La Grece, sa crise, son peuple

Rappel du dernier message de la page précédente :
bueno_coco
fxdfxd a écrit :
Oui j'en suis bien conscient, malheureusement. L'Europe n'a qu'a aller voir aux USA si y'a pas de protectionisme

-fx


C'est ça qui est très drôle, nos eurocrates puisent leurs idées en terre anglo-saxonne, sauf que ces mêmes anglo-saxons sont justement très doués pour promouvoir les idées qui les arrangent chez leurs partenaires tout en faisant le contraire chez eux... Je dois dire que je suis assez admiratif de ce pragmatisme cynique Bien que les problèmes ne manquent pas non plus chez eux, il ne s'agit pas d'idéaliser la situation des anglais ou des américains, loin de là...
  • #3212
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    wywh
    le
Le Mécanisme de solidarité européen (MES) annonce avoir reçu la nouvelle demande formelle de prêt de la Grèce

Il faut bien reconnaître que pour quémander de l'argent la Grèce est plus rapide que lorsqu'il s' agit de faire des réforme.

Ils sont en train de rouler les Européens dans la farine et notre Moije ne voit rien venir ou plutôt ferme les yeux pour amadouer l'extreme gauche en vue des prochaines elections.
El Phaco
Tu voudrais pas aller quémander deux neurones, non ?

Sérieux, je n'en peux plus de ce vocabulaire méprisant, ce serait des chiens que tu en parlerais mieux !
"Information is not knowledge. Knowledge is not wisdom. Wisdom is not truth. Truth is not beauty. Beauty is not love. Love is not music. Music is the best..."
Frank Zappa

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benoi31


Citation:
Il faut bien reconnaître que pour quémander de l'argent la Grèce est plus rapide que lorsqu'il s' agit de faire des réforme.


On pourrait dire la même chose de l'Europe !
Quand il s'agit d'aller quémander de l'argent à la Grèce il y a du monde, quand il s'agit de réfléchir un peu plus profondément au problème ya plus personne


Un extrait d'un article qui vaut son pesant de cacahuètes:
Citation:
Le nœud de la dette et l’engagement de la chancelière

Car l’essentiel du problème qui déchire la zone euro réside bien dans cette question de la dette. Une question sur laquelle la chancelière allemande refuse d’avancer. Pourquoi ? Parce que c’est le cœur du discours d’Angela Merkel aux Allemands depuis 2010 : l’aide à la Grèce ne coûtera rien aux contribuables allemands. Lors d’une réunion électorale en mars 2010 en Rhénanie du Nord, elle avait proclamé : « pas un euro pour les Grecs ! » Et lorsque, pour « sauver l’euro » en mai, elle avait dû faire passer la pilule d’un prêt à Athènes, elle avait affirmé que ce prêt serait remboursé. Puis que les garanties du FESF (Le Fonds européen de stabilité financière qui a prêté à la Grèce à partir de 2011) ne seraient pas exercées. Et lorsque l’on s’est rendu compte que la situation devenait intenable, le discours sur le « manque de réformes de la Grèce » a pris le relais.

Les « promesses impossibles » d’Angela Merkel

Or, la chancelière a tenu à son peuple des promesses impossibles. Elle a trompé les Allemands en prétendant que les Grecs pourront rembourser leurs dettes. Le niveau d’endettement de la Grèce (177 % du PIB) est intenable, le rythme des remboursements place le pays dans une obligation de dégager des excédents primaires qui asphyxient une économie déjà dévastée. La rationalité, sur cette question n’est pas du côté allemand. Du reste, le refus de discuter de la question de la dette n’est pas argumenté par les créanciers. On se contente de prétendre qu’il n’y a pas d’urgence ou que ce n’est pas le problème. Mais dans ce cas, pourquoi alors refuser d’en parler ? Tout simplement parce que accepter de restructurer une dette détenue par les contribuables de la zone euro mettrait à jour ce mensonge originel des dirigeants européens à ces mêmes contribuables : celui que la cavalerie financière mise en place en 2010 est intenable. La chancelière allemande a fait prendre des risques inconsidérés à ses compatriotes et, aujourd’hui, sa seule ambition n’est que de le dissimuler derrière une diabolisation de la Grèce et un discours moral.

