La bière selon les guitaristes du forum

Rappel du dernier message de la page précédente :
Kandide
El Phaco a écrit :
Pourquoi ? Le truc dangereux dans une bière, c'est l'alcool. Le reste est plutôt anodin tant que tu n'en écluses pas plusieurs par jour, auquel cas tu vas grossir...
Justement le taux de sucre est plus fort dans la blanche ?
El Phaco
Jamais cherché, mais l'orge et le blé ont des profils nutritionnels assez proches. Un peu plus de fibres dans l'orge si je me souviens bien. Enfin, pour répondre à ta question, non, une blonde ne fera pas moins mal qu'une blanche à taux d'alcool identique.
"Information is not knowledge. Knowledge is not wisdom. Wisdom is not truth. Truth is not beauty. Beauty is not love. Love is not music. Music is the best..."
Frank Zappa

Tout ce que rêvez de savoir sur la Phacocaster Lionel Rouvier : https://www.guitariste.com/for(...)10641

Vds preamp M-Audio DMP3 60€ : https://www.guitariste.com/for(...).html
thehaller
Dr. REGINALD ALLOUCHE. La bière n’est autre que de l’amidon fermenté liquide, c’est-à-dire une combinaison de sucre et de l’alcool. Elle contient en effet beaucoup de sucre de malt – ou maltose – qui fragilise les organes en induisant à la longue une inflammation discrète dans le corps.

https://www.leparisien.fr/bien(...)orps.
Doc Loco motive le Gas
The Duke
En fait, le taux de sucre dans une bière peu énormément varier parmi un même style, tout dépend de l'atténuation alcoolique de ce que recherche le brasseur.

En très gros : la bière c'est "facile" à faire. On mélange de l'eau et du malt d'orge le plus souvent. Le malt est une céréale qui a germé.

Au début du processus de brassage, on va faire monter à certain palier de température ce mélange pour une bonne raison : le malt va libérer de l'amidon qui est en gros une grosse chaine de sucre complexe, qui va être "coupé" par des enzymes. On parle de palier car selon la température à laquelle on est, on va libérer différent sucre : en fait, les enzymes vont couper des sucres dans la chaine d'amidon. Cela va former des chaines de sucres plus ou moins grandes : certains sucre seront des sucres qui vont être fermenté plus tard par les levures, en l'occurrence le maltose (et donc transformé en alcool + en gaz (le CO2) ), et d'autre sucre seront là pour donner de la sucrosité à la bière, sucre qui répondent au nom de dextrine. Ce sont ces sucres là responsable du côté "sucré" de la bière, et également, il me semble, de l'apport calorifique du produit.

Ensuite on va filtrer le tout pour dégager le malt qui a été consommé, on va faire bouillir ensuite tout ça pour d'un stériliser le produit, et de deux, permettre l'ajout de houblon qui vont fonctionner un peu comme une infusion et donner les arômes à la bière. Ensuite on va faire refroidir tout ça, mettre dans un fermenteur, balancer des levures, et attendre que les levures consomment tout le maltose.


Le taux de sucre dépend donc d'énormément de critère :
- le taux de malt à l'origine dans la recette
- est-ce qu'on va vouloir libérer les sucres non fermentescible ou pas
- est-ce qu'on va rajouter du sucre dans le processus (chose qui se fait très souvent dans le brassage, que ça soit artisanale ou industriel)
- est-ce qu'on va chercher une atténuation très forte des levures, c'est à dire est-ce qu'on va vouloir qu'elles consomment tout le maltose, ou pas
etc, etc, etc...


D'une manière générale, la plupart (pour pas dire toute) les bières industriels sont essentiellement un produit gazeux très sucrés, le sucre aidant à cacher les très maigres arômes et saveurs liés aux processus de brassages industriels (entre filtration, pasteurisation, centrifugation), raison pour laquelle la plupart des bières industriels genre Leffe, 1664, Grimbergen ou autre sont très peu apprécié par les amateurs de bières : c'est surtout un soda alcoolisé en somme. Après quand on commence à s'intéresser au marché artisanal on trouve des produits avec moins de sucre ajouté, car souvent ces produits sont mieux travaillés, plus "naturel", et donc il n'y a que rarement d'ajout de sucre car on veut pas tellement cacher la qualité intrinsèque du produit, bien au contraire.

Après, selon les styles, on peut avoir plus ou moins de sucres résiduels dans le produit fini. Si on prend une "saison", ce sont par exemple des bières avec une très forte atténuation = bière où les levures ont consommés le maximum de sucre. On aura au final un produit assez "sec". D'autres bières comme les triples ou les stout, on cherche souvent une très grosse densité en sucre avant la fermentation car on va utiliser des levures qui vont surtout développer pas mal d'alcool, et où le côté sucré sera recherché/souhaité.


