Je profite que vous soyez en pleine séance de muscu / lavage de voiture pour en placer une, en réation au post de Ze de l'autre côté:
Citation:
(...)J'ai eu un an ou deux, à Berlin, quand j'ai commencé à bosser, que je considère rétrospectivement comme une période assez heureuse. (...)
Mais au fond de moi, j'étais insatisfait, et l'insatisfaction est allée grandissante. Je regardais mes collègues plus âgés en m'imaginant à leur place dans dix ans. (...)
Je n'ai pas pu accepter que ma vie soit si terne, pauvre en émotions. Je suis un exalté, sous tension permanente, je ne sais pas profiter de la vie, j'ai besoin de me projeter dans quelque chose. C'est pour ça que je me retrouve à vivre comme un con dans un appart pourri et une ville que je n'aime pas.
Bref, quelles que soient les circonstances, je resterai un déséquilibré, globalement malheureux. Mais un peu de confort ne ferait pas de mal.
Ce que je ne comprends pas trop, c'est pourquoi tu ne recherches pas à revenir sur le mode de vie qui te rendait heureux et qui t'apportait le confort qui te fait défaut aujourd'hui, mais en restant éloigné de ce mode de vie que tu veux fuire? J'arrive pas à croire que le simple fait de voir des quadras dans un mode de vie Labrador/monospace/belle-mère suffise à t'exclure d'un mode de vie à peu près équilibré. Est-ce qu'il n'existe pas des alternative ou tu peux bosser pour avoir une base à peu près stable (rentrées d'argent, etc) mais qui te laisse la place pour développer tes dispositions artistiques? Je reste persuadé qu'il y a de la place pour tout le monde, mais ça se trouve pas forcément facilement.