L’erreur des Européens

Cette volonté de se dédouaner de ses propres fautes est renforcé par le fait que la recette appliquée à la Grèce, celle d’une austérité aveugle, n’a fait encore qu’aggraver le problème. Si les deux restructuration de la dette privée, de 2011 et 2012, n’ont pas permis de réduire le taux d’endettement du pays, c’est parce que la troïka a imposé (souvenons-nous que cette troïka envoyait des ordres par mail aux ministres) une politique hautement récessive à la Grèce. Le PIB s’est effondré, le taux d’endettement a mécaniquement gonflé. Et l’on se retrouve dans l’impasse. Une impasse qui, là encore, va coûter cher aux contribuables de la zone euro. Mais comme ni la chancelière, ni ses collègues ne veulent accepter leur responsabilité, ils se cachent derrière une pseudo-mauvaise volonté grecque. Sauf que, là encore, l’argument ne tient pas. La Grèce a réalisé un ajustement budgétaire quasiment unique dans l’histoire, ses « efforts » mesurés par la baisse du PIB ne sont égalés par aucun autre pays, ni l’Irlande, ni l’Espagne, ni la Lettonie. Mais cette médication n’a pas fonctionné parce qu’elle n’était pas adaptée aux structures économiques de la Grèce. Le remède a donc été pire que le mal et a conduit à l’insoutenabilité de la dette.

Angela Merkel en difficulté

Face à une telle situation, Angela Merkel avait la possibilité de se montrer courageuse et d’expliquer ses erreurs aux contribuables allemands. Mais l’opération est bien trop risquée politiquement pour elle. Depuis 2010, la droite de la CDU et la CSU bavaroise, suivis à partir de 2013, les Eurosceptiques d’AfD, ne cessent de la mettre en garde contre les risques liés à cette politique grecque pour les contribuables. Accepter une restructuration de la dette aujourd’hui, ce serait pour la chancelière donner raison à ses adversaires de droite. Dans un contexte où, depuis janvier, la presse allemande, dans la foulée de Wolfgang Schäuble, a chauffé à blanc l’opinion contre les Grecs et où l’affaire des écoutes de la NSA avec la complicité des services secrets allemands a déjà coûté cher à la chancelière en termes de popularité, cette dernière ne peut reconnaître ses erreurs sans risquer un effondrement politique. Qui laisserait une place libre sur sa droite.

Prise à son propre piège

En réalité, donc, Angela Merkel s’est prise à son propre piège. Non sans ironie, c’est précisément celui que la plupart des médias occidentaux reprochent à Alexis Tsipras : celui des promesses intenables et de la démagogie. Il est piquant de constater que lorsque le premier ministre grec entend défendre les retraites, il est unanimement taxé de démagogie, mais lorsqu’Angela Merkel protège à tout prix les contribuables allemands, elle est qualifiée de « raisonnable. »
  • #3216
  • Publié par
    wywh
    le
El Phaco a écrit :
Tu voudrais pas aller quémander deux neurones, non ?

Sérieux, je n'en peux plus de ce vocabulaire méprisant, ce serait des chiens que tu en parlerais mieux !



Et moi j'en peux plus de vos leçons de morale à 2 balles .
El Phaco
La porte est ouverte mec : va voir ailleurs, tu ne manqueras à personne ici.
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aquinatis
wywh a écrit :
El Phaco a écrit :
Tu voudrais pas aller quémander deux neurones, non ?

Sérieux, je n'en peux plus de ce vocabulaire méprisant, ce serait des chiens que tu en parlerais mieux !



Et moi j'en peux plus de vos leçons de morale à 2 balles .



A part nous dire que ce sont tous des "enculés" - je résume hein- t'as pas autre chose à nous dre? Certains ici au moins font un effort.
fxdfxd
  • Vintage Ultra utilisateur
    Cet utilisateur est un fabricant d'instruments et matériel audio
Analyse de l'article du world street journal :

http://www.zerohedge.com/news/(...)ccess

Qui affirme sans rire que Tsipras espérait perdre le referendum, et qu'il est maintenant bien embêté par le résultat du NON !
Qu'il est con ce Tsipras decidement, avec ses discours enflammé et plein d'espoir, il a fait perdre le OUI contre sa volonté´!
Tous ces mecs prennent vraiment leur délires pour des réalités, sans deconner !

-fx
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Invité
bueno_coco a écrit :
fxdfxd a écrit :
Oui j'en suis bien conscient, malheureusement. L'Europe n'a qu'a aller voir aux USA si y'a pas de protectionisme

-fx


C'est ça qui est très drôle, nos eurocrates puisent leurs idées en terre anglo-saxonne, sauf que ces mêmes anglo-saxons sont justement très doués pour promouvoir les idées qui les arrangent chez leurs partenaires tout en faisant le contraire chez eux... Je dois dire que je suis assez admiratif de ce pragmatisme cynique Bien que les problèmes ne manquent pas non plus chez eux, il ne s'agit pas d'idéaliser la situation des anglais ou des américains, loin de là...

On est dirigé par des traitres, les anglais, les américains, les chinois, et bien d'autres s'autorisent des largesses sans précédents dans l'histoire au niveau des liquidités (planche à billet pour faire court) et rachètent les assets de nombreux pays avec du sable...

Les Allemands ne sont pas aussi dupes je pense que la position de Merkel le laisse entendre, les média sont les putes du système. Eux aussi l'ont dans le baba.
Bien sur comme ici il y a une masse encore trop importante de bigots qui refusent de voir toutes les incohérences des discours que l'on doit supporter...

