La Grece, sa crise, son peuple

Le GROS probleme francais y est effectivement tres bien identifie:

"On parle beaucoup en France du succès de nos grands groupes. Depuis peu on parle également des start-ups françaises. Mais il est de bon ton de déplorer l'insuffisance des ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire), c'est-à-dire les entreprises comprenant entre 250 et 5 000 salariés. Elles sont par exemple trois fois moins nombreuses qu'en Allemagne, deux fois plus petites, et la moitié seulement sont exportatrices."

Et les raisons egalement:

"Pour les PME, la vie est beaucoup plus difficile. D'abord parce qu'elles n'ont bien souvent pas les même capacités d'optimisation et de contournement des règles fiscales et sociales. Elles payent plus d'impôts et délocalisent moins."

Le probleme vient donc bien de la lourdeur des regles fiscales et sociales qui tuent ceux qui n'ont pas la taille et la technicite pour y echapper. Excellente analyse...

On peut tirer des conclusions très différentes de ce papier. Certains comme toi vont pointer les lourdeurs des règles fiscales et sociales. D'autres les trop grandes facilitées d'optimisation fiscale, de dumping social et de privatisation dans un système libéral dérégulé.

Non, le problème vient du libéralisme. On est dans un système de compétitions où ceux qui peuvent échapper aux règles sont avantagés, et font crever les plus petits.
C'est pas le problème des taxes en elle même.
(la lune et le sage, tout ça tout ça)

Les entreprises allemandes de taille moyenne, responsables des succes economiques de l'Allemagne, dont la competitivite a ete boostee par les reformes Schrorder (social democrate), evoluent-elles dans un pays pratiquant l'optimisation fiscale et le dumping social au sein d'un systeme liberal deregule? Je passe pas mal de temps en Allemagne, et j'en doute fortement...

Ou on peut le prendre dans l'autre sens, que le problème est que les petits n'ont pas accès au même environnement libéral que les gros. Donc il faut libéraliser le système local (français en ce qui nous concerne), CQFD

Comme ça plus personne ne paie d'impots sur ses bénéfices et toute la fortune mondiale se retrouve au luxembourg, brilliant

Mais après je suis d'accord, il y a un gros problème au niveau des PME en France, d'ailleurs on le voit très bien, avec le nombre incessant de PME qui met clef sous porte.

+1

Les réfomes Schröder (en fait les réformes Hartz) s'inscrivent totalement dans une optique libérale, simplification (certains diront casse) du droit du travail (flexibilité, mobilité, baisse de salaire, travail a temps partiel etc.) durcissement des conditions de l'assurance chômage (réduction des indemnités) et des droits sociaux (dans un pays ou il y a peu, il n'y avait pas de salaire minimum, le dumping social a très bien fonctionné). Merkel a continué en faisant des cadeaux fiscaux, en privatisant, en multipliant les partenariats public/privé et en imposant une politique de lutte contre l'inflation qui a fait la fortune des plus privilégiés.
Résultat 10 ans plus tard, 12,5 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté et une natalité préoccupante, c'est certain que le modèle allemand, il donne envie d'être suivi.

http://www.lesechos.fr/monde/e(...)6.php



ça a déjà été fait, Angleterre, E.U, Chili, Argentine etc... ça ne fonctionne pas, quand on donne la possibilité aux "petits" de grandir ils se bouffent en entre eux et c'est encore pire. La seule solution c'est une régulation harmonisée (au moins en Europe)

Et les chinois représentent 99% de la consommation de viande de chien dans le monde .
Désolé mais je ne comprend pas où tu veux en venir… Que l'Europe représente 50% des dépenses sociales, ça nous regarde. Je ne vois pas en quoi une "entité supérieure" aurait à décider de combien doit ou ne doit pas être nos dépenses de santé.
La seule question est : Est-ce qu'on peut rembourser ces dépenses ?

À priori non, pas tant qu'on utilisera des budgets calculés sur une croissance de 5% alors qu'on a même pas 0,5%. Donc obligatoirement il faudra des réformes "libérales".

D'un autre côté comme le fait remarqué l'article du syndiqué sud-rail (Blow Up) si certaines entreprises redistribuaient un peu mieux les profits, les gens pourraient subvenir à leurs besoins (santé, retraite) sans avoir à quémander systématiquement l'aide de l'Etat. Mais ce genre de réforme économique à caractère social curieusement on entend jamais parler venant de Bruxelles.

C'est pas parce qu'on répète une connerie à toutes les échelles qu'elle devient quelque chose d'intelligent.
Benoit a raison : les dés sont pipés.

héhé

C'est tout ce que tu as trouvé comme vanne bidon pour introduire ton homélie libérale digne d'un discours d'Alain Madelin sous la première cohabitation.

c'est pas de moi

Oui je revendique l'appellation ©®™

Oui et du coup je croyais que c'était vrai