PP:
Pourquoi je devrais admettre un point de vue avec lequel je ne suis pas du tout d'accord? Je dois m'agenouiller devant ton verdict, même si je le trouve glissant, et si par ailleurs, tu n'as visiblement pas fait l'effort de comprendre mon point de vue?
Un journaliste d'investigation qui travaille sur l’œuvre de quelqu'un (c'est exactement de ça dont il s'agit), quand bien même il s'agirait d'une théoricien en sexologie, ne doit pas nécessairement s'intéresser à sa vie privée, s'il baise bien les bonnes personnes. Un journaliste économique qui travaille sur un financier n'est pas supposé enquêter si, par ailleurs, le financier fait des braquages de banque le dimanche avec ses copains. Il peut le faire, mais c'est un autre métier, et il doit le dire!
Le danger d'une éthique professionnelle telle que tu la prônes, c'est qu'on se mette à juger de la moralité des gens, à propos de tout. On est déjà bien embarqué là-dedans, ceci-dit. Tu trouves cela très bien, moi je trouve cela effrayant. Ce type d'attitude inquisitrice se retrouve dans des régimes que je ne souhaite pas voir venir ici. Pour la criminalité, il y a un domaine de la société qui s'occupe de cela, c'est le système pénal. Il est outillé pour le faire correctement, habilité à infliger les châtiments adéquats. Je n'aime pas les mélanges des genres, ils n'aident pas à penser, généralement.
Vous battez pas, je vous aime tous