Quel décalage de forme et de fond entre ce discours de perdant, et le discours de perdant de Sarkozy: tout du long j'ai eu l'impression de regarder Johnny Halliday qui fait ses adieux au stade de France. Que du pathos, aucune idée, aucun projet... moi, moi, moi, aimez moi, pardonnez moi, non ne pleurez pas etc...
pathétique.
Toutefois Mélenchon omet de souligner qu'une fois "toutes les solutions explorées", ce n'est pas 1 mais 2 extrêmes qu'il est possible d'envisager: le sien certes, mais aussi celui des fascistes.
http://www.lefigaro.fr/interna(...)c.php
La boucle est bouclée: pour qui possède la certitude qu'un éclatement approche, il est évident que la balance va pencher dans un sens ou dans l'autre: en affichant clairement et puissamment une opposition au FN, Mélenchon en campagne se positionnait réellement dans l'alternative de demain, non pas dans une tactique électoraliste pour ses copains du PS, comme le pensent tous les pousse-mégots qu'on entend et lit si souvent.
Le paradigme va changer, certes, mais il peut tout aussi bien redevenir celui de la barbarie pour écrémer les énergies violentes afin d'aboutir enfin à la volonté de partage. Dans un cas comme dans l'autre: tous les esprits moyens, confits dans la tempérance poisseuse de leurs visées mesquines, font se faire brutalement sortir du bocal par la peau du cul !
Vous avez raison de tisser des inepties et entretenir des illusions, maintenant... c'est un loisir qui va bientôt se retrouver confronté au principe de réalité: nous devrons tous concrétiser et assumer nos valeurs.
Le caractère d'un homme est son destin.