Les faits d'actualité.

Rappel du dernier message de la page précédente :
Dark Schneider
Ouais alors quand j'étais jeune étudiant sans le sou je bossais l'été dans une usine d'agro (y'a que ça en bretagne de toute façon), on manipulait beaucoup de légumes frais. Et bah les normes d'hygienne étaient bien respectées, ça ne rigolait pas là dessus.
Denis13
  • Vintage Méga utilisateur
Dark Schneider a écrit :
Ouais alors quand j'étais jeune étudiant sans le sou je bossais l'été dans une usine d'agro (y'a que ça en bretagne de toute façon), on manipulait beaucoup de légumes frais. Et bah les normes d'hygienne étaient bien respectées, ça ne rigolait pas là dessus.

Jeter le bébé avec l'eau du bain c'est un peu une manie ici, faut pas trop y faire attention
Blow Up
Faire de son cas perso pendant des jobs d'été, une généralité, face à un mec qui a travaillé à des postes de responsabilité 20 ans dans l'industrie agro-alimentaire et qui a enquêté des mois pour faire un bouquin sur le sujet, c'est vrai que c'est aussi une manie ici. Ne pas trop faire attention.
Denis13
  • Vintage Méga utilisateur
Blow Up a écrit :
Faire de son cas perso pendant des jobs d'été, une généralité, face à un mec qui a travaillé à des postes de responsabilité 20 ans dans l'industrie agro-alimentaire et qui a enquêté des mois pour faire un bouquin sur le sujet, c'est vrai que c'est aussi une manie ici. Ne pas trop faire attention.

Ok, là tu marques un point j'avoue
gatestoavalon
Après, si le bébé est noyé, on peut jeter le bébé avec l'eau du bain, hein.

Nan mais moi ce qui m'interpelle plus, c'est la mentalité du lanceur d'Arlette. