Le Mariage Homosexuel...

Rappel du dernier message de la page précédente :
The Trout
“The type of cap is not as important as the value of the cap, for guitar. In an Amp, your cap type is much more important, as the signal is being passed through the cap all the time. In a guitar, you’re not hearing the cap itself, you’re hearing what the cap is impeding”. Lindy Fralin
numero27
Doctor Robert a écrit :

http://www.youtube.co/watch?v=(...)SofWA

Cette nana est un trésor national.

Écoutez-la, sky, numero27, kiff et les autres anti de bonne volonté


Bon déjà je ne suis pas contre le mariage gay, mais je suis pour la préférence à l'adoption aux couples hétérosexuels en age de procréer par rapport aux demandeurs celibataires ou juste seuls, aux couples agés ou aux homosexuels. Je pense que dans un couple equilibré la complementarité homme/femme est bénéfique à l'enfant c'est pour celà que je rejette l'argument ennoncé par Mme Badinter concernant l'exemple des couples hetero toxiques qui font des enfants par inconscience et finissent par les delaisser car quand il s'agit d'adoption, ces couples là ont très peu de chance de chercher à avoir une accreditation et encore moins de l'obtenir, alors comparons ce qui est comparable, ça me parait mieux.

Ensuite, un point qui me fait vraiment mais vraiment tiquer c'est quand elle dit : "l'instinct maternel est un mythe" c'est evidemment archi faux, que la femme ne se limite pas à un animal fonctionnant à l'instinct soit, que son instinct ne suffise pas a en faire une mère exemplaire soit, mais nier que l'instinct maternel prend aux tripes la majorité des femmes quand elles ont un enfant c'est une malhonneteté ou une erreur au choix.
De même on ne peut pas nier l'instinct qui lie l'enfant à sa mère en très bas age c'est une question de survie, et ce lien perdure dans les jeunes années ce qui fait que l'enfant à un lien fort avec la femme qui s'occupe d'elle.
( entre parenthèse En tant que papa moderne m'occupant beaucoup de mes enfants je pourrai presque me plaindre de cette difference de statut que nous accorde nos enfants). C'est pour ça entre autre que je trouve dommage, même si ce n'est pas vital ou essentiel de casser ce lien en laissant l'adopté à un couple sans femme qui pourra continuer ce lien maternel.
Je pense donc que pour Badinter cette negation de l'instinct maternel justifie la GPA. je pense qu'elle nie par la même occasion l'instinct de l'enfant et donc de la violence qui consiste à être abandonné, je pense qu'elle nie aussi la violence pour les enfants de la mère porteuse de voir sa mère abandonner son frere.
Je suis absolument d'accord sur la majorité des points qu'elle aborde dans son exposé (pas tous on a pigé) mais la GPA, la non pour moi ça va pas passer, pour le coup là dessus je vais être vraiment borné.
"L'équitation n'est pas végane. Il ne s'agit pas seulement de ne pas faire souffrir les animaux, mais de ne pas les utiliser, ce qui est le cas. Une vraie interaction serait qu'un cheval sauvage vienne te voir de lui même, avec éventuellement un petit travail d'approche préalable, sans le brusquer, comme le renard et le petit prince."
Citation:
nier que l'instinct maternel prend aux tripes la majorité des femmes quand elles ont un enfant c'est une malhonneteté ou une erreur au choix.


On fait quoi de l'accouchement sous X ou l'abandon ?
cold
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CaptainOliv a écrit :
Par contre, quelqu'un peut il m'expliquer (bisrice?) comment la communauté chrétienne peut venir remettre en question quelque chose qui est de l'ordre de la législation et donc de l'état ?


On parle d'une loi là, pas d'autre chose.
On parle de droits non ?

La France n'a t elle pas séparé l'Eglise de l'état par le passé ?

De plus, seconde question, comment (sauf erreur de ma part) la communauté chrétienne peut venir faire la morale à l'ensemble de la population française sachant que sa propre religion est basée sur :

- Une immaculée conception (on peut faire l'allégorie à la PMA) faite par un ange gabriel, qui vient inséminer une vierge qui n'avait rien demandé (viol ?!)
- La naissance d'un enfant qui a deux pères (né d'un adultère?) un inexistant, et un second étant un "bo père".

