Gauche ou Droite?

Rappel du dernier message de la page précédente :
Grosseari
Ah bah non tiens...
je viens de le refaire
Pourtant j'ai mis exactement le même truc à UN truc près
ouais bon cest n'importe quoi en fait..

Vous vous situez à gauche.

Aucun parti ne correspond exactement à vos opinions.
Cependant, les partis dont vous êtes le plus proche (dans l'ordre) :

1. le Parti Socialiste (l'aile gauche du Parti Socialiste)
mais, en règle générale, vous accordez plus d'importance au contexte dans lequel les gens évoluent (ou moins d'importance à leur responsabilité personnelle).
L'aile gauche du Parti Socialiste est en général CONTRE la Constitution européenne.

Et, dans une moindre mesure :

2. les Verts
La tendance des Verts dont vous êtes le plus proche est en général CONTRE la Constitution européenne.

3. le Parti Communiste
mais vous ne partagez pas toujours les mêmes opinions sur le rôle de l'Etat dans le domaine économique ou social.
Le Parti Communiste est CONTRE la Constitution européenne.
beatnik queen
laisse-moi deviner, t'es contre la constit' européenne?
J'aime pas Vai, ni Satriani. Robin Trower, Jan Akkerman, Martin Barre, Andy Summers, ça c'est du gratteux. Nah!
http://beatnikqueen.blogspot.com

James Ensor rocks!
starZ
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Citation:
Vous vous situez au centre gauche.

Aucun parti ne correspond exactement à vos opinions.
Cependant, les partis dont vous êtes le plus proche (dans l'ordre) :

1. l'UDF
mais vous accordez plus d'importance au rôle de l'Etat dans le domaine économique et social.
L'UDF est résolument POUR la Constitution européenne.

Et, dans une moindre mesure :

2. le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement
mais vous accordez moins d'importance au rôle de l'Etat dans le domaine économique et social.
Le MRC est CONTRE la Constitution européenne.

3. l'UMP (tendance centriste)
mais vous ne partagez pas toujours les mêmes opinions sur les questions économiques ou sociales, ni sur l'importance de la responsabilité personnelle des gens.
Cette tendance de l'UMP est résolument POUR la Constitution européenne.


lol je suis ps c'est presque ça mais ya 1 ou 2 questions c'est chaud de répondre, j'en aurai mis 2 ^^
Grosseari
beatnik queen a écrit :
laisse-moi deviner, t'es contre la constit' européenne?


Ah bah écoute, moi je pense pareil que ce que le politest dit de moi hein!!

Xavier W.T.
Je ne connais vraiment pas les enjeux de la constitution européenne mais celon le test je suis plutôt pour, sans être totalement pour.

@ Kalakuta: en fait, très souvent, les gens de droite ou simplement les citoyens moyens ignorant le contexte politique semblent oublier que la détérioration des conditions de vie en amérique du nord ne sont pas dues aux impots trop élevés, elles sont dues au néolibéralisme et aux doctrines conservatrices qui, une foix appliquées, nuisent aux droits des travailleurs et des assistés sociaux. Au Québec il y a eu d'énormes coupures dans le régime de prêts et bourses étudiant et il y a un mouvement massif de grève. De tout la ville de Québec, une seule asso étudiante est en grève, et depuis peu. La solidarité ET la conscience sociale sont des valeurs en perdition... et pendant ce temps là on s'en fait passer des vites!
I wanna be sedated!
Yazoo!
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Born to run a écrit :
L'économie est une science molle, elle est donc sujette aux théories, et l'inverse et son contraire peuvent être vrais simultanément.

Pour schématiser (au maximum), en matière d'économie il y a 2 écoles:

1. La libérale
2. La Keynésienne
(qui vient du nom de son théoricien John Maynard Keynes)

Ces deux théories (ou politiques) s'opposent sur une conception radicalement différente d'un constituant majeur de l'économie: le salaire.

1. Pour les libéraux (autant dire la majorité des économistes et politiques)
le salaire est un coût. Un coût pour les entreprises, donc pour baisser le chômage il faut baisser les salaires (et les charges), ainsi il leur sera plus facile d'embaucher et de retrouver la croissance.CQFD

2. Pour Keynes, qui se place au niveau de l'individu, la salaire est un revenu. Donc machinalement, si l'on augmente les salaires, les salariés seront plus enclin à dépenser, donc à faire tourner l'économie. Et si l'économie tourne, l'embauche sera normalement à la clé.CQFD

Le problème avec ces deux théories diamètralement opposées, c'est qu'on peut donner raison aux 2 sur le papier.
Dans les faits, c'est généralement la théorie libérale qui marchent le mieux et qui a le plus de partisans, même chez les socialistes.
On peut citer Strauss-Kahn qui se dit "économiquement libéral et socialement de gauche".
Les partisans libéraux de gauche proposent donc de corriger le tir, avec des mesures sociales basées sur la solidarité.

