Devenez optimiste, oyez c'est ici

Rappel du dernier message de la page précédente :
Mr Park
FreoBridd a écrit :
bjeje a écrit :
Quoi ?



Bjeje a déjà dit ici ce qu'il lui était arrivé, inutile de remuer ça.
Slyonline2
bjeje a écrit :
Ça ?

bjeje a écrit :
et pourtant le fond du trou j’y suis allé.


Objectivement, je ne te connais pas et je ne sais pas où tu en est personnellement.
Mais rien n'est immuable, faut se le dire c'est tout
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
AethelBridd
Mr Park a écrit :
Bjeje a déjà dit ici ce qu'il lui était arrivé, inutile de remuer ça.

j'ai dû manquer cela, encore désolé. Quelle page ?
Quod gratis asseritur gratis negatur.
bjeje
Mr Park a écrit :
FreoBridd a écrit :
bjeje a écrit :
Quoi ?



Bjeje a déjà dit ici ce qu'il lui était arrivé, inutile de remuer ça.


Ce n'est pas tabou...c'est surtout pour ne pas plomber l'ambiance
"Il y a plusieurs façons d'être con, mais le con choisit toujours la pire"
Mr Park
bjeje a écrit :
Mr Park a écrit :
FreoBridd a écrit :
bjeje a écrit :
Quoi ?



Bjeje a déjà dit ici ce qu'il lui était arrivé, inutile de remuer ça.


Ce n'est pas tabou...c'est surtout pour ne pas plomber l'ambiance


C'est ce que j'essayais de faire, mais c'est très maladroit
bjeje
Pas de souci pour moi
"Il y a plusieurs façons d'être con, mais le con choisit toujours la pire"
AethelBridd
J'ai refais tout le topic et je n'ai rien vu. Désolé d'avoir mis les pieds dans le plat (c'est une des choses pour lesquelles je suis très doué). Entre ce que j'ignore et ce que j'ai oublié, il peut y avoir pas mal de choses. Mes culpa, mea maxima culpa (encore). Pardon bjeje
Quod gratis asseritur gratis negatur.
Slyonline2
Mr Park a écrit :
Saddakoh a écrit :

A la base, j'étais moi aussi dans l'optique qu'on pouvait s'en sortir par soi même, qu'il fallait voir le bon côté des choses, c'est ma façon de faire en tout cas.


C'est le drame de la dépression: il y a des moments où la personne qui en souffre ne peut rien faire. Il y a beaucoup d'étapes différentes, et pour certaines d'entre elles la motivation, l'envie ou même la rage n'y peuvent rien: seule une médication adaptée peut faire remonter une partie de la pente.


Exact, je ne suis pas contre la médication. La plupart du temps, c'est nécessaire pour pouvoir dépasser un stade où les pensées tournent en boucle et qu'il n'est pas possible de passer à un autre stade en effet.

Mon propos, qui n'engage que moi, c'était de dire que je retire quand même quelque chose d'une mauvaise expérience et, peut être a tort , que je me sens mieux armé.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Une chanson de George Harrison auquelle je pense souvent dans des moments dark - All Things Must Pass

évidemment une traduction littérale en français ne rend rien du tout.

https://www.lacoccinelle.net/278892.html
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Masha
"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.
AethelBridd
On plaisante, on plaisante... mais c'est le genre de musique qui me détend pour faire les courses
Quod gratis asseritur gratis negatur.
Biosmog
J'ai lu quelques pages avant et j'ai l'impression qu'on confond dépression et manque de volonté, pessimisme, petite déprime, etc..