- La mort de l'enfant qui a été lâché par son padré... Il est aussi fait mention dans certains cas, que le christ aurait renié Dieu avant de mourir...

Bref ... j me demande comment la religion peut elle venir tenter de moraliser un pays laïque sur une question de droit.


C'est tout l'imbroglio des 3 grandes religions. Leur texte officiel est un tel micmac !
Un coup Dieu est amour, l'autre coup Dieu ordonne de tuer les mécréants...
Les religions sont des paradoxes ambulants donc cherche pas une once de rationalité dans leurs revendications.
cold a écrit :
CaptainOliv a écrit :
Par contre, quelqu'un peut il m'expliquer (bisrice?) comment la communauté chrétienne peut venir remettre en question quelque chose qui est de l'ordre de la législation et donc de l'état ?


On parle d'une loi là, pas d'autre chose.
On parle de droits non ?

La France n'a t elle pas séparé l'Eglise de l'état par le passé ?

De plus, seconde question, comment (sauf erreur de ma part) la communauté chrétienne peut venir faire la morale à l'ensemble de la population française sachant que sa propre religion est basée sur :

- Une immaculée conception (on peut faire l'allégorie à la PMA) faite par un ange gabriel, qui vient inséminer une vierge qui n'avait rien demandé (viol ?!)
- La naissance d'un enfant qui a deux pères (né d'un adultère?) un inexistant, et un second étant un "bo père".

- La mort de l'enfant qui a été lâché par son padré... Il est aussi fait mention dans certains cas, que le christ aurait renié Dieu avant de mourir...

Bref ... j me demande comment la religion peut elle venir tenter de moraliser un pays laïque sur une question de droit.


C'est tout l'imbroglio des 3 grandes religions. Leur texte officiel est un tel micmac !
Un coup Dieu est amour, l'autre coup Dieu ordonne de tuer les mécréants...
Les religions sont des paradoxes ambulants donc cherche pas une once de rationalité dans leurs revendications.


D’où le fait que je considère PI comme un très bon film concernant ce sujet là. (paradoxe des religions et "que croire ?".
numero27
CaptainOliv a écrit :
Citation:
nier que l'instinct maternel prend aux tripes la majorité des femmes quand elles ont un enfant c'est une malhonneteté ou une erreur au choix.


On fait quoi de l'accouchement sous X ou l'abandon ?


je l'ai déjà dit ça ne suffit pas toujours ce n'est pas la seule donnée. Mais un enfant humain, ce n'est pas un poisson qui fout le camp dès qu'il sort de l'oeuf. Sa survie dépend de ce lien instinctif avec sa mère, il est dépendant pendant très longtemps, l'homme est probablement "l'animal" sur terre qui reste dependant de sa mère le plus longtemps, si il n'y a pas un minimum d'instinct de le proteger et de le nourrir il n'y aurait plus d'humain sur cette planete depuis bien longtemps (au moins 2,5 millions d'années). ça me parait tellement évident que je me demande comment on peut en douter.
"L'équitation n'est pas végane. Il ne s'agit pas seulement de ne pas faire souffrir les animaux, mais de ne pas les utiliser, ce qui est le cas. Une vraie interaction serait qu'un cheval sauvage vienne te voir de lui même, avec éventuellement un petit travail d'approche préalable, sans le brusquer, comme le renard et le petit prince."
Redstein
CaptainOliv a écrit :
Citation:
nier que l'instinct maternel prend aux tripes la majorité des femmes quand elles ont un enfant c'est une malhonneteté ou une erreur au choix.


On fait quoi de l'accouchement sous X ou l'abandon ?


Rien à voir avec un instinct : c'est un mélange d'émotions induites par le conditionnement social, le narcissisme de la mère et la fierté/l'étonnement d'être le canal par lequel vient au monde ce qu'elle est parfaitement fondée à considérer comme un prodige.

Après vient (ou pas) l'engagement envers le mouflet, mais c'est une autre histoire.