L'austérité ne permettra jamais de payer l'impayable, pas plus qu'il y aurait des pays avec les fonds nécessaires pour aider la Grêce, l'Italie; etc. Les plus gros pays de ce monde sont endéttés jusqu'à l'os, souvent bien au-dessus du niveau que les clercs économiques désignaient comme point de non retour...
L'austérité ça veut les soldes pour ceux qui ont le plus gros "flingue". Il n'y a qu'à voir les somme que les plus riches sont prète à investir pour changer leur cash, obligations ou actions contre des assets bien de ce monde.

Les Grecs n'auront rien par les urnes, pas plus que nous. Si ils devaient obtenir quelque chose (quelque soit la méthode employée) ils feront face à des tentatives de déstabilisation beaucoup plus sanglantes. L'imposture de l'economie comme force gouvernant le monde c'est pour les gueux et les perdants. Il y a des forces à l'oeuvre bien plus importantes.
torototo
je pensais ça aussi et puis finalement Tsipras prouve le contraire,malgré la grande opération de bluff des eurocrates de ces derniers jours,ils sont quand même revenus à la table des négociations
Kandide
wywh a écrit :
El Phaco a écrit :
Tu voudrais pas aller quémander deux neurones, non ?

Sérieux, je n'en peux plus de ce vocabulaire méprisant, ce serait des chiens que tu en parlerais mieux !



Et moi j'en peux plus de vos leçons de morale à 2 balles .


Ce n'est pas de la morale à 2 balles, c'est la réalité !
8O

De tes cieux dorés où tu voles au fier firmament, tu devrais plus que quiconque avoir une vue globale de la réalité et pourtant...
La réalité, toutes les aides à la Grèce n'ont profité qu'au système financier, aux banques ; en d'autres termes aux plus riches !

Le petit peuple n'a pas vu poindre la moindre couleur de l'argent Européen.
Ce petit peuple préfère aujourd'hui "mourir" libre plutôt qu'esclave d'un système qui ne profite qu'à quelque nomenklatura par trop esseulé.

La Grèce a beaucoup de richesse, elle pourra vivre ! Et certainement mieux sans la pression du système financier qui spolie les plus pauvres et non les nantis...

Il y a bien entendu beaucoup de réformes à faire: tout le monde doit payer l'impôt, les amateurs, les églises, les riches, les pauvres.

Le vrai souci (comme partout ailleurs) c'est que les plus riches ont planqué l'argent dans les paradis fiscaux... ça c'est le véritable fléau ! A quand les garde-fou que l'on nous avait promis au lendemain de la crise de 2008 ???????
Il n'y a plus d'argent nul part... Si dans les paradis fiscaux...

Comme dit déjà des milliers de fois: Stop à la privatisation des bénéfices et à la mutualisation de la dette ! En d'autres termes, tout le monde doit faire l'effort mais tout le monde doit aussi profiter des bénéfices.

Et pas d'illusion, la Grèce fait la Une (une manière de nous faire peur, mais en fait c'est le système qui a le plus peur d'un effet domino inculqué par la Grèce), et la plupart des pays sont dans une situation similaire... Et tandis que les yeux sont tournés vers Athènes pour regarder le fétu de paille ; on ne voit pas la poutre qui est devant nous...

Et comme dirait l'autre: Bonne poutre !
Invité
torototo a écrit :
je pensais ça aussi et puis finalement Tsipras prouve le contraire,malgré la grande opération de bluff des eurocrates de ces derniers jours,ils sont quand même revenus à la table des négociations

Je pense qu'il n'y a pas de négociations, il n'y a rien à négocier: l'état grec est en faillite, ce n'est plus nouveau. Le but premier c'est d'éviter un éveil dans les populations... hors Grêce. Faut y croire tout va bien, au Portugal qui a perdu genre !10% de sa population aussi paniproblem etc etc

Les Grecs leur seul choix c'est une vraie révolte avec ce que cela a de terrible parce que pour l'instant les corps armés de la nation ont choisi leur camps... ceux qui les payent...

On est pas mieux il faudrait pas qu'un politicien se trouve du courage et brave le système, wiki leak a laché des infos sur l'état du pays France... pour l'instant c'est sans suite, les robots HTC n'ont pas tiqué mais il faut pas s'y tromper c'est une piqure de rappel /avertissement. Tout est artificiel et peut basculer rapidement cela va des marchés au calme dans nos ghétos, il suffirait de si peu...
Invité
Kandide a écrit :

Et comme dirait l'autre: Bonne poutre !

Je dirai même mieux c'est le séquoïa dans le champs de radis.
EDIT
J'aime aussi "le baobab au pays des cacahouètes".
Tout est prêt désormais pour que la Grèce sorte de l'eurozone. Tsipras veut des fonds mais n'offre rien en échange. L'accord est pratiquement impossible.

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