Redstein a écrit :
Ou comme le disait plus ou moins numero27, la famille traditionnelle était le dernier repère d'une frange de population qui ne sait plus à quoi elle sert ni ce qu'elle est - qui ne sait littéralement plus à quel saint se vouer depuis qu'on a entrepris de démanteler l'exo-squelette social qui maintenait le statu-quo dans les têtes comme dans le monde...
Dernier repère je sais pas mais un repère important dans la mesure où ça structurait et donnait une "réponse" à des questionnements.... qu'est ce qu'être père, qu'est ce que veut l'autre, etc. des trucs sur l'angoisse, sur la sexualité...
Là forcément l'ordre symbolique devient un peu plus flou, avec les familles homo ou mono-parentales, on est plus dans les configs classiques du désir et de ses manifestations. Ca interroge et angoisse, c'est un peu normal.
Reste à voir ce que ce "mariage pour tous" est... si ce n'est une tentative de faire d'une subversion du champ social en tant qu'il norme le désir une nouvelle déclinaison de ladite norme.
Je veux dire par là, une modalité du désir qui n'est pas "dans la norme" est ramenée par le mariage à la norme.