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L'antispécisme est un humanisme

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
Pourquoi pas ? Le capitalisme n'est certes pas un humanisme
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
AethelBridd
Au-moins, tout le monde serait (enfin, je l'espère) opposé à cette forme de nourriture d'origine animale. Ce serait, par contre, juste avant la disparition de l'humanité.

Ce n'est pas en rapport direct mais cela me fait un peu penser à la réaction d'Arthur Dent dans le "Dernier restaurant avant la fin du monde" de Douglas Adams.
Quod gratis asseritur gratis negatur.
Blow Up
C'est du trollage carniste, mais ça fait toujours rire.

"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Rastacouair
Blow Up a écrit :
C'est du trollage carniste, mais ça fait toujours rire.



Ca a déjà été posté
Vent & cuivre - Pro
Blow Up
C'était pour montrer que c'était du trollage, le compte de cette fille n'existe pas, c'est du photoshop.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Rastacouair
Si : le compte existe, mais il est effectivement parodique.
Vent & cuivre - Pro
Blow Up
En réalité, c'est un GPS chauve barbu de droite qui joue sur Gibson derrière ce compte.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Rastacouair
Non c'est vraiment une fille, mais carniste effectivement.
Y'a pas mal de sujet sur son compte sur les forums vegan.
Vent & cuivre - Pro
Masha
Il est drôle ce compte




Je suis sûr que c'est Blow Up qui a fait ça
"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.
BluesBarbu
Non, Blow up est éco-responsable et ne mange que les invendus du marché de Montreuil, essentiellement des fruits de saison et quelques produits de la mer qui ont transité par Rungis ...
Redstein
Le fait carnivore, l’autre névrose de l’humanité

Florence Burgat a écrit :
Tribune. Dans l’Avenir d’une illusion, Freud qualifie la religion de « névrose obsessionnelle universelle de l’humanité ». Ainsi, en ne parvenant pas à se défaire d’une relation à une altérité toute-puissante, l’humanité n’accède pas à son autonomie et demeure fixée à un stade infantile. Empruntée, son identité s’inscrit dans une dépendance qui s’ignore cependant comme telle. Obsessionnelle est encore cette névrose car elle s’accompagne de l’effectuation impérative de rites, par définition toujours maniaques, destinés à apaiser l’angoisse et qui doivent être indéfiniment répétés – en vain.

Le parallèle entre cette structure névrotique et l’impossibilité pour l’humanité de renoncer à la viande, au moment où non seulement elle peut mais doit s’en passer pour des raisons impératives qui engagent son avenir même, est frappant. Comment expliquer cette singulière résistance alors que des arguments rationnels d’ordre écologique, sanitaire et éthique commandent l’abandon de l’élevage ? Longtemps, les humains durent se nourrir de ce qu’ils trouvaient, pratiquant le charognage, la cueillette, la chasse de survie. L’humanité fut, à l’égard de la nourriture, dans une situation en tout point différente de celle qui est la sienne aujourd’hui. Mais c’est au moment où elle pouvait se passer de chair animale qu’elle universalisa un système, devenu gigantesque, en raison d’une demande pléthorique que servent des avancées scientifiques et techniques.

Louanges un peu maniaques

Une simple affaire de cuisine et de goût ne saurait expliquer chez certains la panique, chez d’autres la virulence que suscite la perspective d’une fin de la boucherie, alors que celle-ci n’a plus rien à mettre à son crédit. La filière bouchère n’en vient-elle pas à brandir, tel un argument dirimant, l’entretien des prairies ? Pourtant, derrière cette image d’Epinal se profile la lointaine déforestation nécessitée par la culture des tourteaux de soja ; derrière le calme des étals, le bruit sourd des animaux qui s’effondrent ; derrière les produits laitiers, le veau, l’agneau et le chevreau, tués dès après la montée de lait ou envoyés dans des « ateliers d’engraissement » – toutes choses que les défenseurs de « la viande » laissent dans l’ombre. Ils concourent ainsi à faire de ce terme un pur signifiant qui ne renvoie qu’à lui-même, une tautologie. Car il ne s’agit jamais que d’évoquer des denrées désormais impassibles, livrées à la cuisine aux louanges un peu maniaques dont elle fait l’objet dès lors qu’elle est carnée.