Tiens, cet article de Danièle Hervieu-Léger analyse avec pénétration les gesticulations actuelles des curetons :

Citation:
Dans le débat sur le mariage pour tous, il n'est pas étonnant que l'Eglise catholique fasse entendre sa voix. Le soin qu'elle prend d'éviter toute référence à un interdit religieux l'est davantage. Pour récuser l'idée du mariage homosexuel, l'Eglise invoque en effet une "anthropologie" que son "expertise en humanité" lui donne titre à adresser à tous les hommes, et non à ses seuls fidèles. Le noyau de ce message universel est l'affirmation selon laquelle la famille conjugale - constituée d'un père (mâle), d'une mère (femelle) et des enfants qu'ils procréent ensemble - est la seule institution naturelle susceptible de fournir au lien entre conjoints, parents et enfants, les conditions de son accomplissement.

En dotant cette définition de la famille d'une validité "anthropologique" invariante, l'Eglise défend en réalité un modèle de la famille qu'elle a elle-même produit. Elle a commencé de mettre en forme ce modèle dès les premiers temps du christianisme, en combattant le modèle romain de la famille qui s'opposait au développement de ses entreprises spirituelles et matérielles, et en faisant du consentement des deux époux le fondement même du mariage.

Dans ce modèle chrétien du mariage - stabilisé au tournant des XIIe-XIIIe siècles -, le vouloir divin est supposé s'exprimer dans un ordre de la nature assignant l'union à la procréation et préservant le principe de la soumission de la femme à l'homme. Ce serait faire un mauvais procès à l'Eglise que d'occulter l'importance qu'a eue ce modèle dans la protection des droits des personnes et la montée d'un idéal du couple fondé sur la qualité affective de la relation entre les conjoints. Mais la torsion opérée en en faisant la référence indépassable de toute conjugalité humaine n'en est rendue que plus palpable.

Car cette anthropologie produite par l'Eglise entre en conflit avec tout ce que les anthropologues décrivent au contraire de la variabilité des modèles d'organisation de la famille et de la parenté dans le temps et l'espace. Dans son effort pour tenir à distance la relativisation du modèle familial européen induit par ce constat, l'Eglise ne recourt pas seulement à l'adjuvant d'un savoir psychanalytique lui-même constitué en référence à ce modèle.

Elle trouve aussi, dans l'hommage appuyé rendu au code civil, un moyen d'apporter un surplus de légitimation séculière à son opposition à toute évolution de la définition juridique du mariage. La chose est inattendue si l'on se souvient de l'hostilité qu'elle manifesta en son temps à l'établissement du mariage civil. Mais ce grand ralliement s'explique si l'on se souvient que le code Napoléon, qui a éliminé la référence directe à Dieu, n'en a pas moins arrêté la sécularisation au seuil de la famille : en substituant à l'ordre fondé en Dieu l'ordre non moins sacré de la "nature", le droit s'est fait lui-même le garant de l'ordre immuable assignant aux hommes et aux femmes des rôles différents et inégaux par nature.

La référence préservée à l'ordre non institué de la nature a permis d'affirmer le caractère "perpétuel par destination" du mariage et d'interdire le divorce. Cette reconduction séculière du mariage chrétien opérée par le droit a contribué à préserver, par-delà la laïcisation des institutions et la sécularisation des consciences, l'ancrage culturel de l'Eglise dans une société dans laquelle elle était déboutée de sa prétention à dire la loi au nom de Dieu sur le terrain du politique : le terrain de la famille demeurait en effet le seul sur lequel elle pouvait continuer de combattre la problématique moderne de l'autonomie de l'individu-sujet.

Si la question du mariage homosexuel peut être considérée comme le lieu géométrique de l'exculturation de l'Eglise catholique dans la société française, c'est que trois mouvements convergent en ce point pour dissoudre ce qui restait d'affinité élective entre les problématiques catholique et séculière du mariage et de la famille.

Le premier de ces mouvements est l'extension de la revendication démocratique hors de la seule sphère politique : une revendication qui atteint la sphère de l'intimité conjugale et familiale, fait valoir les droits imprescriptibles de l'individu par rapport à toute loi donnée d'en haut (celle de Dieu ou celle de la nature) et récuse toutes les inégalités fondées en nature entre les sexes. De ce point de vue, la reconnaissance juridique du couple homosexuel s'inscrit dans le mouvement qui - de la réforme du divorce à la libéralisation de la contraception et de l'avortement, de la redéfinition de l'autorité parentale à l'ouverture de l'adoption aux célibataires - a fait entrer la problématique de l'autonomie et de l'égalité des individus dans la sphère privée.

