Le bravo du jour

Rappel du dernier message de la page précédente :
Biosmog
  • Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
J07 a écrit :
Je pense que tant qu'on continuera à voter pour des gens qui soutiennent les multinationales qui pillent l'Afrique et encouragent les guerres style Lybie il ne faudra pas s'étonner de voir arriver des migrants en Europe.


Oui, exactement. Mais quand on ne voit pas plus loin que le bout de son nez, la menace, c'est le migrant.
Vous battez pas, je vous aime tous
BluesBarbu
Biosmog a écrit :
C'est un peu le propre des fachos, comme on dit communément, de vouloir décider qui va où et quels sont les mœurs que chacun doit avoir. Tu ne me connais pas, je te le rappelle, mais toi par contre, tu te dévoiles de plus en plus clairement dans tes messages bêtes et haineux.


Facho, bête, haineux.

En ajoutant "nauséabond" et "bas du front" tu pouvais compléter ta grille de Bingo

Les gens votent pour Trump ou Salvini par désespoir et parce qu'ils en ont marre d'être pris pour des cons par des gens de ton calibre qui décident pour eux tout en les traitant de ploucs, d'imbéciles, d'intolérants.

Décider qui va où et quelles sont les moeurs, est ce la liberté d'un peuple souverain dans un état souverain ou la liberté s'arrêtent aux jugement de valeurs des gauchistes
Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
MIA WALLACE a écrit :
c'est vrai que dire que les grands pères des français ont été des tortionnaires en Algérie ce n'est ni bête ni haineux (ni surement raciste !)

j'adore ce forum


Alors tu expliqueras à ton président qu'il est bête, haineux et sûrement raciste. Il sera très content de discuter avec un administré ayant une ironie aussi rafraichissante

Vous battez pas, je vous aime tous
J07
  • Special Cool utilisateur
  • #1548
  • Publié par
    J07
    le
Biosmog a écrit :
J07 a écrit :
Je pense que tant qu'on continuera à voter pour des gens qui soutiennent les multinationales qui pillent l'Afrique et encouragent les guerres style Lybie il ne faudra pas s'étonner de voir arriver des migrants en Europe.


Oui, exactement. Mais quand on ne voit pas plus loin que le bout de son nez, la menace, c'est le migrant.


Ben justement, les gens ne votent pas forcément populiste par haine des migrants, mais parce qu'ils ont bien compris que la situation continuera d'empirer s'ils continuent de voter pour les responsables de la situation. C'est plus intéressant d'analyser le problème et d'essayer de trouver des solutions que de simplement traiter ces gens respectables de cons à mon avis.
Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
BluesBarbu a écrit :

Décider qui va où et quelles sont les moeurs, est ce la liberté d'un peuple souverain dans un état souverain ou la liberté s'arrêtent aux jugement de valeurs des gauchistes


Quel galimatias! T'as les bons mots-clé mais ils ne sont pas dans l'ordre.
Vous battez pas, je vous aime tous
Saddakoh
On en est au même point depuis des décennies quasiment, et la seule chose trouvée est de critiquer le vote populiste qui monte, sans chercher de réponse à apporter aux votants.

Je ne crois pas que dire aux gens qu'ils sont cons et ne comprennent pas est la solution (même si c'est vrai).
Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
J07 a écrit :
Biosmog a écrit :
J07 a écrit :
Je pense que tant qu'on continuera à voter pour des gens qui soutiennent les multinationales qui pillent l'Afrique et encouragent les guerres style Lybie il ne faudra pas s'étonner de voir arriver des migrants en Europe.


Oui, exactement. Mais quand on ne voit pas plus loin que le bout de son nez, la menace, c'est le migrant.


Ben justement, les gens ne votent pas forcément populiste par haine des migrants, mais parce qu'ils ont bien compris que la situation continuera d'empirer s'ils continuent de voter pour les responsables de la situation. C'est plus intéressant d'analyser le problème et d'essayer de trouver des solutions que de simplement traiter ces gens respectables de cons à mon avis.


