L'antispécisme est un humanisme

On y viendra un jour contraint et forcé de toute manière,
sur une alimentation plus raisonnée.
Patiente.

Pas sûr.
Je ne veux pas faire mon oiseau de mauvaise augure mais ....
La faune sauvage maritime surtout est en voie de disparition ou de contamination (plastiques, pesticides, métaux, ...).
Plus l'élevage intensif se développe plus les contradictions et les problèmes écologiques qu'il génère vont devenir évidents.

La suite dépend beaucoup ds orientations que prend la recherche agroalimentaire (et je ne crois pas aux complots).

Mais si comme certains chercheurs industriels le pensent l'avenir c'est le hors sol, la viande de culture ou des "animaux" génétiquement "optimisés" (par exemple en éliminant des parties inutiles pour la production de viande), ce genre de productions associées à une propagande médiatique bien structurée peut très bien devenir la "norme" (notion de normalité). Le public est si malléable quand les cerveaux sont disponibles ...

Bon, il fait beau je vais en profiter ......

Tu vois Redstein, les mentalités évoluent, doucement, inégalement

Les droits de l'homme, de la femme, de l'enfant et maintenant ceux des animaux, ça se fait pas en 1 jour.

Imagine en 1421 dire "ça serait bien d'abolir la peine de mort", tu deviens la risée et personne ne te prends au sérieux.

Sûr, ça prend du temps.

Mais tu sais que l'abolition de la peine de mort ou de l'esclavage (WIP, hein) ne se sont pas faites sans mouvements abolitionnistes forts qui ont fait basculer les opinions des populations.


Timebomb

Une question comme ça en passant : depuis le temps qu'on en parle, vous avez tous les éléments pour comprendre que l'exploitation, la torture et le massacre gratuits de zillions d'animaux non humains sont immoraux et mauvais pour votre estime de soi et de notre sale race.

Du coup : comment se fait-il que vous ne soyez toujours pas vegan ?

Il est fort possible que la notion de morale et la perception soient très variables et que, par conséquent, les autres points de vue soient susceptibles de différer du tien ? Le racisme est, par exemple, assez mal considéré dans de nombreux pays. Les financiers souhaiteraient probablement par la même occasion taxer les animaux (les actes gratuits ne remplissent pas l'escarcelle).

Pour ma part, je suis vegan à temps partiel. C'est déjà un bon début, non ?

Tu crois que je ne me rends pas compte d'une euh.. certaine diversité de points de vue ?

Je ne comprends pas trop le reste de ton message, mais tenons-nous en aux faits : on nous a toujours appris que faire du mal à un être vivant était mal (d'ailleurs essaie de tourmenter un jouli ptit chaton en public pour voir).

Du coup, tu vas relativiser ça histoire de justifier ton plaisir gustatif?

Le bien, le mal, c'est une question de croyance (y a-t-il des lois scientifiques concernant le bien et le mal ?). Pour être tout à faire logique, il faudrait ne plus faire de mal à aucun être vivant. Si tu ne manges plus d'être vivants, alors tu meurs... mais les nombreux êtres vivants qui composent ton corps risquent aussi d'en pâtir (surtout avec les méthodes modernes d'inhumation, écologique ou non). Si tu en manges, alors d'autres êtres vivants meurent. Dans les deux cas, des êtres vivants meurent. Cela dit, il est certainement plus satisfaisant de faire le moindre mal.

La question de racisme était juste pour plaisanter sur l'usage du mot race. La question financière était relative à la gratuité de l'acte. Bref, un peu d'humour maladroit pour détendre le débat.

N.B. Il va sans dire que j'ai probablement tort.

Le bien et le mal, nous en avons tous une notion assez claire (je te renvoie à l'exemple du chaton ci-dessus)... notion que tu/le carniste s'empresse de remettre en question dès qu'on s'attaque à ce qui te/lui procure un plaisir gustatif.

Et attention au point carotte


Du coup, je repose la question : pourquoi diable n'êtes-vous toujours pas vegan, les gens ?

Le plaisir de vos papilles est-il important au point de justifier les fleuves de sang et les océans de douleur dont il est la cause ?

La réponse est dans la question !

Quelques bons articles de The Economist qui pourraient t'aider/vous aider à sauter le pape - pardon, le pas :

Cows are no longer essential for meat and milk

Meat no longer requires animal slaughter

Feeding 9bn people will mean reimagining the edible world

Technology can help deliver cleaner, greener delicious food

Le synthétiseur de Star Trek, on n'y est pas encore, mais on y vient

J'espère qu'il proposera du meilleur thé que dans H2G2.

Ça, je plains ceux qui vont essuyer les plâtres

Peut être parce que rien de ce que fait l'espèce humaine n'est bon pour la planète (ni même pour son prochain, souvent) et que de fait c'est insensé (ou hypocrite selon le point de vue).

Tu veux vraiment aider la planète ? Suicide toi. (et c'est pas contre toi, le conseil est général).

En ce qui me concerne, je suis contre la maltraitance animale et la chasse-plaisir, je les ai en horreur mais je ne suis pas contre le carnisme pour autant. C'est pour moi naturel, ce n'est pas immoral, c'est l'ordre des choses.

Alors pour ceux qui recommandent le suicide, je dirais "à vous l'honneur" et pour ce qui est de tuer des animaux pour manger, ce n'est pas gratuit - au contraire - et j'apprends à mes enfants à justement ne pas gâcher parce qu'un animal qui a donné sa vie pour nous ça se respecte. Caricaturer ça en torture et massacre ce n'est pas une preuve de respect, de mon point de vue, et pas sûr que ça serve la cause animale non-plus - comme aucune caricature n'élève vraiment le débat.

Dans une autre vie je serais peut-être réincarné en laitue mais en attendant je stagne à peu près tout en haut de la chaîne alimentaire. C'est la vie ...

Le jour où il faudra manger des insectes, là on pourra parler de zillions mais qui dit que leurs conditions d'existence seront plus dignes ou meilleures ? Certes, notre conscience sera provisoirement soulagée parce que n'étant pas des mamifères on développera moins d'empathie envers eux, mais au-delà ...

Tu auras compris que c'est caricatural. La meilleure chose pour la planète serait une extinction de la race humaine.
Ce que l'homme crée se traduit souvent par une destruction, il n'y a pas plus nocif que lui pour l'écosystème.