Parmi les curiosités qui accompagnent cette quasi-vénération pour la chair animale, se distinguent les concerts de musique classique donnés dans quelques boucheries choisies, au milieu, donc, de morceaux étalés et de carcasses suspendues… Ce qui singularise l’aliment carné – quoi que l’on dise, quoi que l’on taise – ce n’est ni son goût ni sa consistance, bientôt imités à la perfection, mais le fait de tuer. « Tuer des êtres vivants pour s’en nourrir pose aux humains, qu’ils en soient conscients ou non, un problème philosophique que toutes les sociétés ont tenté de résoudre », écrit Claude Lévi-Strauss. Ajoutons que l’un des mérites des discussions autour de la viande cellulaire est de clarifier ce à quoi nous tenons vraiment dans « la viande ».

Vie psychique

Ce ne sont pas les réactions corporatistes, simple défense d’intérêts économiques, qui suscitent l’étonnement, mais celles qui manifestent une angoisse devant l’abîme qui s’ouvrirait si l’humanité cessait de manger les animaux – et donc de les tuer. Car c’est bien ce nouveau statut auquel accéderaient alors, presque mécaniquement, les animaux, qui génère de l’angoisse. Perdre cette emprise, absolue, qui en aucune autre occurrence n’a atteint un tel point d’acmé, par le nombre de victimes comme par le type de mainmise qui façonne génétiquement les corps et mutile des animaux doués d’une vie psychique, voilà ce que nous ne voudrions pas.

Le fait que ces animaux, domestiqués de longue date, puissent aisément entrer dans une relation d’affection avec les humains, comme les refuges accueillant quelques rescapés le montrent, n’est pas un détail. D’aucuns l’ont justement souligné : nous mangeons les animaux qui ont un visage, qui ont des yeux. Or n’entend-on ou ne lit-on pas que ce sont leurs « soi-disant défenseurs qui veulent se débarrasser des animaux », que sans boucherie « nous ne serions plus humains », qu’un terme mis à cette activité serait « le plus grand zoocide de l’histoire de l’humanité » ? La boucherie serait notre éternelle planche de salut ; son terme une double catastrophe pour l’humanité et pour les animaux !

Fiction d’un meurtre fondateur

Ces propos au ton millénariste, ces menaces de la « perte de notre identité », la haine déployée contre ceux qui renoncent à manger les animaux évoquent le fanatisme religieux et son angoisse face à l’émancipation. Car il s’agit bien, avec la fin de la boucherie, d’une double émancipation. On connaît les liens entre la religion et le sang versé, sorte de pacte dont l’humanité ne pourrait ni ne voudrait sortir. Une certaine exégèse a du reste doté le sacrifice sanglant de très hautes vertus : il serait au fondement des sociétés humaines et contiendrait la violence. Mais la fiction d’un meurtre fondateur ouvre le cycle d’une répétition infinie…

Tout se passe comme si, à suivre les défenseurs de la boucherie, l’humanité allait perdre une identité qui se joue dans un rapport en effet séculaire et de plus en plus meurtrier aux animaux. Une relation malade, proprement névrotique, qui ne sait faire que tuer et ne parvient pas à envisager un type de relation dont les protagonistes, humain et animaux, pourraient enfin dire « je ». La viande cellulaire, que le marketing saurait déguiser en viande de boucherie par ses ruses de langage et ses images, tout comme il vend cette dernière pour ce qu’elle n’est pas parce que nous le voulons bien, apparaît alors comme une réponse qui tient cette névrose pour inguérissable.



Je me demande si Burgat croise Porcher de temps à autre dans le cadre de l'INRA... et si cette dernière rase les murs ou va jusqu'à se réfugier aux gogues quand ça se produit
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Colonel Blues
Florence Burgat ? Celle qui mange des tomates quand son chat fait la gueule depuis qu'il n'a plus droit à la viande ?


" Ces propos au ton millénariste, ces menaces de la « perte de notre identité », la haine déployée contre ceux qui renoncent à manger les animaux évoquent le fanatisme religieux et son angoisse face à l’émancipation. "

Ces propos au ton millénariste = Ces paroles de vieux cons. J'ai bon ?