Cette expulsion progressive de la nature hors de la sphère du droit est elle-même rendue irréversible par un second mouvement, qui est la remise en question de l'assimilation, acquise au XIXe siècle, entre l'ordre de la nature et l'ordre biologique. Cette assimilation de la "famille naturelle" à la "famille biologique" s'est inscrite dans la pratique administrative et dans le droit.

Du côté de l'Eglise, le même processus de biologisation a abouti, en fonction de l'équivalence établie entre ordre de la nature et vouloir divin, à faire coïncider de la façon la plus surprenante la problématique théologique ancienne de la "loi naturelle" avec l'ordre des "lois de la nature" découvertes par la science. Ce télescopage demeure au principe de la sacralisation de la physiologie qui marque les argumentaires pontificaux en matière d'interdit de la contraception ou de la procréation médicalement assistée. Mais, au début du XXIe siècle, c'est la science elle-même qui conteste l'objectivité de ces "lois de la nature".

La nature n'est plus un "ordre" : elle est un système complexe qui conjugue actions et rétroactions, régularités et aléas. Cette nouvelle approche fait voler en éclats les jeux d'équivalence entre naturalité et sacralité dont l'Eglise a armé son discours normatif sur toutes les questions touchant à la sexualité et à la procréation. Lui reste donc, comme seule légitimation exogène et "scientifique" d'un système d'interdits qui fait de moins en moins sens dans la culture contemporaine, le recours intensif et désespéré à la science des psychanalystes, recours plus précaire et sujet à contradiction, on s'en rend compte, que les "lois" de l'ancienne biologie.

La fragilité des nouveaux montages sous caution psychanalytique par lesquels l'Eglise fonde en absoluité sa discipline des corps est mise en lumière par les évolutions de la famille conjugale elle-même. Car l'avènement de la "famille relationnelle" a, en un peu plus d'un demi-siècle, fait prévaloir le primat de la relation entre les individus sur le système des positions sociales gagées sur les différences "naturelles" entre les sexes et les âges.

Le coeur de cette révolution, dans laquelle la maîtrise de la fécondité a une part immense, est le découplage entre le mariage et la filiation, et la pluralisation corrélative des modèles familiaux composés et recomposés. Le droit de la famille a homologué ce fait majeur et incontournable : ce n'est plus désormais le mariage qui fait le couple, c'est le couple qui fait le mariage.

Ces trois mouvements - égalité des droits jusque dans l'intime, déconstruction de l'ordre supposé de la nature, légitimité de l'institution désormais fondée dans la relation des individus - cristallisent ensemble en une exigence irrépressible : celle de la reconnaissance du mariage entre personnes de même sexe, et de leur droit, en adoptant, de fonder une famille. Face à cette exigence, les argumentaires mobilisés par l'Eglise - fin de la civilisation, perte des repères fondateurs de l'humain, menace de dissolution de la cellule familiale, indifférenciation des sexes, etc. - sont les mêmes que ceux qui furent mobilisés, en leur temps, pour critiquer l'engagement professionnel des femmes hors du foyer domestique ou combattre l'instauration du divorce par consentement mutuel.

Il est peu probable que l'Eglise puisse, avec ce type d'armes, endiguer le cours des évolutions. Aujourd'hui, ou demain, l'évidence du mariage homosexuel finira par s'imposer, en France comme dans toutes les sociétés démocratiques. Le problème n'est pas de savoir si l'Eglise "perdra" : elle a - beaucoup en son sein, et jusque dans sa hiérarchie, le savent - déjà perdu.

Le problème le plus crucial qu'elle doit affronter est celui de sa propre capacité à produire un discours susceptible d'être entendu sur le terrain même des interrogations qui travaillent la scène révolutionnée de la relation conjugale, de la parentalité et du lien familial. Celui, par exemple, de la reconnaissance due à la singularité irréductible de chaque individu, par-delà la configuration amoureuse - hétérosexuelle ou homosexuelle - dans laquelle il est engagé.

