Beurp's a écrit :
Lucaster a écrit :
D'une part, l'obsession vestimentaire et le matérialisme forcené mène à une superficialité de la vie sociale des plus détestables, et à un dangereux communautarisme, ainsi qu'un mépris de classe qui ne dit pas son nom.
L'élégance vestimentaire c'est justement tout le contraire... La classe n'a jamais fait bon ménage avec le matérialisme et les signes ostentatoires de richesses (rien n'est plus vulgaire qu'une marque apparente ou pire que de suivre les tendances et les âneries des publicitaires ou de la mode).
Ca n'a également rien de superficiel, car ça n'est a contrario, que dans le souci extrême du détail et dans une cohérence rigoureuse que le style peut s'épanouir... Et encore moins avec le communautarisme, avoir du style c'est savoir détourner (avec subtilité et recherche naturellement) certains codes.
Je pense que cette violence symbolique que certains font au vestimentaire (qui est quand même le propre de l'homme face au règne animal) traduit un symptôme de dégénérescence grave... L'homme unidimensionnel aliéné par le capitalisme libéral post-moderne, en proie a ses angoisses sociales et au formatage consumériste mélange tout (élégance/argent, style/superficialité, personnalité/communautarisme) et a perdu tout lien avec le naturel, noble et primitif sens esthétique de l'humanité. De nombreux travaux anthropologiques ont montrés l'importance du paraitre et du vêtement dans les tribus primitives (a ce titre les Papous sont des dandys décadents comparé aux affreux cadres occidentaux en costumes Hugo Boss mal taillés ou en sportwears avec des mocassins immondes).
Bref, nos contemporains sont devenus les complices passifs de leur propre laideur impersonnelle.... Triste époque
Haha merci de m'avoir fait rire. J'aime bien ta manière pathétique d'écrire de manière grandiloquente pour formuler des propos affligeants de banalité pseudo-philosophique sur l'homme et l'esthétique. Mon grand, relis tes posts où tu abordes l'esthétique de manière obsessionnelle, comme Slash par exemple, et réfléchis sur ta manière de cataloguer les gens sur l'orthodoxie du bon goût (un bon goût que tu ne crée pas toi-même, par ailleurs), et ta recherche effrénée de reconnaissance.
Rénier l'esthétique vestimentaire ne revient pas à renier l'esthétique en général (sinon par exemple, je ne jouerais pas de musique, un exemple tout con entre nous, hein..). Le vestimentaire, le propre de l'homme face à l'animal? Quelle vision réductrice de l'homme...Et en plus, ça ose citer de la littérature académique. Vas-y balance les anthropologues, que je me marre. Si tu lisais vraiment des ouvrages d'anthropologie, tu ne réduirais pas le propre de l'homme au vestimentaire. De même que tu n'aurais pas associé "papou" au mot "primitif", traduisant un éthnocentrisme inconscient pas trop en phase avec ton propos.
Je passe aussi sur ton usage sophiste du concept de violence symbolique. Pour ta gouverne:
http://www.homme-moderne.org/s(...).html
A bon entendeur