Je viens de me fendre d'un petit mail à l'intention de leur service de communication :
Monsieur, Madame,
Je vous écrit, et je ne dois pas être le premier, pour me plaindre de la façon dont vous tentez de trouver de nouveaux clients pour votre service de messagerie, le 3239 (vous savez sans doute que France Télécom propose un service similaire et, lui, totalement gratuit). J'ai rédigé une lettre que j'enverrai dès demain à la CNIL, à l'ART et à la DGCCRF, après avoir reçu votre "coup de fil" m'invitant à appeler le 3239 car j'y avais, soit disant, un message. Google étant un outil très pratique, j'ai pu découvrir de pot aux roses avant de devoir payer pour un message virtuel.
Cette pratique est formellement interdite par l'article L34-5 du Code des postes et des communications électroniques :
"Est interdite la prospection directe au moyen d'un automate d'appel (...)utilisant, sous quelque forme que ce soit, les coordonnées d'une personne physique qui n'a pas exprimé son consentement préalable à recevoir des prospections directes par ce moyen."
Je tiens à vous faire part enfin du vif intérêt que suscite chez moi cette pratique. Un intérêt tout professionnel, étant journaliste au sein d'un quotidien national. Vous comprendrez donc que je n'hésiterai pas à vous recontacter afin que vous puissiez me fournir quelques explications sur vos méthodes, ce afin d'équilibrer le propos d'un article qui, si je l'écrivais dès aujourd'hui, ne plaiderait guère en votre faveur.
Cordialement.