Celui, encore, de l'adoption, qui, de parent pauvre de la filiation qu'elle était, pourrait bien devenir au contraire le paradigme de toute parentalité, dans une société, où quelle que soit la façon dont on le fait, le choix d'"adopter son enfant", et donc de s'engager à son endroit, constitue le seul rempart contre les perversions possibles du "droit à avoir un enfant", qui ne guettent pas moins les couples hétérosexuels que les couples homosexuels.

Sur ces différents terrains, une parole adressée à des libertés est attendue. Le mariage homosexuel n'est certainement pas la fin de la civilisation. Le fait qu'il puisse constituer, si l'Eglise n'a pas d'autre propos que celui de l'interdit, un jalon aussi dramatique que le fut l'encyclique Humanae Vitae en 1968 sur le chemin de la fin du catholicisme en France n'est pas une hypothèse d'école.



Et pour celles et ceux qui l'auraient ratée, la démonstration lumineuse d'Elisabeth Badinter :

'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
numero27 a écrit :
CaptainOliv a écrit :
Citation:
nier que l'instinct maternel prend aux tripes la majorité des femmes quand elles ont un enfant c'est une malhonneteté ou une erreur au choix.


On fait quoi de l'accouchement sous X ou l'abandon ?


je l'ai déjà dit ça ne suffit pas toujours ce n'est pas la seule donnée. Mais un enfant humain, ce n'est pas un poisson qui fout le camp dès qu'il sort de l'oeuf. Sa survie dépend de ce lien instinctif avec sa mère, il est dépendant pendant très longtemps, l'homme est probablement "l'animal" sur terre qui reste dependant de sa mère le plus longtemps, si il n'y a pas un minimum d'instinct de le proteger et de le nourrir il n'y aurait plus d'humain sur cette planete depuis bien longtemps. ça me parait tellement évident que je me demande comment on peut en douter.


Qu'est ce qui prouve aujourd'hui qu'un couple Homme/homme ne sera pas à même d'élever un enfant ?

Et par simple exemple, avoir une mère et un père ne garantie en aucun cas qu'un enfant du couple ne sera pas lesbienne ou homosexuel.

ou alors on ne vit pas dans le même monde non ?

Il s'agit d'un choix, personnel, d'un sentiment intime et profond qui appartient à la seule personne qui le vit.
Il existe des couples homos qui ont des enfants suite à des séparations, et ces enfants ne sont pas automatiquement homosexuels non plus.

C'est pas compliqué à comprendre ?
numero27
CaptainOliv a écrit :
numero27 a écrit :
CaptainOliv a écrit :
Citation:
nier que l'instinct maternel prend aux tripes la majorité des femmes quand elles ont un enfant c'est une malhonneteté ou une erreur au choix.


On fait quoi de l'accouchement sous X ou l'abandon ?


je l'ai déjà dit ça ne suffit pas toujours ce n'est pas la seule donnée. Mais un enfant humain, ce n'est pas un poisson qui fout le camp dès qu'il sort de l'oeuf. Sa survie dépend de ce lien instinctif avec sa mère, il est dépendant pendant très longtemps, l'homme est probablement "l'animal" sur terre qui reste dependant de sa mère le plus longtemps, si il n'y a pas un minimum d'instinct de le proteger et de le nourrir il n'y aurait plus d'humain sur cette planete depuis bien longtemps. ça me parait tellement évident que je me demande comment on peut en douter.


1-Qu'est ce qui prouve aujourd'hui qu'un couple Homme/homme ne sera pas à même d'élever un enfant ?

2-Et par simple exemple, avoir une mère et un père ne garantie en aucun cas qu'un enfant du couple ne sera pas lesbienne ou homosexuel.

3-ou alors on ne vit pas dans le même monde non ?

4-Il s'agit d'un choix, personnel, d'un sentiment intime et profond qui appartient à la seule personne qui le vit.
5-Il existe des couples homos qui ont des enfants suite à des séparations, et ces enfants ne sont pas automatiquement homosexuels non plus.

6-C'est pas compliqué à comprendre ?