Le clivage gauche droite n'est donc pas si simple que cela.


houlà !

keynesien s'oppose plutôt à malthusien et libéral à étatiste ou interventionniste. pis c'est plutôt le pen qui disait je suis "économiquement de droite et socialement de gauche" non ?

en tous cas, la france est plutôt keynesienne et interventionniste (doux euphémisme); le système est fondé sur une collecte très importante d'impôts, un traitement social des problèmes économiques (chômage, précarité, revenu minimum garanti,...), la solidarité sur les retraites, la maladie, etc...une forte part de services publics, une dette publique élevée... le taux maximum de prélèvements est imputable à Juppé et l'explosion de la dette publique remonte à Balladur...

en même temps; la france a signé maastricht, c'est à dire la monnaie unique, avec des mécanismes de sauvegarde typiquement "malthusiens" desquels elle et l'allemagne essaient aujourd'hui de s'affranchir... tandis que les ricains ou les japonais n'ont pas à se poser de questions: si y'a besoin de laisser filer les déficits publics à 4% de leur PIB, pas de problème. en Europe, au delà de 3% c'est sanction;

pas si simple en effet mais un truc est sûr: ça fait trente ans que quelques "vrais" libéraux en france (madelin entre autres) tentent de percer, en vain...
(+1 !)
Born to run
Yazoo! a écrit :
Born to run a écrit :
L'économie est une science molle, elle est donc sujette aux théories, et l'inverse et son contraire peuvent être vrais simultanément.

Pour schématiser (au maximum), en matière d'économie il y a 2 écoles:

1. La libérale
2. La Keynésienne
(qui vient du nom de son théoricien John Maynard Keynes)

Ces deux théories (ou politiques) s'opposent sur une conception radicalement différente d'un constituant majeur de l'économie: le salaire.

1. Pour les libéraux (autant dire la majorité des économistes et politiques)
le salaire est un coût. Un coût pour les entreprises, donc pour baisser le chômage il faut baisser les salaires (et les charges), ainsi il leur sera plus facile d'embaucher et de retrouver la croissance.CQFD

2. Pour Keynes, qui se place au niveau de l'individu, la salaire est un revenu. Donc machinalement, si l'on augmente les salaires, les salariés seront plus enclin à dépenser, donc à faire tourner l'économie. Et si l'économie tourne, l'embauche sera normalement à la clé.CQFD

Le problème avec ces deux théories diamètralement opposées, c'est qu'on peut donner raison aux 2 sur le papier.
Dans les faits, c'est généralement la théorie libérale qui marchent le mieux et qui a le plus de partisans, même chez les socialistes.
On peut citer Strauss-Kahn qui se dit "économiquement libéral et socialement de gauche".
Les partisans libéraux de gauche proposent donc de corriger le tir, avec des mesures sociales basées sur la solidarité.

Le clivage gauche droite n'est donc pas si simple que cela.


houlà !

keynesien s'oppose plutôt à malthusien et libéral à étatiste ou interventionniste. pis c'est plutôt le pen qui disait je suis "économiquement de droite et socialement de gauche" non ?

en tous cas, la france est plutôt keynesienne et interventionniste (doux euphémisme); le système est fondé sur une collecte très importante d'impôts, un traitement social des problèmes économiques (chômage, précarité, revenu minimum garanti,...), la solidarité sur les retraites, la maladie, etc...une forte part de services publics, une dette publique élevée... le taux maximum de prélèvements est imputable à Juppé et l'explosion de la dette publique remonte à Balladur...

en même temps; la france a signé maatsricht, c'est à dire la monnaie unique, avec des mécanismes de sauvegarde typiquement "malthusiens" desquels elle et l'allemagne essaient aujourd'hui de s'affranchir... tandis que les ricains ou les japonais n'ont pas à se poser de questions: si y'a besoin de laisser filer les déficits publiques à 4% de leur PIB, pas de problème. en Europe, au delà de 3% c'est sanction;

pas si simple en effet mais un truc est sûr: ça fait trente que quelques "vrais" libéraux en france (madelin entre autres autres) tentent de percer, en vain...



Houlà????