La haine déployée : Au pire, les carnistes moquent les vegans, sinon ils s'en fichent royalement… Les associations les plus haineuses et violentes ne sont pas carnistes, si ?

Le fanatisme : De quel côté est le militantisme saoulant et le prêchi-prêcha incessant ? Me souviens plus très bien…

"Directrice de Recherche en Philosophie à l'INRA", c'est quoi cette blague ? Ca me rappelle le "Moutardier du Pape", personnage d'Alphonse Daudet !
Le prochain qui m'écrit "un publique", "une visse" ou "il a tord" sera condamné à écrire ses futurs posts au porte-plume !

"Ce n’est pas d'un dimanche à la campagne dont nous avons besoin, mais d'une vie moins artificielle". (B. Charbonneau & J. Ellul)
Redstein
Burgat est une pointure reconnue. Les limites de ton service de renseignement sont à la mesure de ton parti pris - sans parler de ton angle d'attaque

Et oui, en France en tout cas, les vegans restent trèèèèèèèèès mal vus (ainsi que chez quelques Belges trop franchouillards, suivez mon regard )

Enfin, attention : tu as chopé une vilaine majusculite (Et 'directrice de recherche' suffit largement.)

Colonel Blues a écrit :
"Directrice de Recherche en Philosophie à l'INRA"


Une interview intéressante :

https://reporterre.net/Florenc(...)-tres


Citation:
Par la suite, j’ai décidé de consacrer mon travail en philosophie à cette question. Ma première interrogation a été la suivante : comment expliquer qu’une société comme la nôtre, policée et tranquille, puisse comporter dans ses replis des lieux où l’on égorge des animaux pour les manger alors que les ressources alimentaires dont nous disposons nous en dispensent ? Comment expliquer que nous nous accommodons si bien de cette violence, que nous nous racontons qu’elle n’existe pas ? L’abattoir est une monstruosité au sens propre du terme, une anomalie, un vice, une difformité engendrée par l’humanité carnivore, un lieu où le mal se déploie et se répète en toute impunité.


Citation:
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les animaux sont abattus et vendus dans la rue. Personne ne peut se raconter que la viande sur les étals n’a rien à voir avec les animaux dont elle provient. À partir de 1850 (et de la loi Grammont portant sur les mauvais traitements envers les animaux), les premiers abattoirs sont construits, pour des raisons d’hygiène, mais aussi pour soustraire aux yeux du public la mise à mort des animaux. Pour le législateur, la banalisation de la violence envers les animaux émousse en l’homme la disposition — c’est d’ailleurs ce que dit Kant — la plus utile à la moralité : la pitié ou la compassion. Autrement dit, s’habituer à la vue du sang, à la cruauté envers les animaux, c’est s’habituer à l’ouvrier qui tapera sa femme, ou à d’autres types de violence.





Colonel Blues a écrit :
Le fanatisme : De quel côté est le militantisme saoulant et le prêchi-prêcha incessant ? Me souviens plus très bien…


La tarte à la crème du 'militantisme saoulant' te permet d'entretenir l'aveuglement fondateur : coincer sur la notion toute relative d'aliment t'évite de regarder en face l'infamie (qui n'est) sous-jacente (que pour le papilliste sans conscience)
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Colonel Blues
Ah… quand je pense qu'il y a de loooonnngues années de ça, je suis allé à la ferme de mes cousins lozériens le jour où l'on "tuait le cochon" !
Une cérémonie et une fête, oui. A l'ancienne…
Le chef de famille officiait, comme ses pères et grands-pères avant lui. Tout le reste de la famille s'activait afin de ne perdre aucune once des produits récoltés.
Boudin et côtes fraîches étaient aux menus des semaines à venir. On fabriquait des pâtés savoureux. Les salaisons de jambons, lardons et saucissons s'en suivaient. Rien n'était perdu ni gâché.

Mais bon, je vous parle d'un temps, etc…
Le prochain qui m'écrit "un publique", "une visse" ou "il a tord" sera condamné à écrire ses futurs posts au porte-plume !

"Ce n’est pas d'un dimanche à la campagne dont nous avons besoin, mais d'une vie moins artificielle". (B. Charbonneau & J. Ellul)

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