Le niveau d'Anglais des Français

Rappel du dernier message de la page précédente :
Yves le Vil
Ouaip, ça c'est bien vrai!
Et leur accent quand elles parlent (ou essayent mpfffwrahaha) de parler français, il est aussi très charmant!
Ad Rock a écrit :
L'anglais c'est aussi cette langue à vocation internationale qui permet grosso modo qu'où qu'on soit dans le monde on peut espérer se faire plus ou moins comprendre...
Enfin le snobisme intellectuel et G.com on commence à s'y faire hein

...Instaurant ainsi une servitude à un modèle qui n'est pas le notre et qui nous prive de la parole. Les congrès scientifiques où l'anglais est de mise sont forts drolatiques: Ils brident la représentation des scientifiques non anglophones, les empêchant de formuler leur pensée dans toute leur complexité.
"Un disque de Minnie Riperton et on baise comme des otaries".
JHEX
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    JHEX
    le 26 Oct 2010, 16:30
Ad Rock a écrit :
Par contre, c’est quand même pas si compliqué de comprendre que « a cup of tea » se prononce « a cEp of tea » (pour prendre un exemple extrême).


C'est volontairement exagéré mais ça m'a fait marrer .
Par contre, comme on l'a dit avec Zepot (je crois), j'ai j'impression que les jeunes parlent mieux (plus une question d'internet et, à fortiori d'une culture de plus en plus uniformisée que d'éducation). Et c'est justement sur ces aspects là qu'ils ont fait des progrès.
Après, il s'agit évidemment de l'anglais "batard" et simplifié dont parlais Coeur de Boeuf.
"Aucune idée sur terre est digne d'un trépas
Il faut laisser ce rôle à ceux qui n'en ont pas"
JumpingJack
Je reviens un peu plus dans le sujet, avec un phénomène qui contribue peut-être aussi à l'amélioration sensible de notre niveau d'anglais. Depuis quelques années, avec internet et l'explosions des séries américaines, de plus en plus de gens téléchargent les dernières saisons de leurs séries préférées avant même qu'elles soient diffusées en France. Et c'est donc en VO.

Même si les jeunes se contentent certainement de lire les sous-titres sans écouter vraiment ce qu'il se dit, je pense que l'exposition plus fréquente à la langue anglaise peut favoriser son apprentissage.

Moi qui ne suis pas du tout un adepte de la télé (et encore moins des séries), je dois reconnaître cet aspect positif.

Edit : ça rejoint un peu ce que dit JHEX au dessus.
Invité
pour ce qui est du "snobisme" évoqué ou de l'élitisme linguistique, plus que la subtilité de la langue, l'obstacle majeur qu'il ne faut pas éluder c'est à mon sens la capacité de réflexion et d'abstraction intrinsèque de chacun. Même en français, il y a des lectures et des conversations auxquelles certains ne seront pas réceptifs. faut-il pour autant les priver d'un accès à un anglais "transversal"?

Par exemple, dans mes cours je choisis des documents comme bases à un sujet de discussion, mais je constate que même en français, la matière de la réflexion est pauvre. Que faire quand des élèves de 17 ans n'ont rien à dire sur un débat du type "sécurité vs vie privée"?
Invité
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JumpingJack a écrit :
Je reviens un peu plus dans le sujet, avec un phénomène qui contribue peut-être aussi à l'amélioration sensible de notre niveau d'anglais. Depuis quelques années, avec internet et l'explosions des séries américaines, de plus en plus de gens téléchargent les dernières saisons de leurs séries préférées avant même qu'elles soient diffusées en France. Et c'est donc en VO.

Même si les jeunes se contentent certainement de lire les sous-titres sans écouter vraiment ce qu'il se dit, je pense que l'exposition plus fréquente à la langue anglaise peut favoriser son apprentissage.

Moi qui ne suis pas du tout un adepte de la télé (et encore moins des séries), je dois reconnaître cet aspect positif.


Oui je l'ai remarqué chez mes élèves, même s'il s'agit souvent d'expressions isolées. Genre go fuck yourself ; you're my bitch ; for fuck's sake ; your shot...Néanmoins exploitables...
K.Lagan
Gardez votre accent franchouillard les gars. D'une : si vous ne maîtrisez pas totalement la langue ça permet automatiquement de vous excuser si vous manquez de vocabulaire, de deux la plupart des étrangères trouvent ça *sooo cuuute*.

ça me rappelle un séjour aux US où j'avais demandé l'adresse d'un bar à la réception de l'hôtel. Rien de plus simple me direz vous ... Je lui explique la situation et lui demande donc en prenant mon plus bel accent amerloque (sans trop forcer non plus, juste histoire de ne pas faire le gros beauf franchouillard) :
Moi : "Could you help me finding this bar ?"
Lui : "I'm sorry sir ?"
Moi : "hmm a bar, you know ..."
Lui : "..." "Help you finding what ?"
Moi : "Well, ... Err ... You know a BAR , just walking in, having a drink in a BARjust like a .. BARnothing else but a nice and tidy BAR ...
Lui : "I am deeply sorry sir, how do you spell that ?"
Moi *prenant mon plus bel accent français* : "A baaarrr, you nô, zhis plasse ouere someouane canne have a drinnque and so onne. Jacques Chirac, Tour Effeil haha"
Lui : "Oh yeah a bar !"
Moi : *Mais putaaaaaaaaaain c'est EXACTEMENT ce que j'ai diiiiiiiit bordel de chiasse* "Yaissse ! Yaisse of couuurse, exactly haha, french baguette, hmm miam miam Brigitte Bardo hahaha !"