Ce n'est que mon avis, mais j'ai le sentiment que lorsqu'on souffre vraiment de la maladie dépression, les trucs sur la volonté, le développement personnel, se bouger le cul ou je ne sais quelle recette toute faite, c'est davantage un problème qu'autre chose. Parce qu'en tant que maladie (j'utilise ce mot métaphoriquement, mais il a quand même un sens), la dépression a des causes et a une évolution. Comme toute maladie, plus rapidement on la prend en charge sérieusement, plus on a de chance d'en guérir rapidement et "facilement". Alors beaucoup d'entre nous n'ont jamais souffert de dépression. Mais pour ceux qui ont vraiment ce type de problèmes, il s'est noué à la fois du point de vue psychologique et physiologique/neurologique. Les recettes de cuisine à coup de développement personnel et de psychologie de magazine, elles vont plutôt avoir tendance à masquer, retarder, compliquer les problèmes. C'est un peu comme les médecines douces: quand il n'y a plus rien à faire ou au contraire quand c'est bénin, c'est très bien de s'y tourner. Par contre, dans toutes les situations intermédiaires, cela risque de compliquer le travail, parce que la personne aura fait une décompensation grave, ou aura développé des espèces d'adaptation à son état, aura imprimé profondément au niveau neurologique cet état permanent.

Cela dit, je ne réponds pas à la question de savoir quand on est dans une petite déprimette où il suffit de se bouger les fesses ou quand on est dans un état réellement pathologique qui nécessite d'accepter de l'aide et de consulter rapidement, de ne pas attendre que ça empire. C'est effectivement le plus difficile. Un bras cassé, ça se voit, ça se diagnostique facilement, autour les gens acceptent bien. Un problème au niveau du mental, ça ne se voit pas clairement, ça ne se diagnostique pas vraiment (selon ma femme clinicienne), et c'est dur du point de vue du regard.
Vous battez pas, je vous aime tous
shaolintao
D'ailleurs, en dépression profonde, c'est compliqué, j'avais vu une étude médicale qui parlait de zones du cerveau un peu éteintes, des connections neuronales qui ne se font plus...
"Luke, quand je ne serai plus, le dernier des jedi tu seras."
"If it’s too loud, you’re too old !"Bill bokey

Fabrication de mon 4x12 marshall 1982B :
https://www.guitariste.com/for(...).html
Fabrication de mon JMP2204 :
https://www.guitariste.com/for(...).html
Biosmog
shaolintao a écrit :
D'ailleurs, en dépression profonde, c'est compliqué, j'avais vu une étude médicale qui parlait de zones du cerveau un peu éteintes, des connections neuronales qui ne se font plus...


oui, c'est un vrai problème.
Après, même en restant uniquement dans la psychologie, donc sans parler de dégâts neuronaux ou de problèmes hormonaux, certaines techniques mal adaptées (quand la cause est vraiment là, puissante) ça ne fait que déplacer le problème, avec typiquement créations de troubles obsessionnels compulsifs (c'est en tout cas un truc qui arrive dans un certain nombre de cas). C'est une des grandes difficultés des psy, c'est que les choses bougent mais pas dans le bon sens.

Ceci dit, je le répète, la majorité du mal être qu'on peut ressentir, c'est pas de la dépression, Et là, les petites recettes personnelles fonctionnent. Moi, par exemple, j'ai les ruptures amoureuses très difficiles (je ne suis pas doué pour ça) et j'ai retenu deux conseils de copains qui m'ont énormément aidé.

Le premier conseil, c'est de revenir à la base: bien dormir, bien manger, faire du sport. C'est pas toujours facile, mais on y arrive. C'est peut-être un bon test pour savoir si on a besoin d'aide. Si on n'y arrive pas après quelques semaines, il faut songer à consulter.

Le deuxième, c'est de se projeter dans l'avenir, de se dire qu'il y a une sorte de cours temporel inéluctable de la vie "dans une année, je serai dans une autre situation, l'eau aura coulé sous les ponts, je ne serai plus là, avec les mêmes pensées". Idem, c'est pas facile, mais si on n'y arrive pas du tout, c'est peut-être qu'il faut chercher de l'aide.
Vous battez pas, je vous aime tous

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