Personnellement, je pense pas que la bière soit un produit si "mal" pour le corps. Au final c'est surtout de la flotte. Le "gros soucis", c'est que, généralement, qui dit bière, dis cacahuètes, chips, etc... Et le problème est souvent là, c'est que le corps va stocker plus facilement le gars lorsqu'il a de l'alcool dans le sang.
Kandide
The Duke a écrit :
En fait, le taux de sucre dans une bière peu énormément varier parmi un même style, tout dépend de l'atténuation alcoolique de ce que recherche le brasseur.

En très gros : la bière c'est "facile" à faire. On mélange de l'eau et du malt d'orge le plus souvent. Le malt est une céréale qui a germé.

Au début du processus de brassage, on va faire monter à certain palier de température ce mélange pour une bonne raison : le malt va libérer de l'amidon qui est en gros une grosse chaine de sucre complexe, qui va être "coupé" par des enzymes. On parle de palier car selon la température à laquelle on est, on va libérer différent sucre : en fait, les enzymes vont couper des sucres dans la chaine d'amidon. Cela va former des chaines de sucres plus ou moins grandes : certains sucre seront des sucres qui vont être fermenté plus tard par les levures, en l'occurrence le maltose (et donc transformé en alcool + en gaz (le CO2) ), et d'autre sucre seront là pour donner de la sucrosité à la bière, sucre qui répondent au nom de dextrine. Ce sont ces sucres là responsable du côté "sucré" de la bière, et également, il me semble, de l'apport calorifique du produit.

Ensuite on va filtrer le tout pour dégager le malt qui a été consommé, on va faire bouillir ensuite tout ça pour d'un stériliser le produit, et de deux, permettre l'ajout de houblon qui vont fonctionner un peu comme une infusion et donner les arômes à la bière. Ensuite on va faire refroidir tout ça, mettre dans un fermenteur, balancer des levures, et attendre que les levures consomment tout le maltose.


Le taux de sucre dépend donc d'énormément de critère :
- le taux de malt à l'origine dans la recette
- est-ce qu'on va vouloir libérer les sucres non fermentescible ou pas
- est-ce qu'on va rajouter du sucre dans le processus (chose qui se fait très souvent dans le brassage, que ça soit artisanale ou industriel)
- est-ce qu'on va chercher une atténuation très forte des levures, c'est à dire est-ce qu'on va vouloir qu'elles consomment tout le maltose, ou pas
etc, etc, etc...


D'une manière générale, la plupart (pour pas dire toute) les bières industriels sont essentiellement un produit gazeux très sucrés, le sucre aidant à cacher les très maigres arômes et saveurs liés aux processus de brassages industriels (entre filtration, pasteurisation, centrifugation), raison pour laquelle la plupart des bières industriels genre Leffe, 1664, Grimbergen ou autre sont très peu apprécié par les amateurs de bières : c'est surtout un soda alcoolisé en somme. Après quand on commence à s'intéresser au marché artisanal on trouve des produits avec moins de sucre ajouté, car souvent ces produits sont mieux travaillés, plus "naturel", et donc il n'y a que rarement d'ajout de sucre car on veut pas tellement cacher la qualité intrinsèque du produit, bien au contraire.

Après, selon les styles, on peut avoir plus ou moins de sucres résiduels dans le produit fini. Si on prend une "saison", ce sont par exemple des bières avec une très forte atténuation = bière où les levures ont consommés le maximum de sucre. On aura au final un produit assez "sec". D'autres bières comme les triples ou les stout, on cherche souvent une très grosse densité en sucre avant la fermentation car on va utiliser des levures qui vont surtout développer pas mal d'alcool, et où le côté sucré sera recherché/souhaité.


Personnellement, je pense pas que la bière soit un produit si "mal" pour le corps. Au final c'est surtout de la flotte. Le "gros soucis", c'est que, généralement, qui dit bière, dis cacahuètes, chips, etc... Et le problème est souvent là, c'est que le corps va stocker plus facilement le gars lorsqu'il a de l'alcool dans le sang.

Merci c'est intéressant.
Je vais dorénavant regarder par rapport au taux de sucre.
Jim Morrison
Kandide a écrit :
The Duke a écrit :
En fait, le taux de sucre dans une bière peu énormément varier parmi un même style, tout dépend de l'atténuation alcoolique de ce que recherche le brasseur.

En très gros : la bière c'est "facile" à faire. On mélange de l'eau et du malt d'orge le plus souvent. Le malt est une céréale qui a germé.