Où ils sont cons, les électeurs d'extrême-droite, c'est qu'il suffit d'ouvrir wikipedia pour se rendre compte que tous ces politiciens populistes, tous quasiment sans exception, sont pétés de tunes. Quand je dis pétés de tunes, je parle de grandes fortunes pas de simples et modestes millionnaires comme les cumulards de gauche. C'est vraiment leur point commun: grandes familles, grands industriels, etc. Étonnant pour des représentants autopromus du peuple, non?
A partir de là, on peut commencer à se méfier. Et en cherchant, on voit que ces politiques ne cherchent pas du tout à se désengager du post-colonialisme. Tout au contraire même.
Vous battez pas, je vous aime tous
Blow Up
BluesBarbu a écrit :

Décider qui va où et quelles sont les moeurs, est ce la liberté d'un peuple souverain dans un état souverain


Oui, c'est ce que le peuple souverain allemand a fait en 1933 (merde on est pas vendredi )
BluesBarbu
Et le jour dédié au sophisme c'est quand
jules_albert
le grand problème des gauchistes est leur aveuglement complice envers des politiques qui oeuvrent au maintien du système capitalo-industriel, tout en se drapant dans une supériorité morale factice.

que ce soit dans sa version parlementaire bourgeoise ou dans sa version bureaucratique dictatoriale, la gauche a de façon constante été au service du maintien de l'ordre, du capital et de la société de classes.

c'est la gauche qui facilite l'arrivée au pouvoir de d'hitler (financé par le grand capital) après avoir écrasé dans le sang la révolution spartakiste.

c'est l'ensemble de la gauche espagnole qui préfère voir franco gagner la guerre plutôt que subir la victoire de la révolution ouvrière qui aurait mis fin à leurs privilèges de bureaucrates.

c'est la gauche qui usurpe la révolution russe et la transforme en dictature de parti.

c'est la gauche qui en 1918 se range du côté du maintien de l'ordre établi et massacre rosa luxemburg.

ce sont les gauchistes qui ont cassé l'esprit révolutionnaire de mai 68 en l'infectant d'idéologie et de militantisme sacrificiel.


gauche et droite ont cherché à maintenir en place le système capitalo-industriel et sa structure de contrôle bureaucratique : communisme d'état et capitalisme libéral étaient deux modes de gestion du capital en concurrence pour la conquête des marchés, mais ils ont toujours été complices à l'heure de maintenir l'ordre lorsque la révolution menaçait.

dans chacun des deux camps, toute opposition s'est trouvée détournée vers le mode de gestion de l'autre camp : salariés du bloc stalinien englués dans l'admiration béate du "libéralisme occidental" et ouvriers des banlieues rouges européennes encadrés par les staliniens.

michel bounan : "Les historiens ont appelé "guerre froide" ce contrôle de la guerre sociale par la tenaille de la machine froide et s'est achevée par une victoire complète de la contre-révolution qui avait commencé en Allemagne dans les derniers combats de la première guerre mondiale. [...] Les révolutions allemande et italienne avaient été écrasées dans le sang et dans le mensonge, les soviets de Russie étaient contrôlés par une nouvelle classe dirigeante responsable, et partout ailleurs l'agitation sociale était canalisée dans des revendications salariales qui convenaient parfaitement à la nouvelle production." - L'art de Céline et son temps

sur l'apparition de la classe moyenne dont la fausse conscience empêche toute lutte véritable : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf


sur le rôle de la classe moyenne dans l'arrivée d'hitler au pouvoir : https://www.lesbelleslettres.c(...)loyes
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
numero27
C’est nul pour nager avec l’eau qui va s’engouffrer, c’est nul pour bronzer , mais ça me plaît bien !
"L'équitation n'est pas végane. Il ne s'agit pas seulement de ne pas faire souffrir les animaux, mais de ne pas les utiliser, ce qui est le cas. Une vraie interaction serait qu'un cheval sauvage vienne te voir de lui même, avec éventuellement un petit travail d'approche préalable, sans le brusquer, comme le renard et le petit prince."
Redstein
Le voile est sexiste et obscurantiste : l'appel de 101 musulman(e)s de France

Citation:
Il est grand temps que nos compatriotes sachent que le port du voile ne fait pas l'unanimité, chez "les" musulmans. Il ne relève pas du culte, contrairement au jeûne du Ramadan ou aux cinq prières quotidiennes. Il n'est pas un "signe religieux" puisque l'islam réprouve tout fétichisme matériel. L'islam se vit dans le cœur, pas sur la tête. D'ailleurs, "les" musulmans, cela n'existe pas. Il y a DES musulmans, DES pratiques, DES interprétations, et DES convictions. Ces clivages et oppositions existent depuis le VIIe siècle.