Moralité : gardez votre accent, ce qui n'empêche pas de parler un anglais convenable, cela va de soit.
"j'ai du mal à concretiser virtuellement tout ça."
"Fender stratocaster signature Yngwie Malmsteen manche escalopé"

"-I wonder how fairy farts smells like ...
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Invité
Shining Wit a écrit :

Oui je l'ai remarqué chez mes élèves, même s'il s'agit souvent d'expressions isolées. Genre go fuck yourself ; you're my bitch ; for fuck's sake ; your shot...Néanmoins exploitables...


de mon côté c'est la perception des voyelles qui me paraît en bonne voie (does, was...)
krastos
  • krastos
  • Special Supra utilisateur
jjloco a écrit :
pour ce qui est du "snobisme" évoqué ou de l'élitisme linguistique, plus que la subtilité de la langue, l'obstacle majeur qu'il ne faut pas éluder c'est à mon sens la capacité de réflexion et d'abstraction intrinsèque de chacun. Même en français, il y a des lectures et des conversations auxquelles certains ne seront pas réceptifs. faut-il pour autant les priver d'un accès à un anglais "transversal"?

Par exemple, dans mes cours je choisis des documents comme bases à un sujet de discussion, mais je constate que même en français, la matière de la réflexion est pauvre. Que faire quand des élèves de 17 ans n'ont rien à dire sur un débat du type "sécurité vs vie privée"?


Bah, choisir des sujets qui interpellent tes jeunes de 17 ans plus que "sécurité vs vie privée"
C'est pas une attaque personnelle, mais je pense que c'est majoritairement la faute de l'enseignement si les gens sont si mauvais en anglais et en français de nos jours.
Suffit de voir à l'école, on a tous connu ça: t'as cours avec un vieux con de 50 balais qui te fait détester la langue, puis l'année d'après arrive un autre prof et là, c'est la révélation et tu te mets à bosser avec plaisir cette matière que tu trouvais à chier l'année d'avant.
RaleMan
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jjloco a écrit :
Shining Wit a écrit :

Oui je l'ai remarqué chez mes élèves, même s'il s'agit souvent d'expressions isolées. Genre go fuck yourself ; you're my bitch ; for fuck's sake ; your shot...Néanmoins exploitables...


de mon côté c'est la perception des voyelles qui me paraît en bonne voie (does, was...)


Exact, mais ça varie tellement selon les pays/régions/localités...Sauf si on s'arrête à la BBC et à CCN (et encore).
Jeh Jeh
  • Jeh Jeh
  • Special Total utilisateur
Aux States, West Coast, je me suis vu rejouer la fameuse scène du "Serial killer" de les Nuls en commandant un "Hot chocolate" dans une sorte de boulangerie... Putain d'amerloques.
Yeah man !
Yves le Vil
Excellent le post de K.Lagan!

L'animation aussi mais je la connaissais.
krastos a écrit :
Bah, choisir des sujets qui interpellent tes jeunes de 17 ans plus que "sécurité vs vie privée"


J'aurais aimé avoir ce genre de sujet au lieu des classiques "la pauvreté en inde/ Les Ghettos américains/ Les pays du CommonWealth."
"Un disque de Minnie Riperton et on baise comme des otaries".
JHEX
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  • Publié par
    JHEX
    le 26 Oct 2010, 16:52
K.Lagan a écrit :
Gardez votre accent franchouillard les gars. D'une : si vous ne maîtrisez pas totalement la langue ça permet automatiquement de vous excuser si vous manquez de vocabulaire, de deux la plupart des étrangères trouvent ça *sooo cuuute*.

ça me rappelle un séjour aux US où j'avais demandé l'adresse d'un bar à la réception de l'hôtel. Rien de plus simple me direz vous ... Je lui explique la situation et lui demande donc en prenant mon plus bel accent amerloque (sans trop forcer non plus, juste histoire de ne pas faire le gros beauf franchouillard) :
Moi : "Could you help me finding this bar ?"
Lui : "I'm sorry sir ?"
Moi : "hmm a bar, you know ..."
Lui : "..." "Help you finding what ?"
Moi : "Well, ... Err ... You know a BAR , just walking in, having a drink in a BARjust like a .. BARnothing else but a nice and tidy BAR ...
Lui : "I am deeply sorry sir, how do you spell that ?"
Moi *prenant mon plus bel accent français* : "A baaarrr, you nô, zhis plasse ouere someouane canne have a drinnque and so onne. Jacques Chirac, Tour Effeil haha"
Lui : "Oh yeah a bar !"
Moi : *Mais putaaaaaaaaaain c'est EXACTEMENT ce que j'ai diiiiiiiit bordel de chiasse* "Yaissse ! Yaisse of couuurse, exactly haha, french baguette, hmm miam miam Brigitte Bardo hahaha !"

Moralité : gardez votre accent, ce qui n'empêche pas de parler un anglais convenable, cela va de soit.


Ahahahah

Combien de fois ça m'est arrivé aussi ce genre de coups où je faisais du mieux que je pouvais pour finalement le dire avec le gros accent crade français et là tout le monde comprend.
"Aucune idée sur terre est digne d'un trépas
Il faut laisser ce rôle à ceux qui n'en ont pas"
Shining Wit a écrit :
Exact, mais ça varie tellement selon les pays/régions/localités...Sauf si on s'arrête à la BBC et à CCN (et encore).

Héhé, et on ne compte plus les pauvres apprentis profs d'anglais catapultés en stage au Pays de Galles ou personne ne parle anglais.
"Un disque de Minnie Riperton et on baise comme des otaries".

En ce moment sur backstage...