Je crois que tu mélanges tout...
Ya pas le moindre keynésien chez les socialistes comme à droite...
Faut rappeler quand même que pour l'ami Keynes considérerait taux d'imposition qui le notre à l'heure comme digne d'un état totalitaire.

Le 1er problème du keynésianisme, c'est qu'il ne marche à long terme: keynes le considérait comme une solution à court terme pour pallier une économie en crise. D'ailleurs son avis est clair à ce sujet "à long terme nous serons tous mort".

le 2ème problème du keynésianisme, c'est qu'il se base sur une analyse globale de l'économie (macro-économie), or toutes les théories économiques et mathématiques à ce sujet montrent à quel point celles-ci ont très peu de succès (mathématiques). En la matière c'est la micro-économie qui fait la loi, celle des libéraux.

Quand je pense à Strauss-Khan qui ventent les mérites des théories de Ricardo et Smith je ne vois pas comment on peut faire plus libéral que ces deux là...
Etre libéral en matière d'économie et être libéral au sens politique qu'entend Madelin ça n'a strictement rien à voir...

Il faut distinguer l'économie"libérale" de marché qui est globalement accepté de tous (même au PS) des mesures politiques et sociales libérales que pronent Madelin et compères: réduction de l'Etat à ses fonctions régaliennes.

On peut penser que les théories économiques libérales sont celles qui ont cours dans notre économie de marché et se réclamer de gauche.
Someday girl
I don't know when
We're gonna get to that place
Where we really want to go
And we'll walk in the sun
But till then
Tramps like us
Baby we were born to run!
Jules 33
EN fait, Yazoo et Born to Run, vous avez tous les 2 raison :

- Auniveau macro-économique, la France est Keynnesienne, et trop interventionniste.
- AU niveau micro-éco, on est plutôt libéral.

D'ou le merdier de la politique française ! Y a pas de logique d'ensemble.

Remarque à Xavier Québec : J'entends bien tes arguments qui sont dans l'ensemble justes et loubles, seulement on ne peut pas vraiment comparer les droites européennes et nord-américaines, autant dans la forme que dans le fonds. En fait notre droite à nous serait plutôt votre gauche !!!
Anciennement Skynyrd 92

Il paraît que tu tiens des propos intolérables... où y a pas de tolérance !?

Tu sais très bien que Madame Felipe, la patronne, se coupe des morceaux
de nichons pour en faire des ravioles !!!
diablomephisto
Citation:
Vous vous situez à gauche.

Les partis dont vous êtes le plus proche (dans l'ordre) :

1. le Parti Radical de Gauche (PRG)
Le PRG est plutôt POUR la Constitution européenne.

2. le Parti Socialiste
Lors d'un référendum interne, les militants du Parti Socialiste se sont prononcés à 59% POUR la Constitution européenne. (L'aile droite du parti était en général POUR, l'aile gauche du parti, ainsi que Laurent Fabius et ses partisans, étaient CONTRE, le reste du parti était divisé).



Voila pour moi , mais j'ai que 14 ans et je suis pas fixé sur mes idées et je comprends pas toutes les questions...
.:.:: BC Rich "Dark" User Club ::.:.
http://soundcloud.com/oleksander
De grâce !
Born to run a écrit :
Yazoo! a écrit :
Born to run a écrit :
L'économie est une science molle, elle est donc sujette aux théories, et l'inverse et son contraire peuvent être vrais simultanément.

Pour schématiser (au maximum), en matière d'économie il y a 2 écoles:

1. La libérale
2. La Keynésienne
(qui vient du nom de son théoricien John Maynard Keynes)

Ces deux théories (ou politiques) s'opposent sur une conception radicalement différente d'un constituant majeur de l'économie: le salaire.

1. Pour les libéraux (autant dire la majorité des économistes et politiques)
le salaire est un coût. Un coût pour les entreprises, donc pour baisser le chômage il faut baisser les salaires (et les charges), ainsi il leur sera plus facile d'embaucher et de retrouver la croissance.CQFD

2. Pour Keynes, qui se place au niveau de l'individu, la salaire est un revenu. Donc machinalement, si l'on augmente les salaires, les salariés seront plus enclin à dépenser, donc à faire tourner l'économie. Et si l'économie tourne, l'embauche sera normalement à la clé.CQFD

Le problème avec ces deux théories diamètralement opposées, c'est qu'on peut donner raison aux 2 sur le papier.
Dans les faits, c'est généralement la théorie libérale qui marchent le mieux et qui a le plus de partisans, même chez les socialistes.
On peut citer Strauss-Kahn qui se dit "économiquement libéral et socialement de gauche".
Les partisans libéraux de gauche proposent donc de corriger le tir, avec des mesures sociales basées sur la solidarité.