Nous, signataires de ce texte, affirmons haut et fort que le port du voile est le signe ostentatoire d'une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c'est stigmatiser leur présence dans l'espace public. Faire d'elles des citoyennes assignées à la scandaleuse identité de "subordonnées au désir supposé des hommes". Or, notre beau pays lutte pour aller vers toujours plus d'égalité entre les sexes. Le sexisme et la diabolisation du corps des femmes sont contraires à nos idéaux.



Citation:
DES musulmans veulent figer l'islam dans le paradigme du VIIe siècle, celui du désert arabique, en y greffant le port d'un voile, par ailleurs inexistant dans le Coran. Ces musulmans donnent une telle importance à cet accessoire sexiste créé dans l'Antiquité, qu'ils en ont quasiment fait le 6ème pilier de l'islam.


Ces musulmans ne sont pas, et ne seront jamais LES musulmans. Ils ne sont que DES musulmans qui, par leur affichage, sont plus visibles que les autres.

Nous avons décidé de faire entendre notre voix, car les événements nous obligent à prendre nos responsabilités. Nous ne pouvons plus rester spectateurs lointains et désabusés d'un débat qui a tant d'importance. Nous estimons qu'il est de notre devoir de faire savoir à tous nos compatriotes, que la question du voile est un sujet de discorde, à l'intérieur-même des écoles juridiques sunnites officielles.

Alors de grâce, soutenez les Françaises et les Français de confession ou de culture musulmane qui se battent contre cette terrible vague néoconservatrice, venue des pays du Golfe arabo-persique, il y a 30 ans. Ne confondez plus CES musulmans orthodoxes, qui prônent le sexisme par le port du voile, réflexe bien plus identitaire que religieux, avec tous LES musulmans.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Blow Up
Scorsese à propos des blockbusters médiocres de Marvel ou Disney, qui ont plus à voir avec des produits publicitaires franchisés et markètés pour faire du fric, qu'avec du cinéma.

C'est long (traduit avec des fautes), mais c'est bon.



Citation:
« Quand j’étais en Angleterre au début du mois d’octobre, j’ai donné une interview à Empire magazine. On m’a posé une question sur les films Marvel. J’y ai répondu. J’ai dit que j’avais essayé d’en regarder quelques uns et qu’ils n’étaient pas pour moi, qu’ils me semblaient plus proches des parcs d’attraction que des films tels que je les ai connu et aimé au cours de ma vie, et qu’au final je ne pensais pas que c’était du cinéma.

Certaines personnes ont pris la dernière partie de ma réponse comme une insulte, ou comme une preuve de ma haine anti-Marvel. Si quelqu’un est tenté d’interpréter mes mots à cette lumière, il n’y a rien que je puisse y faire.

Beaucoup de films de franchise sont fait par des gens possédant un talent et un sens artistique considérables. Ca se voit à l’écran. Le fait que les films eux-mêmes ne m’intéressent pas relève du goût personnel et du tempérament. Je sais que si j’étais plus jeune, si j’avais grandi plus tard, je serais sans doute excité par ces films, et peut-être que j’aurais envie d’en réaliser un moi-même. Mais j’ai grandi quand j’ai grandi et j’ai développé un sens des films (ce qu’ils étaient et ce qu’ils pouvaient être) aussi éloignés de l’univers Marvel que ne peut l’être la Terre par rapport à Alpha du Centaure.

Pour moi, pour les réalisateurs que j’apprécie et que je respecte, pour mes amis qui ont commencé à faire des films à la même époque que moi, le cinéma était une histoire de révélation (révélation esthétique, émotionnelle et spirituelle). Il s’agissait de personnages, de la complexité des gens et leurs contradictions, et parfois leurs natures paradoxales, la façon dont ils peuvent se blesser et s’aimer les uns les autres et se retrouver soudainement face à eux-mêmes.

