La Grece, sa crise, son peuple

C'est ce qu'on s'est attaché à démontrer entre autre depuis quelques centaines de pages :
- Faire défaut c'est mal, ça détruit la confiance des investisseurs en l'état.
- Mais sortir d'une zone monétaire comme l'euro, qui n'est pas une zone monétaire optimale (avec transfert de budgets entre les états) ça sera une bouffée d'oxygène pour la Grèce surendettée et étouffée par ses créanciers, bien qu'ayant déjà fait des efforts colossaux.

Je rejoins donc bueno_coco : ça sera difficile au début mais ils rebondiront assez vite, d'autant qu'ils ont un stock d'épargne à l'étranger considérable et susceptible de revenir au pays une fois la situation stabilisée.

Finalement l'investissement est prêt, il n'attend qu'une chose : une restructuration ou un défaut.

Le reste c'est de la politique = des mensonges.

C'est ici le topic PMU?

On parie ?

Je suis quasiment certain que le plan sera accepté en échange d'une restructuration.

pour moi ça va être accepté.
C'est reparti pour un tour... Rendez vous bientôt pour la prochaine crise, encore des milliards de perdu ! Quelle irresponsabilité de la part de l'Europe, ces gens là ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez.
On est vraiment dans une logique financière de court terme, quitte à sacrifier le long terme (ie l'argent des contribuables qui va disparaitre en fumée)

Ma question c'est pourquoi Tsipras prend le risque de se griller en Grèce si "peu importe à quel degré il pourra être conciliant"? Pourquoi casser l'élan du référendum pour faire mine de plier une semaine après? alors qu'en fait il ne plie pas, il fait des concessions tout en gardant quelques points clés, en vue d'un succès de l'accord.

Car sinon, c'est pas une sortie douce qui se préparerait, mais une véritable expulsion de la zone euro. A mon avis, il n'y aucune anticipation du Grexit, car ce ne sera pas une transition douce vers un drachme redonnant de la compétitivité, mais un effondrement des institutions.

Oui, s'ils signent la faillite du pays le mardi, tout le monde pourra ramener son argent le mercredi. Tu crois franchement que ce sera aussi simple que ça: l'argent mettra des années à revenir (s'il revient), pourquoi? parce que la drachme ne va avoir un taux stable dès le mercredi, mais va entrer dans une spirale inflationniste sur du moyen terme. Personne ne voudra changer son argent s'il risque de perdre 20% tous les deux mois. Le temps passera et personne ne ramènera son argent avant un rétablissement de l'économie "de l'intérieur".

Non, c'est le topic Kondratiev : fin de cycle.

Bon, et les plages, elles sont toujours en vente?

http://www.lemonde.fr/planete/(...).html

C'est pour faire un cadeau à ma femme.

Oui, entre 6 et 18 mois.
Car il y a une vie après le défaut.
Suffit de s'intéresser aux précédents : Argentine, Islande, ...

euh, je crois que tu compares des pommes et des poires là

Grèce : Tsipras a repris l’essentiel des propositions de la « troïka »

http://www.lemonde.fr/les-deco(...).html



Mais que s'est il passé pour un tel renversement ?

Que s'est il passé (de nouveau) le 7 ou le 8 juillet qui inverse totalement la situation ?

Une seule chose

Le début de l’implication directe d'Obama dans la négociations et sont règlement comme prévus:

http://cyceon.com/fr/2015/07/0(...)bama/

Apres le "coup de fil" , les américains sont les premiers à annoncer le "retournement" de Tsipras sur leur site de la maison blanche :

https://www.whitehouse.gov/the(...)reece

"The President received an update from Prime Minister Tsipras on his ideas for a path forward between Greece and its creditors."

Vous noterez au passage que Tsipras a d'abord envoyé ses propositions le 7 juillet à la maison blanche pour ensuite les présenter aux chefs d'État européen le 8 juillet et enfin les voir apparaître par écrit le 9 juillet sans surprise sur le contenu

Nota :

Et voila c'est passé comme une lettre à la poste au parlement grec:

"250 députés sur 300 ont soutenu la proposition du gouvernement. 32 ont voté contre et huit se sont abstenus"

"Pour ce qui est des 162 députés de la majorité : huit ce sont abstenus, deux ont voté contre et sept étaient absents, dont l'ancien ministre de l'économie Yanis Varoufakis."

merci Yanis d'etre resté intègre jusqu'au bout

Ça valait bien la peine d'insulter tous ceux qui, au fil de ce topic, ont anticipé un tel résultat. Les supporters des "Tsipras c'est le peuple grec", il ne se couchera jamais, et autres fadaises pourraient peut être faire amende honorable, mais c'est vrai qu'on les entend beaucoup moins ces derniers temps...

En tout cas, Mr Tsipras a eu le courage de prendre les bonnes decisions. Son cheminement a été surprenant, voire déroutant, mais seul le résultat compte finalement. Le fait que la Grèce ait décidé de rester dans la zone Euro est une belle victoire pour tous ceux qui œuvrent a la construction européenne.

Parce qu'elles sont de la même famille.
Et qu'aucune des 2 ne sent le camembert, contrairement à ce qu'affirme les médias mainstream.

Vos analyses font peur, roitelet et john!

La réalité c'est que le nouveau plan présente quelques différences très importantes par rapport au plan présenté la semaine dernière (durée de maturité, plan de relance, limitation des mesures sur quelques secteurs). Mais cela doit dépasser vos capacité d'entendement. Pendant des semaines, on a critiqué l'extrémisme du bolchévique et là, au bord du gouffre, il présente un compromis... Peut-être que vous n'avez rien compris à tout ça?

Ce n'est pas une victoire de Tsipras qui a terrassé tout le monde tout seul, ni une victoire des créanciers qui vont bouffer la Grèce, comme dans les films, c'est juste une légère perspective d'amélioration par rapport à la situation catastrophique actuelle de la Grèce. On est dans la réalité, où les avancées se font par petites concessions. Il n'y a pas de virage à 180° parce que simplement c'était impossible. Parce que la Grèce est intégré dans un ensemble politique complexe avec des enjeux qui dépasse la Grèce, parce que le pays est largement importateur et qu'il ne s'en tirera difficilement tout seul comme a pu le faire (très très relativement) l'Argentine, parce que c'est un pays politiquement fragile une démocratie récente aux portes de l'Europe, parce que la crise n'est pas majoritairement financière mais aussi socio-économique, etc..

dans mon message plus haut, qui ne s'adresse pas à toi, j'indique pourquoi la situation de la Grèce n'a rien à voir avec celle de l'Islande ou de l'Argentine: structure de l'économie, situation politique, nature de la crise: tout est différent

Je suis heureux d'apprendre que l'Allemagne aurait céder sur la restructuration...
T'as des sources à fournir ?