Le clivage gauche droite n'est donc pas si simple que cela.


houlà !

keynesien s'oppose plutôt à malthusien et libéral à étatiste ou interventionniste. pis c'est plutôt le pen qui disait je suis "économiquement de droite et socialement de gauche" non ?

en tous cas, la france est plutôt keynesienne et interventionniste (doux euphémisme); le système est fondé sur une collecte très importante d'impôts, un traitement social des problèmes économiques (chômage, précarité, revenu minimum garanti,...), la solidarité sur les retraites, la maladie, etc...une forte part de services publics, une dette publique élevée... le taux maximum de prélèvements est imputable à Juppé et l'explosion de la dette publique remonte à Balladur...

en même temps; la france a signé maatsricht, c'est à dire la monnaie unique, avec des mécanismes de sauvegarde typiquement "malthusiens" desquels elle et l'allemagne essaient aujourd'hui de s'affranchir... tandis que les ricains ou les japonais n'ont pas à se poser de questions: si y'a besoin de laisser filer les déficits publiques à 4% de leur PIB, pas de problème. en Europe, au delà de 3% c'est sanction;

pas si simple en effet mais un truc est sûr: ça fait trente que quelques "vrais" libéraux en france (madelin entre autres autres) tentent de percer, en vain...



Houlà????

Je crois que tu mélanges tout...
Ya pas le moindre keynésien chez les socialistes comme à droite...
Faut rappeler quand même que pour l'ami Keynes considérerait taux d'imposition qui le notre à l'heure comme digne d'un état totalitaire.

Le 1er problème du keynésianisme, c'est qu'il ne marche à long terme: keynes le considérait comme une solution à court terme pour pallier une économie en crise. D'ailleurs son avis est clair à ce sujet "à long terme nous serons tous mort".

le 2ème problème du keynésianisme, c'est qu'il se base sur une analyse globale de l'économie (macro-économie), or toutes les théories économiques et mathématiques à ce sujet montrent à quel point celles-ci ont très peu de succès (mathématiques). En la matière c'est la micro-économie qui fait la loi, celle des libéraux.


Le 3eme "problème" du keynésiannisme est qu'il fonctionne en économie fermée.

bien sur qu'il y a des keynésiens à gauche et même à droite(même si ils sont libéraux> pas au sens Madelin s'entend)! Le montant des transferts sociaux le montre bien, même si c'est destiné à changer progressivement.

Seulement toute politique de relance est impossible aujourd'hui à cause des critères de convergence! Certains aspects du Keynésiannisme ont disparu.

Bon article du monde du vendredi 18 mars à ce sujet, intitulé "Ainsi passe la gloire de Bercy". En somme, ça dit que le ministre des finances n'a presque plus de pouvoir aujourd'hui.
Pour reprendre le facétieux de Villiers "Breton est un bon rameur, mais ses rames sont à Bruxelles. La seule chose qu'il puisse choisir, c'est la couleur de la moquette des appartements de fonction".
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
Xavier W.T.
Skynyrd 92 a écrit :
Remarque à Xavier Québec : J'entends bien tes arguments qui sont dans l'ensemble justes et loubles, seulement on ne peut pas vraiment comparer les droites européennes et nord-américaines, autant dans la forme que dans le fonds. En fait notre droite à nous serait plutôt votre gauche !!!


Notre gauche officielle est plutôt à droite. En fait l'économie néolibérale est dans le coeur de tout les partis dominants et il n'y a pas de réelle alternative de gauche. Tout ce qu'on peut faire c'est voter pour ses idées ou pour le moins pire mais qui a une chance aux élections. Faut dire que même nos méthodes de scrutin sont douteuses. Je m'identifie à la très très gauche parceque notre gauche officielle est plutôt centre-droite.
I wanna be sedated!
Perfect Tömmy
degrace a écrit :
Kalakuta a écrit :
Perfect Tommy a écrit :
L'UMP est le parti de droite au pouvoir en ce moment en France (Union pour une Majorité Présidentielle, je crois) : il rassemble des libéraux, des souverainistes, etc... bref tout ce que la Droite française comprend comme tendances fréquentables.

Bref, tout ce que la France a de plus naze


bravo pour la remarque constructive !

sinon UMP signifie "union pour un mouvement populaire".


