ehpad au fur et à mesure que sa maladie s'aggravait, car les établissements ne voulaient plus de lui! Puis un long séjour à l'Hôpital, bien entouré par les infirmières, pour finir par ne plus savoir manger et respirer. Pendant une huitaine de jours on l'a vu peiner à respirer, pour finir par ne plus savoir respirer, et mourir étouffé.

Ce sont des moments très durs pour la famille, surtout à partir du moment où il ne nous reconnaît plus! Mais il faut savoir qu'il avait des moments de lucidité où il pleurait en me disant: "Qu'est-ce que je deviens? Payes on s'en va! etc..."

Ecrire ces moments les font revivre durement, mais je pense que chacun doit savoir où mène cette maladie. Car je dois dire que les médecins ne nous disaient rien, la famille désemparée ne savait que faire parfois!

Dans mon lotissement de 26 pavillons, 5 propriétaires sont partis, emportés par cette maladie, c'est dire à quel point elle touche beaucoup de monde!

C'est pour cette raison, devant plusieurs fins tragiques, que j'ai brutalement arrêté de travailler à 57 ans et demi. Et je ne regrette pas cette décision, malgré ma passion pour mon métier, la retraite n'est pas celle que j'aurais dû toucher, mais qu'importe, j'ai bien profité 18 années avant de connaître une sérieuse alerte qui me donne un peu raison.

"Il faut cueillir dès aujourd'hui les roses de la vie" ce dicton a du bon sens, et pour ceux qui le peuvent financièrement, quitter plus tôt que prévu le monde du travail, c'est prendre un acompte sur une vie dont on ne perçoit pas quelle sera la durée!

Oui, mais j'hésite entre Windows, iOS, Android et Linux


La « beauté » de la chose, en admettant qu'on y vienne un jour, c'est qu'une fois téléchargé, tu es toujours là... Du coup, le scénario whisky+baballe reste envisageable


ZePot, tu sembles le genre de mec à ne jamais vouloir cesser d'apprendre (ça marche le vieux... euh, le violon ?). AMHA ça peut te garder indéfiniment en ordre de marche.

Aborder la fin de vie, c'est en effet pas simple.
Et l'on sera tous confronté à cela, soit pour un ou des proches ou bien pour soi-même.

J'avais lu un livre qui peut aider, Le jardin d'Epicure d'Irvin Yalom, si je me souviens bien car j'ai lu beaucoup de ses excellents ouvrages.

Il existe sans doute plein de livre sur ces sujets... Fin de vie,...

Le but, n'était pas de "plomber" ce topic, mais plutôt revendiquer une vieillesse digne auprès de nos dirigeant et non être la source de revenu pour des actionnaires cupides...

"Comment" on considère nos vieux est un bon indicateur de la "santé" de nos institutions...
C'est aussi à cela que l'on peut juger de l'avancement de notre humanité.