Au début du processus de brassage, on va faire monter à certain palier de température ce mélange pour une bonne raison : le malt va libérer de l'amidon qui est en gros une grosse chaine de sucre complexe, qui va être "coupé" par des enzymes. On parle de palier car selon la température à laquelle on est, on va libérer différent sucre : en fait, les enzymes vont couper des sucres dans la chaine d'amidon. Cela va former des chaines de sucres plus ou moins grandes : certains sucre seront des sucres qui vont être fermenté plus tard par les levures, en l'occurrence le maltose (et donc transformé en alcool + en gaz (le CO2) ), et d'autre sucre seront là pour donner de la sucrosité à la bière, sucre qui répondent au nom de dextrine. Ce sont ces sucres là responsable du côté "sucré" de la bière, et également, il me semble, de l'apport calorifique du produit.

Ensuite on va filtrer le tout pour dégager le malt qui a été consommé, on va faire bouillir ensuite tout ça pour d'un stériliser le produit, et de deux, permettre l'ajout de houblon qui vont fonctionner un peu comme une infusion et donner les arômes à la bière. Ensuite on va faire refroidir tout ça, mettre dans un fermenteur, balancer des levures, et attendre que les levures consomment tout le maltose.


Le taux de sucre dépend donc d'énormément de critère :
- le taux de malt à l'origine dans la recette
- est-ce qu'on va vouloir libérer les sucres non fermentescible ou pas
- est-ce qu'on va rajouter du sucre dans le processus (chose qui se fait très souvent dans le brassage, que ça soit artisanale ou industriel)
- est-ce qu'on va chercher une atténuation très forte des levures, c'est à dire est-ce qu'on va vouloir qu'elles consomment tout le maltose, ou pas
etc, etc, etc...


D'une manière générale, la plupart (pour pas dire toute) les bières industriels sont essentiellement un produit gazeux très sucrés, le sucre aidant à cacher les très maigres arômes et saveurs liés aux processus de brassages industriels (entre filtration, pasteurisation, centrifugation), raison pour laquelle la plupart des bières industriels genre Leffe, 1664, Grimbergen ou autre sont très peu apprécié par les amateurs de bières : c'est surtout un soda alcoolisé en somme. Après quand on commence à s'intéresser au marché artisanal on trouve des produits avec moins de sucre ajouté, car souvent ces produits sont mieux travaillés, plus "naturel", et donc il n'y a que rarement d'ajout de sucre car on veut pas tellement cacher la qualité intrinsèque du produit, bien au contraire.

Après, selon les styles, on peut avoir plus ou moins de sucres résiduels dans le produit fini. Si on prend une "saison", ce sont par exemple des bières avec une très forte atténuation = bière où les levures ont consommés le maximum de sucre. On aura au final un produit assez "sec". D'autres bières comme les triples ou les stout, on cherche souvent une très grosse densité en sucre avant la fermentation car on va utiliser des levures qui vont surtout développer pas mal d'alcool, et où le côté sucré sera recherché/souhaité.


Personnellement, je pense pas que la bière soit un produit si "mal" pour le corps. Au final c'est surtout de la flotte. Le "gros soucis", c'est que, généralement, qui dit bière, dis cacahuètes, chips, etc... Et le problème est souvent là, c'est que le corps va stocker plus facilement le gars lorsqu'il a de l'alcool dans le sang.

Merci c'est intéressant.
Je vais dorénavant regarder par rapport au taux de sucre.

Ouais, c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle ma bière de consommation de base (n'en déplaise à tous ceux ici qui vont me fustiger en disant que ce n'est pas de la bière ????) est la Heineken : 0 sucre.
Directement connecté depuis ma tombe du Père Lachaise. On n'arrête pas le progrès...

www.besideband.net/
Kandide
Jim Morrison a écrit :
ma bière de consommation de base (n'en déplaise à tous ceux ici qui vont me fustiger en disant que ce n'est pas de la bière ????) est la Heineken : 0 sucre.
Je ne savais pas que cela existait.
shaggy
Jim Morrison a écrit :

Ouais, c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle ma bière de consommation de base (n'en déplaise à tous ceux ici qui vont me fustiger en disant que ce n'est pas de la bière ????) est la Heineken : 0 sucre.


Sérieux ? Tu parles de la sans alcool là, non ?
Entretien et réparation d'amplis sur Bruxelles : https://www.facebook.com/KustOhmWorkshop
Jim Morrison
shaggy a écrit :
Jim Morrison a écrit :

Ouais, c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle ma bière de consommation de base (n'en déplaise à tous ceux ici qui vont me fustiger en disant que ce n'est pas de la bière ????) est la Heineken : 0 sucre.


