J'adore Vera Weber. Elle me rappelle un peu la fille du borgne (ce n'est pas pour ça que je l'adore, hein): c'est une "fille de", la fille d'une figure suisse, un défenseur de la nature et des animaux charismatique, brailleur, avec un égo sur-dimensionné mais en même temps hyper-doué: Franz Weber. Le genre de personnage auquel il est absolument impossible de succéder.
Pourtant, maintenant c'est elle qui tient la baraque, et c'est peut-être là que la comparaison avec la fille du borgne s'arrête. Parce qu'elle le fait tellement différemment et avec tellement plus de classe que son père, de sa petite voix et de son physique d'ange. Elle parle un français parfait, ce qui est un bon point pour une suisse-allemande. Ici, l'exemple n'est pas le meilleur, je l'ai choisi parce que c'est une interview qui parle du sujet du topic, et d'une manière que j'approuve, loin des positions vegan noir/blanc qu'on lit tout le temps. Bref, vous vous ferez votre avis. Mais pour revenir à la jolie Vera, je trouve fascinant le décalage entre la forme et le fond: elle n'en a vraiment pas l'air, c'est une débatteuse tout en finesse, mais redoutable.
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Vous battez pas, je vous aime tous