1-rien ils en sont tout à fait capable
2-ben non il n'y a rien de mal à être homo
3-je crois qu'on vit dans le même monde c'est precisé dans ta localisation
4-il parait que ce n'est pas un choix, j'en sais rien j'ai pas d'avis là dessus.
5-Oui j'en connais une d'ailleur ... bon elle aurait préféré que son père ne s'habille pas avec ses sous vetements mais elle s'y est fait, elle est très equilibrée maintenant, à l'epoque ça l'a un peu ebranlée par contre.
Enfin je ne crois pas que des couples homos elevent les enfants à être homos si c'est ce que tu veux dire..
6- non effectivement jusque là ça va
"L'équitation n'est pas végane. Il ne s'agit pas seulement de ne pas faire souffrir les animaux, mais de ne pas les utiliser, ce qui est le cas. Une vraie interaction serait qu'un cheval sauvage vienne te voir de lui même, avec éventuellement un petit travail d'approche préalable, sans le brusquer, comme le renard et le petit prince."
The Trout
Euh non, on ne choisit pas d'être homo pas plus que l'on ne choisit d'être hetero.

On ne choisit pas d'aimer la couleur bleue plutôt que le rouge, ni d'aimer le poulet roti et pas les cotelettes d'agneau.
Ce ne sont pas des choix.
“The type of cap is not as important as the value of the cap, for guitar. In an Amp, your cap type is much more important, as the signal is being passed through the cap all the time. In a guitar, you’re not hearing the cap itself, you’re hearing what the cap is impeding”. Lindy Fralin
bobofran
cold a écrit :

C'est tout l'imbroglio des 3 grandes religions. Leur texte officiel est un tel micmac !
Un coup Dieu est amour, l'autre coup Dieu ordonne de tuer les mécréants...
Les religions sont des paradoxes ambulants donc cherche pas une once de rationalité dans leurs revendications.


Ben, çà dépend surtout de l'interprétation qu'en donne les religieux, j'ai l'impression que c'est un peu à la carte et qu'on interprète les paroles de dieu de manière orientée selon son intérêt ...

De toute façon, aujourd'hui, y-a-til d'autres raisons de croire en Dieu que :

1/ le bourrage de crane éducatif type transmission de la religion etc ... les mecs croient mais ne savent pas vraiment pourquoi ...

2/ une naïveté affligeante qui permet au croyant de se dire qu'il y a un Dieu qui veille sur lui, un paradis etc ... un peu comme un gosse qui ne veut pas croire qu'il va finir décomposé à nourrir les vers ...
Dernier son : Compilation Mr PSYCHO ROCK Vol.1 : https://youtu.be/cL_hs5SN3R4?f(...)hared

MES VENTES (suspendues pour le moment) :
https://www.guitariste.com/for(...)72037
numero27
The Trout a écrit :
Euh non, on ne choisit pas d'être homo pas plus que l'on ne choisit d'être hetero.

On ne choisit pas d'aimer la couleur bleue plutôt que le rouge, ni d'aimer le poulet roti et pas les cotelettes d'agneau.
Ce ne sont pas des choix.


non par contre faut vraiment être con pour pas aimer les cotelettes d'agneau.
"L'équitation n'est pas végane. Il ne s'agit pas seulement de ne pas faire souffrir les animaux, mais de ne pas les utiliser, ce qui est le cas. Une vraie interaction serait qu'un cheval sauvage vienne te voir de lui même, avec éventuellement un petit travail d'approche préalable, sans le brusquer, comme le renard et le petit prince."
J'avais dit que je ne posterai plus mais devant l'absurdité partisane des nombreux commentaires des pro-mariages/adoption/PMA/GPA et leur sureffectif sur ce forum, je ne peux rester dans l'ombre.

Mon avis est le suivant :

Je suis pour le mariage pour tous mais contre l'adoption/PMA/GPA


Il est facile de se donner le beau rôle et d’affirmer au nom d’un changement sociétal que « la Nature on l’emmerde ».


Depuis l’origine de l’humanité, un enfant est le résultat de l’accouplement d’un homme et d’une femme (qu’ils vivent ensuite en couple ou non). Ce n’est pas une croyance c’est une réalité scientifique. J’imagine que c’est pour une bonne raison (contact favorisant telle partie du cerveau ou autre, sélection naturelle …), raison qui m’échappe mais que je crois réelle et n’est pas liée à du surnaturelle (religion).

Cette même science a donné les moyens à des couples de reproduire à l’identique le modèle naturel en cas de problème médicale (stérilité). En cas d’impossibilité de traitement médical, la société donnait une autre réponse : l’adoption.