Autant por moi , Degrace ! Bon lorsque je disais "féquentable", c'était par opposition à l'Autre Affreux...
Yazoo!
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degrace a écrit :

Le 3eme "problème" du keynésiannisme est qu'il fonctionne en économie fermée.

bien sur qu'il y a des keynésiens à gauche et même à droite(même si ils sont libéraux> pas au sens Madelin s'entend)! Le montant des transferts sociaux le montre bien, même si c'est destiné à changer progressivement.

Seulement toute politique de relance est impossible aujourd'hui à cause des critères de convergence! Certains aspects du Keynésiannisme ont disparu.

Bon article du monde du vendredi 18 mars à ce sujet, intitulé "Ainsi passe la gloire de Bercy". En somme, ça dit que le ministre des finances n'a presque plus de pouvoir aujourd'hui.
Pour reprendre le facétieux de Villiers "Breton est un bon rameur, mais ses rames sont à Bruxelles. La seule chose qu'il puisse choisir, c'est la couleur de la moquette des appartements de fonction".


m'enfin ??? c'est quoi le "problème" des "keynésiens" ???

les économies modernes focntionneent sur une logique keynésienne, que l'état soit puissant comme en France ou plus en retrait comme aux states; comment expliquer la politique de la FEd après le 11 sept , baisse des taux à des niveaux extraordinaires (1 et quelques %) en un temps record; recours à l'aggravation du déficit budgétaire: aujourd'hui 4%, comme au japon, le "pire" taux de tous les grands pays ODCE, pendant ce temps l'allemagne et la france qui se saignent pour respecter les 3% de maastricht...

autre exemple, les libéraux qui sont les premiers à hurler au premier centime taxé ne s'embarrassent pas pour faire financer les baisses d'impôts par une augmentation de la dette publique (france, USA...); c'est comme ça que ça marche, c'est factuel

y'a pas d'un côté des politiques keynésiennes et de l'autre l'économie de marché: c'est l'économie de marché qui a besoin d'être catalysée par des politiques de déficit budgétaire, de recours à de la dette publique à long terme, à une politique d'encouragement du crédit, etc... la limte de ces politiques c'est l'inflation et là on fait machine arrière: augmentation des taux, raréfaction du crédit, austérité budgétaire, etc... c'est aussi simple que ça
(+1 !)
De grâce !
Yazoo! a écrit :
degrace a écrit :

Le 3eme "problème" du keynésiannisme est qu'il fonctionne en économie fermée.

bien sur qu'il y a des keynésiens à gauche et même à droite(même si ils sont libéraux> pas au sens Madelin s'entend)! Le montant des transferts sociaux le montre bien, même si c'est destiné à changer progressivement.

Seulement toute politique de relance est impossible aujourd'hui à cause des critères de convergence! Certains aspects du Keynésiannisme ont disparu.

Bon article du monde du vendredi 18 mars à ce sujet, intitulé "Ainsi passe la gloire de Bercy". En somme, ça dit que le ministre des finances n'a presque plus de pouvoir aujourd'hui.
Pour reprendre le facétieux de Villiers "Breton est un bon rameur, mais ses rames sont à Bruxelles. La seule chose qu'il puisse choisir, c'est la couleur de la moquette des appartements de fonction".


m'enfin ??? c'est quoi le "problème" des "keynésiens" ???

les économies modernes focntionneent sur une logique keynésienne, que l'état soit puissant comme en France ou plus en retrait comme aux states; comment expliquer la politique de la FEd après le 11 sept , baisse des taux à des niveaux extraordinaires (1 et quelques %) en un temps record; recours à l'aggravation du déficit budgétaire: aujourd'hui 4%, comme au japon, le "pire" taux de tous les grands pays ODCE, pendant ce temps l'allemagne et la france qui se saignent pour respecter les 3% de maastricht...

autre exemple, les libéraux qui sont les premiers à hurler au premier centime taxé ne s'embarrassent pas pour faire financer les baisses d'impôts par une augmentation de la dette publique (france, USA...); c'est comme ça que ça marche, c'est factuel

y'a pas d'un côté des politiques keynésiennes et de l'autre l'économie de marché: c'est l'économie de marché qui a besoin d'être catalysée par des politiques de déficit budgétaire, de recours à de la dette publique à long terme, à une politique d'encouragement du crédit, etc... la limte de ces politiques c'est l'inflation et là on fait machine arrière: augmentation des taux, raréfaction du crédit, austérité budgétaire, etc... c'est aussi simple que ça


je suis d'accord ! Nous baignons dans le keynésiannisme, encore aujourd'hui.
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.

En ce moment sur backstage...