Les faits d'actualité.

C'est marrant parce que quand Meurice se moquait méchamment de la détresse des commerçants et indépendants qui eux aussi connaissent dépression, suicide, chômage, misère à cause du confinement ... tu ne trouvais rien à redire de ce genre d'humour. "tu crèveras", "ciao loser", ...

Comme quoi, l'humour drôle c'est celui qui ne nous touche pas nos vaches sacrées ...

Tu peux revendiquer le droit de blesser, pour sauver ta liberté d'expression, mais il faut assumer ta position égomaniaque et arrêter avec tes épouvantails habituels. C'est pathétique, ça n'a aucun rapport.

Revendiquer le droit de blesser ?

P*tain, casseoreille a piraté le compte de Biosmog

C'est une question d'humour... J'étais plus Desproges que Coluche...

On en revient quand même un peu à : « On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui »...

Je défends dans les deux cas le fait qu'il y a un problème d'interprétation. Et je trouve dans les deux cas, que l'humoriste doit s'excuser s'il a blessé des gens. Quant au contenu, c'est pas vraiment la question. Mais je trouve les deux gags relativement drôles. Beaucoup plus Meurice, effectivement, mais dans le dessin de Gorce je vois clairement le trait d'humour: dire de cette façon qu'on est tellement paumé du point de vue des mœurs qu'on ne sait plus où on en est, est assez fin... Mais comme avec les commerçants: au moment même où l'on sourit, il y a des personnes décrites dans ce gag qui sont peut-être en train de mettre fin à leur jour, pour ces raisons précises.

Après, il y a une grosse différence de degré: encore une fois, Meurice ne parlait pas des commerçants, alors que Gorce cite clairement les victimes d'inceste. Pour Meurice, il faut chercher plus loin pour interpréter de façon blessante son humour (les commerçants se sont sentis visés, c'est leur droit de ressentir ça comme ça), alors que chez Gorce, cette interprétation, elle est explicite, il n'y a pas à se sentir visé, c'est écrit. C'est elle qui fait la force du gag, en quelque sorte, alors que chez Meurice, c'est une extension: les commerçants n'existeraient pas, le gag serait le même.

Chez Gorce, le gag repose sur la mise en évidence de contorsions visant à déterminer ce qui est ou n'est pas un inceste, mot qui dissimule encore pas mal la réalité de la pédocriminalité. Il n'est certainement pas dans la moquerie de telle ou telle catégorie de personnes.

Tu m'accuses de malhonnêteté, mais je te rassure, je pense la même chose de toi. Tes procédés rhétoriques sont indignes.

Dans ton dernier message (après celui-ci) tu revendiques exactement le droit de blesser, parce que tu arrêtes le sens du gag à ta seule interprétation et tu nies le fait qu'il puisse y avoir d'autres lectures possibles tout autant légitimes que celle voulue par l'auteur (et toi).

Notamment de la part de quelqu'un qui a souffert d'inceste dans sa chair, en secret, qui ne sait pas comment l'exprimer pour des raisons ABSOLUMENT différentes des raisons sémantiques mentionnées par Gorce, et qui, donc, peut ressentir dans sa chair et son existence (et non penser avec distance et ironie) l'indécence qu'il y a à présenter avec autant de légèreté un problème qui se présente plutôt pour lui comme un problème de vie ou de mort.

C'est pas grave, on ne peut pas être empathique pour tout à tout moment. Mais il faut le reconnaître. Reconnaître autrui comme différent mais ayant quand même droit au chapitre, c'est ce dont sont incapables les communautaristes...
Je te dis ça, tu en fais ce que tu veux.

On est de nouveau dans l'homme de paille.

Revoici la vignette :



Bien sûr que toutes les interprétations sont possibles - c'est même tout l'intérêt de la chose, et c'est exactement ce que je disais au-dessus.

Mais déduire, en d'autres termes qui reviennent au même, que « des milliers de personnes ont été blessées dans leur chair, ont repris des anxiolytiques en voyant ce dessin, ont rebasculé dans des semaines de dépression », c'est d'un ridicule achevé, et encore une fois, c'est les essentialiser absolument.

En 1995, Patrick Sébastien avait eu chaud aux fesses avec un sketch dans l'émission "Osons".
Mais si je me souviens bien, il avait eu le soutien de la chaine.


Pour Redstein



Ce n'est pas de la provoc, de l'ironie, de la moquerie ou que sais-je, vis à vis de toi. C'est juste que je suis tombé sur cette vidéo il y a quelques jours, et que tu en parles.

C'est plus de l'humour si il faut s'excuser si on froisse les gens, ou si il faut mettre des avertissements "attention humour caustique pouvant heurter la sensibilité".

Cauchemar du chouinage généralisé alimenté par les réseaux sociaux, et par cette sorte de schizophrénie très anglo-saxonne, où la liberté d'expression est garantie par la constitution, mais où il vaut mieux parfois s'autocensurer si on ne veut pas flinguer sa carrière, s'exposer à la vindicte de masse ou se prendre des procès.

En France la loi est assez claire et bien faite sur ce qui est interdit (diffamation, incitation à la haine etc... ) le chouinage ce n'est pas un élément juridique recevable, c'est un moyen de pression et quand ça devient du chouinage généralisé, c'est même malsain pour la démocratie.

On ne peut pas laisser ça. Ça remet en cause, tous les fondements de la société.

J'ai du mal à voir un dessin polémique qui ne blesse personne au final.

Je suis sur que personne n'a pensé à savoir si les pingouins eux mêmes étaient blessés par ces dessins

Ça vaut pas Dieudonné

Parait que ça bouge sur la banquise! Je le tiens de l'ours polaire qui a porté plainte contre Skynet pour appropriation culturelle !

Calomnie, ça doit venir d'un pingouin banni.