Faits d'actualité graves/choquants/...

plus de 10 fois plus de sulfites ds le vin blanc......c'est pour ca que le blanc à la réputation de donner mal au crane....

Il y a certains biberons du côté de Saint Julien qu'on ne peut s'empêcher de téter.

Oui, du fleury? Mais faut aimer c'est sûr. Tout le délire bio autour du vin me fait rigoler, c'est plus une charte de bonne conduite qu'un vin 100% bio pour ce que j'en sais, d'ailleurs tu as des sulfites dans ce vin bio au producteur réputé sérieux.

Euh attention, y'a quand même une liste de critère vraiment pas évidents à remplir par exemple sur les types et quantités de produits à utiliser, et certaines années les producteurs se retrouvent face à des choix difficiles : pulvériser une deuxième fois pour éliminer les bestioles mais perdre le label bio pour cette récolte, ou laisser la vigne tranquille en sachant très bien qu'on perdra en quantité ?

Par contre c'est vrai, les vins bios à la hauteur de leurs "adversaires" non bios j'en ai pas goûté des masses... Et à la hauteur des grands château ça n'existe pas à ma connaissance. On peut supposer que c'est parce que c'est assez récent et pas très développé pour l'instant.

edit : Raphc avait l'air de dire la même chose deux pages plus tôt, sur le "je traite ou je perds la moitié".

Je NE PENSE PAS que Debalmond cite un jour, sèrieusement et à jeun, Beigbeder ou Houellbecq, que tu as l'air de considérer, à tort, comme des écrivains/philosophes (pertinents).

Au même temps si l'on en croit les étiquettes que chaque écrivaillon aime à se mettre...
Ca me rappelle une anecdote qui s'est déroulée durant une émission télévisée, celle présentée par FOG.
Y était interviewé M. Kouchner, à l'époque où on le considérait comme une chance de victoire pour le PS à la présidentielle.

Un des intervieweurs était excessivement virulent et Bernard Kouchner lui a demandé d'un ton assez agacé de nombre attaques ad hominem :
"mais qui êtes vous donc pour me critiquer ainsi, aussi fortement"

la réponse m'a laissé sur mon séant :
"moi, je suis AUTEUR FRANÇAIS MONSIEUR"

En France on s'attache tellement plus aux titres de chacun qu'à leurs idées finalement...

Je crois me souvenir de cette émission : l'écrivain en question était soit Marc-Edouard Nabe, soit Morgan Sportès...

Je pense que la phrase a été prononcée par Sportès, qui était particulièrement remonté et narquois ce soir-là (bien que Nabe soit aussi du genre à avoir les chevilles qui gonflent).

Je ne me suis pas même souvenu du nom de ce monsieur tellement je l'ai trouvé hautain... surtout que Kouchner n'avait pas eu de remarques déplacées (je l'avais trouvé assez subtil dans son approche de la présidentielle et dans sa justification de l'ingérance dans les affaires étrangères)

J'ai beaucoup aimé le livre d'Ezra Suleiman appelé Schizophrénies Françaises qui insiste sur le fait qu'en France on s'arcboute sur son statut. Ce charmant écrivain me conforte dans l'opinion que je me fais de certains français

"Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend ... on se dit qu'on a raison de penser ce qu'on pense" ?

C'est un peu ça...
Quand je croise certaines personnes qui ont fort peu de compétences continuer d'évoluer au plus haut niveau sous prétexte d'avoir le parcours scolaire qui va bien, j'avoue être jaloux moi qui ai été mal orienté dans mon propre parcours.
Après en France on soutiendra que le modèle social français est parfait car il garantit l'égalité des chances, cependant chacun est tellement nombriliste que ce sont les statuts qui empêchent l'évolution des situations.

malheureusement, si la compétence primait, cela se saurait
ceci dit, il y a d'autres moyen qu'avoir fait polytechnique ou l'ENA, tu peux aussi t'appeler Dati et gruger sur tes diplômes et faire preuve d'arrivisme



ouais bon disons qu'il essaye



pas bien compris à quoi tu pensais précisément

Le modèle social français est pourvoyeur d'égalité soit. Cependant des zones de privilège existent qui sont nourries par ce modèle.

Prend l'ENA, ou d'autres écoles prestigieuses. Elles sont élitistes, de nombreux "fils de" y ont des facilités. Cependant toute remise en question du système est vécue en France comme une remise en question de libertés inaliénables, par principe.

Regarde un peu certains statuts protégés qui quand ils sont remis en cause provoquent même l'ire de ceux qui n'en bénéficient pas... par exemple.


Enfin je suis un peu en colère contre beaucoup de choses, je ne pense pas que cela ait sa place ici

je pense que les mots ont une vraie signification. Quand tu dis "statuts protégés", on peut comprendre plusieurs choses, en tout cas tu sous-entends clairement que cela est indû. Le fait qu'une partie de la population soit solidaire d'une autre, même si elle ne bénéficie pas des acquis/avantages menacés me paraît plutôt être une bonne nouvelle, d'ailleurs n'est-ce pas toi qui dénonçait il y a quelques posts le nombrilisme ? Faire preuve d'altruisme en se sentant solidaire me rappelle la célèbre phrase de Montesquieu "une injustice pour l'un est une menace pour tous".
Cela me rappelle aussi la "nécessité du combat", chère à Jean Jaurès (non je ne me prend pas pour Sarkozy )

Il y a naturellement un grand devoir de solidarité en France qui est nécessaire mais la majorité des luttes actuelles sont des luttes égoïstes qui ne disent pas leur nom.

Prenons le cas des Antilles : voila un combat qui assume sa cible c'est à dire les antillais et leurs conditions de vie qui sont inacceptables au sein de la République Française.

Par contre d'autres luttes présentées comme globales en France sont généralement tout aussi privatives : quand on examine certains emplois privilégiés par exemple, ou des secteurs comme l'agriculture tu te rends compte que chacune de ses luttes est présentée comme nécessaire à la préservation du "modèle français". Ce qui me semble agaçant c'est que jamais on entendra simplement un membre de syndicat dire "bon voilà nous nous battons pour notre pomme et on se sert de notre capacité de nuisance dans le but d'atteindre nos objectifs qui sont : ..." . Non, on se doit de nous dire que nous devons être forcément d'accord avec ce mouvement.

Là ou ça se rapporte à mes propos précédents concernant les emplois et la difficulté d'en trouver pour moi me demandera t'on? Au vu du fait qu'en France on aime à justifier son propre statut et ses propres résultats, peu de place est faite actuellement aux jeunes diplômés, ceux là mêmes qu'on a encouragés pendant toute la période 90 à entamer de longues études... Fatiguant d'avoir fait des études pour "contribuer au modèle" puis maintenant de voir que ces mêmes personnes qui nous y ont poussé sont encore dans la place à essayer de nous faire comprendre qu'on aurait mieux fait de ne pas les écouter ...

http://eco.rue89.com/2009/02/2(...)iness

Ils croient vraiment qu'on va gober ça ?