Biosmog a écrit :
mjolk a écrit :
Biosmog a écrit :
Tu penses que "on ne peut plus rien dire!" ?
Non, mais les médias se sont petit à petit de plus en plus lissés.
Je pense que c'est ce climat de bien-pensance général qui en réaction a fini par engendrer cette vague de memes et de youtubeurs d'extrême droite.
Franchement, en laissant de côté mon idéologie, j'ai de la peine à comprendre sur quoi tu te bases pour dire ça: tu trouves que Hanouna, Praud, Kellyzemour, pour prendre des exemples de ce qui cartonne le plus actuellement, ce sont des contenus de médias lissés?
Je pense au contraire que l'idée de bien-pensance est exactement l'illustration parfaite de ce que j'expliquais: une idée construite et diffusée par les milieux peu recommandables d'extrême droite, en utilisant le vecteur de l'humour, alors que leur agenda ce n'est pas faire rire, mais avoir le droit d'être raciste, sexiste, homophobe, etc.
C'est un combat politique. On peut estimer que l'incitation à la haine raciale, par exemple, ce n'est pas quelque chose de grave. Mais il faut alors lancer un processus législatif, parce que jusqu'ici, on a estimé que c'était un comportement dommageable et on l'a inscrit dans le code pénal.
Biosmog pointe un sujet qui est tellement bien expliqué dans les ouvrages de Cialdini notamment son best seller "Influence et manipulation". S'il vous plait dépassez le titre et allez voir dedans.
Ou bien encore le "Système 1, Système 2" de Daniel Kahneman et encore l'ouvrage publié par le Camp des Milles. Les curieux iront jeter un oeil.
C'est par la diffusion de mots en apparence anodins que l'on en vient à laisser infuser des idées de plus en plus radicales, de plus en plus violentes et qui deviennent admises.
Tellement de thèses disponibles sur les crimes de guerre et la passivité apparente des populations.
Avec notre prisme, c'est une honte et nous autres, nous donnerons des coups de mentons en jurant que nous aurions combattu mais la réalité est souvent différente. Ca s'observer le plus souvent chez les radicalisés qui ont, fort heureusement, le courage d'une mortadelle.
Pour en revenir aux meufs, les mots, les allusions, les postures banalisées sont des violences très souvent admises par elles mêmes : pression sociale, amicale, familiale, sentimentale, pas paraitre pour une conne ou une "mal baisée" (ce qui est pas de son fait pour le coup, mon 07 en MP pour corriger les tirs).
Es könnte auch anders sein