Zorzi a écrit :
Tu as connu Mélodies Massacre !
C'était génial ! J'y ai découvert un nombre incroyable d'albums grâce à Lionel, roux hirsute et une crème d'homme, passionné de musique.
Et oui j’ai connu Lionel, ce qui comme tu le sous-entend n’était pas très difficile.
Quand je passais en France, je résidais alors à Caen ; pour tout dire, à deux pas ou presque du Gros Horloge.
Mélodies Massacre évitait une bonne centaine de kilomètres en plus pour aller au ravitaillement disques à Paris. C’était un des convecteurs du rock underground (un peu comme l’
Open Market de Marc Zermati, rue des Lombards...).
Puis, à Rouen, il y avait les concerts, surtout le Studio 44 (par exemple, outre les Dogs, voire les quelques très bons groupes de Rouen, et toute la scène punk/rock anglo-américaine, pour faire bref..., un mémorable -doux euphémisme- concert des Cramps du début, avec Bryan Gregory aux côtés de Lux et d’Ivy).
C’est grâce à Lionel que je possède nombre de pépites discographiques et que j’ai, par exemple, pu être un des premiers à recevoir, avant sa sortie officielle, cet autre disque aussi rare que mémorable (publié aussi à Rouen, justement, tout début 1980, par Jean-Pierre Turmel) avec lequel je photographiai, hier soir, le 1° Dogs : à savoir, l’original numéroté du
«Licht und Blindheit» de Joy Division qui donnait à entendre pour la toute première fois
«Atmosphere» et
«Dead Souls».
Évidemment,
Mélodies Massacre, c’est aussi à la rubrique nécro, ou nostalgie qu’on le retrouve aujourd’hui.
Je suppose que le Studio 44 a suivi le même chemin.
Je ne suis jamais retourné à Rouen, depuis l’installation du grand portrait de Dominique au-dessus de la petite place, près de la rue Massacre et du magasin oublié de Lionel.
Still a sad, sad song.