Il s’agissait de confronter l’inattendu à l’écran et dans la vie où il est dramatisé et interprété, et d’élargir le sentiment de ce qui est possible dans cette forme d’art.

Et c’était la clé pour nous : c’était une forme d’art. Il y avait des débats autour de ça à l’époque, donc on a défendu le fait que le cinéma soit l’égal de la littérature, de la musique ou de la danse. Et on a fini par comprendre que l’art pouvait se trouver dans bien des endroits et bien des formes – dans J'ai vécu l'enfer de Corée (The Steel Helmet) de Samuel Fuller et Persona d’Ingmar Bergman, dans Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather) de Stanley Donen et Gene Kelly et dans Scorpio Rising de Kenneth Anger, dans Vivre sa vie de Jean-Luc Godard et À bout portant (The Killers) de Don Siegel.

Ou dans les films d’Alfred Hitchcock – je suppose qu’on peut dire que Hitchcock était une franchise en soi. Ou qu’il était notre franchise. Chaque nouveau film de Hitchcock était un évènement. Se retrouver dans une salle pleine d’un vieux cinéma en train de regarder Fenêtre sur cours était une expérience extraordinaire. C’était un évènement créé par l’alchimie entre le public et le film lui-même, et c’était électrisant.

Et d’une certaine manière, les films de Hitchcock étaient aussi des comme des parcs d’attraction. Je pense à L'Inconnu du Nord-Express (Strangers on a Train), dont le final se déroule dans un manège, et Psychose, que j’ai vu lors d’une séance de minuit le jour de sa sortie, une expérience que je n’oublierai jamais. Les gens venaient pour être surpris et être heureux, et ils n’étaient pas déçus.

60 ou 70 ans plus tard, on regarde toujours ses films en s’émerveillant. Mais est-ce qu’on y retourne pour les frissons et les chocs ? Je ne le pense pas. Les décors de La Mort aux trousses sont incroyables, mais ils ne seraient qu’une succession de compositions dynamiques et élégantes et de coupes sans les émotions douloureuses qui sont au centre de l’histoire ou l’absolu perdition du personnage de Cary Grant.

Le climax de L’Inconnu du Nord-Express est une prouesse, mais c’est l’interaction entre les deux personnages principaux et la performance profondément dérangeante de Robert Walker qui résonnent encore aujourd’hui.

Certains dissent que tous les films de Hitchcock se ressemblent, et c’est peut-être vrai – Hitchcock lui-même se posait la question. Mais la ressemblance des films de franchise d’aujourd’hui est d’un tout autre niveau. Beaucoup des éléments qui définissent le cinéma tel que je le connais se retrouvent dans les films Marvel. Ce qu’on n’y trouve pas, c’est la révélation, le mystère, ou un véritable danger émotionnel. Rien n’est en danger. Les films sont faits pour satisfaire des demandes bien précises, et ils sont conçus comme des variations autour d’un nombre de thèmes fini.

On appelle ça des suites, mais en réalité ce sont des remake, et tout ce qu’il y a dedans a été officiellement autorisé parce qu’on ne peut pas faire autrement. C’est la nature d’un film de franchise moderne : études de marché, tests auprès du public, validations, modifications, nouvelles validations, et nouvelles modifications jusqu’à ce que ce soit prêt à être consommé.

Une autre façon de la dire, c’est qu’ils sont à l’opposé des films de Paul Thomas Anderson ou Claire Denis ou Spike Lee ou Ari Aster or Kathryn Bigelow or Wes Anderson. Quand je regarde le film d’un de ses réalisateurs, je sais que je vais voir quelque chose d’absolument nouveau et vivre une expérience inattendue et peut-être indicible. Ma vision de ce qu’il est possible de faire quand on raconte une histoire avec des images animées va être étendue.

