Yazoo! a écrit :
degrace a écrit :
Le 3eme "problème" du keynésiannisme est qu'il fonctionne en économie fermée.
bien sur qu'il y a des keynésiens à gauche et même à droite(même si ils sont libéraux> pas au sens Madelin s'entend)! Le montant des transferts sociaux le montre bien, même si c'est destiné à changer progressivement.
Seulement toute politique de relance est impossible aujourd'hui à cause des critères de convergence! Certains aspects du Keynésiannisme ont disparu.
Bon article du monde du vendredi 18 mars à ce sujet, intitulé "Ainsi passe la gloire de Bercy". En somme, ça dit que le ministre des finances n'a presque plus de pouvoir aujourd'hui.
Pour reprendre le facétieux de Villiers "Breton est un bon rameur, mais ses rames sont à Bruxelles. La seule chose qu'il puisse choisir, c'est la couleur de la moquette des appartements de fonction".
m'enfin ??? c'est quoi le "problème" des "keynésiens" ???
les économies modernes focntionneent sur une logique keynésienne, que l'état soit puissant comme en France ou plus en retrait comme aux states; comment expliquer la politique de la FEd après le 11 sept , baisse des taux à des niveaux extraordinaires (1 et quelques %) en un temps record; recours à l'aggravation du déficit budgétaire: aujourd'hui 4%, comme au japon, le "pire" taux de tous les grands pays ODCE, pendant ce temps l'allemagne et la france qui se saignent pour respecter les 3% de maastricht...
autre exemple, les libéraux qui sont les premiers à hurler au premier centime taxé ne s'embarrassent pas pour faire financer les baisses d'impôts par une augmentation de la dette publique (france, USA...); c'est comme ça que ça marche, c'est factuel
y'a pas d'un côté des politiques keynésiennes et de l'autre l'économie de marché: c'est l'économie de marché qui a besoin d'être catalysée par des politiques de déficit budgétaire, de recours à de la dette publique à long terme, à une politique d'encouragement du crédit, etc... la limte de ces politiques c'est l'inflation et là on fait machine arrière: augmentation des taux, raréfaction du crédit, austérité budgétaire, etc... c'est aussi simple que ça
je suis d'accord ! Nous baignons dans le keynésiannisme, encore aujourd'hui.