Sérieux ? Tu parles de la sans alcool là, non ?


Non pas du tout, j'en ai d'ailleurs une sous les yeux : 0 sucre
Directement connecté depuis ma tombe du Père Lachaise. On n'arrête pas le progrès...

www.besideband.net/
TheSoulsRemain
Jim Morrison a écrit :
shaggy a écrit :
Jim Morrison a écrit :

Ouais, c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle ma bière de consommation de base (n'en déplaise à tous ceux ici qui vont me fustiger en disant que ce n'est pas de la bière ????) est la Heineken : 0 sucre.


Sérieux ? Tu parles de la sans alcool là, non ?


Non pas du tout, j'en ai d'ailleurs une sous les yeux : 0 sucre


Combien de calories ???

C'est ça qui compte....
Masha
Kandide a écrit :
En été j'aime bien prendre de la bière blanche car je trouve cela rafraichissant.


Les bières blanches sont les meilleures bières du monde, il faut en boire toute l'année

Hors été pour les chochottes, voir du côté des allemandes bien épaisses ou autres breuvages du même style pour avoir un repas complet inclus dans la boisson




(même le café est inclus dans celle-ci)
"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.
The Duke
Autant de non-précision me fait vraiment rire en voyant ça (le tableau du lien).

Dire qu'une "bière trappiste" a X calories reviendrait à dire qu'une voiture bleue est très confortable. Ça n'a pas de sens.

Une bière trappiste c'est une bière d'abbaye. Mais une bière d'abbaye ce n'est pas un style. C'est juste... Une bière qui est brassée dans une abbaye par des Moines (et c'est une appellation contrôlée). Tu peux très bien brasser une saison super atténuée avec très peu de sucre résiduel dans une abbaye.

En fait le problème des calories dans une bière ne dépend pas de son type mais de sa recette. Autrement dit, ça sera différent pour strictement toutes les bières qui existe dans ce monde. Oui, c'est un peu comme les Fuzz : il existe autant de sons de fuzz différents que de pédales de fuzz différentes !
TheSoulsRemain
The Duke a écrit :
Autant de non-précision me fait vraiment rire en voyant ça (le tableau du lien).

Dire qu'une "bière trappiste" a X calories reviendrait à dire qu'une voiture bleue est très confortable. Ça n'a pas de sens.

Une bière trappiste c'est une bière d'abbaye. Mais une bière d'abbaye ce n'est pas un style. C'est juste... Une bière qui est brassée dans une abbaye par des Moines (et c'est une appellation contrôlée). Tu peux très bien brasser une saison super atténuée avec très peu de sucre résiduel dans une abbaye.

En fait le problème des calories dans une bière ne dépend pas de son type mais de sa recette. Autrement dit, ça sera différent pour strictement toutes les bières qui existe dans ce monde. Oui, c'est un peu comme les Fuzz : il existe autant de sons de fuzz différents que de pédales de fuzz différentes !


pire : regarde la conversion utilisée pour leur source :

https://fr.openfoodfacts.org/p(...)eliet

ils confondent les grammes et les cl....
Biosmog
Jim parle de l'Heineken light. Pas de sucre, 3% d'alcool. Déjà que la normale n'est pas bonne, je n'ose pas imaginer
Il y a des "pils" qui sont bonnes, mais rarement chez ces gros brasseurs. En Bavière ou mieux, en Tchéquie, on trouve les meilleures blondes de ce type.
C'est comme les Stouts. J'en profite parce que Jim revient d'Irlande: on dirait que les irlandais ont exporté leur pire bière. Sur place, à la pression (assez important pour la bière), les bières brunes locales, en comparaison de la Guiness d'export, c'est le jour et la nuit.
Vous battez pas, je vous aime tous
El Phaco
Je confirme, sur place j'avais plus tourné à la Murphy's et à d'autres trucs locaux qu'à la Guinness.

Après la Heineken, c'est pas mon kif, mais entre ça et une grosse Leffe (ou pire, une Grimbergen), ben je vais prendre la bouteille verte (même si souvent je préfère finalement me descendre un bon vieux Perrier rondelle que ce genre de bière).
"Information is not knowledge. Knowledge is not wisdom. Wisdom is not truth. Truth is not beauty. Beauty is not love. Love is not music. Music is the best..."
Frank Zappa

Tout ce que rêvez de savoir sur la Phacocaster Lionel Rouvier : https://www.guitariste.com/for(...)10641

Vds preamp M-Audio DMP3 60€ : https://www.guitariste.com/for(...).html

En ce moment sur backstage...