Dans les deux cas, le but était de donner à l’identique le modèle naturel, l’être humain étant un animal, évolué mais animal quant même.

Ici, la question est de bouleverser ce système en permettant officiellement et donc en aidant des couples à avoir des enfants alors qu’ils échappent à ce modèle naturel (PMA,GPA). Il y a une question bioéthique qu’on ne peut balayer d’un revers de la main en se cachant derrière l’égalité, du genre : quelle place pour l’enfant issu d’un couple qui ne peut avoir fondamentalement d’enfant (je suis même étonné que certains médecins de ce forum ne soit pas plus mesurés dans leur propos).

Dans ce lien par exemple, des psy qui s’opposent sur la question :
http://www.psychologies.com/Fa(...)rents

Il n’est pas question de « est ce que les parents homos sont meilleurs ou moins bons que les hétéros ? » mais est ce que ce changement de modèle sera indolore ? Où le droit à l’enfant dépasse le droit de l’enfant ? Un modèle philosophique peut il remplacer le modèle naturel ? Quelles sont les limites de l’égalitarisme actuel ? on aurai donc un débat relativement sain qui échappe aux bas calculs politiques et à la religion.

Mais au lieu de cela on a deux camps qui se sont accaparés ce débat :

Les partisans de l’homoparentalité qui sont dans la position confortable du progressisme égalitaire. Ils n’ont qu’à secouer tour à tour les cartons magiques de la diabolisation (toute critique est de l’homophobie consciente ou inconsciente), de l’émotionnel, de la mauvaise foi (il y a des monstres chez les parents hétéros mais des exemples de parents homos parfaits), du ridicule (en faire des tonnes sur l’église catholique), de l’effet de mode (c’est cool d’être pour l’adoption), des statistiques orientées à la représentativité discutable, de la casuistique (se focaliser sur un bout de phrase car on ne peut attaquer toute l’argumentation).

Pour preuve sur ce forum, les contributeurs les plus prolifiques et virulents sont

- Un membre qui de manière acharnée et péremptoire défend l'adoption et ses évolutions ... alors qu’il ne comprend pas de son propre aveux pourquoi les gens veulent des gosses (lol)
- Un autre qui ne rate pas une occasion sur ce topic ou d'autres de faire une blague de mauvais goût sur la pédophilie au sein de l'église catholique. Il passe plus de temps à cracher sa haine de cette religion qu’à vraiment réfléchir au débat. Et de nous rappeler qu'en plus les prêtres manipulent l'inconscient et la liberté de pensée des occidentaux dés l'enfance pour les rendre homophobes... entre deux levrettes.

Un forum est à l’image de la société.

Dans les médias par exemple, France 2 programme comme par hasard un téléfilm émouvant sur la GPA quand CanalPlus fait passer Fourest pour une journaliste de guerre quand elle va provoquer connement des intégristes cathos (en grossissant un peu le déroulement des faits si possible). Le ministre de l'éducation national interdit aux établissements privés de débattre quand la ministre de la famille va dans les établissements publics faire la promo du mariage pour tous.

Tandis qu'on invite en face des facho comme Goldnish ou Gueant, une traditionnaliste anti-laique comme Boutin ou des prêtres arriérés sur les plateaux tv quand il est question de donner la parole aux anti pour bien discréditer tout le discours. On organise des bastons entre les intégristes cathos et des filles en topless (forcément sympathiques sauf si on creuse un peu).

C’est là qu’est l’erreur de casting qui sert les partisans de l’homoparentalité. Pourquoi utiliser la science quand on peut trancher le débat à l’aide des grosses ficelles habituelles de la diabolisation.

Skynet en a fait les frais, quant à moi, à force de me faire traiter d’homophobe (homophobe conscient donc salaud ou homophobe inconscient donc idiot), j’ai jeté l’éponge.

Tous ce débat n’aurait jamais dû sortir du champ scientifique. Les intégristes et les fachos on donné le bâton aux habituels petits commissaires du peuple et de la bonne pensée.
Since1979 : Tu es au courant que depuis la nuit des temps ça existe ? Et qu'aujourd'hui il n'est juste question que de reconnaitre quelque chose qui existe et de protéger également la famille de ces personnes qui sont autant spoliées dans la vie par une simple loi ?

En ce moment sur backstage...