Donc, vous vous demandez peut-être, quel est le problème ? Pourquoi ne pas laisser les films de super-héros et les autres films de franchise tranquille ? La raison est simple. Dans beaucoup d’endroits dans ce pays et autour du monde, les films de franchise sont désormais le choix principal quand vous choisissez d’aller voir quelque chose sur grand écran. C’est un temps périlleux pour l’expérience cinéma, et il y a de moins en moins de salles indépendantes. L’équation s’est retournée et le streaming est devenu le premier canal de distribution. Cela dit, je ne connais pas un réalisateur qui ne veut pas créer des films pour le grand écran, qui soient projetés en salle devant un public.

Moi compris, et je parle en tant que personne qui vient de terminer un film pour Netflix. Ils, personne d’autre, nous ont permis de faire The Irishman comme il devait l’être, et pour ça je serai toujours reconnaissant. Le film sort aussi en salle, ce qui est génial. Aurais-je souhaité que le film sorte sur plus d’écrans et sur une période plus longue ? Bien sûr. Mais peut importe avec qui vous faites vos films, le fait est que les écrans de la plupart des multiplexes sont occupés par les films de franchise.

Et si vous me dites que c’est tout simplement une question d’offre et de demande et de donner aux gens ce qu’ils veulent, je ne vais pas être d’accord. On en revient à l’oeuf et la poule. Si on donne aux gens un seul type de chose et qu’on ne vend qu’un seul type de chose, évidemment que le public demandera toujours plus de cette unique type de chose.

Mais, vous me direz, ils peuvent rentrer chez eux ce qu’ils veulent sur Netflix, iTunes ou Hulu ? Bien sûr, partout sauf sur grand écran, là où le ou la réalisatrice avait prévu de monter son film.

Au cours des 20 dernières années, comme nous le savons tous, le business du cinéma a changé à tous points de vue. Mais le changement le plus triste changement s’est opéré tranquillement et à l’abri des regards : la disparition, graduelle mais certaine du risque. Beaucoup de films aujourd’hui sont des produits parfaitement conçus pour une consommation immédiate. Nombre d’entre eux ont été bien conçus par des équipe de gens talentueux. Mais ils leur manque quelque chose d’essentiel au cinéma : la vision unificatrice d’un artiste. Parce que, bien sûr, l’artiste est le facteur le plus risqué qui soit.

Je n’insinue surtout pas que les films devrait être une forme d’art subventionné, où qu’ils l’ont jamais été. Quand le système des studios à Hollywood était encore vivant et en bonne santé, la tension entre les artistes et les dirigeants étaient constante et intense, mais c’était une tension productive qui nous a offert quelques uns des plus grands films jamais réalisés, pour reprendre les mots de Bob Dylan, les meilleurs d’entre eux étaient « héroïques et visionnaires ».

Aujourd’hui, cette tension a disparu, et certaines personnes dans ce business sont totalement indifférents à la question de l’art et à la prise en compte de l’histoire du cinéma, ce qui est à la fois dédaigneux et confiscatoire : une combinaison létale. La situation, malheureusement, c’est ce que nous avons maintenant deux champs séparés distinctement : d’un côté le divertissement audiovisuel mondial, de l’autre le cinéma. Ils se croisent encore de temps en temps, mais ça devient de plus en plus rare. Et je crains que la domination financière de l’un est utilisée pour marginaliser et même rabaisser l’existence de l’autre.

Pour quiconque rêve de faire des films ou commence tout juste, la situation actuellement est brutale et inhospitalière pour l’art. Et le simple fait d’écrire ces mots me remplit d’une terrible tristesse. »
Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #1559
  • Publié par
    Lao
    le
Blow Up a écrit :
Scorsese à propos des blockbusters médiocres de Marvel ou Disney, qui ont plus à voir avec des produits publicitaires franchisés et markètés pour faire du fric, qu'avec du cinéma.

C'est long (traduit avec des fautes), mais c'est bon.

Citation:
« .............
Et si vous me dites que c’est tout simplement une question d’offre et de demande et de donner aux gens ce qu’ils veulent, je ne vais pas être d’accord. On en revient à l’oeuf et la poule. Si on donne aux gens un seul type de chose et qu’on ne vend qu’un seul type de chose, évidemment que le public demandera toujours plus de cette unique type de chose.
........»

Tant que l'industrie produira des merdes, elle fera tout pour les vendre.
Ca dépasse largement le cadre du cinéma.

En ce moment sur backstage...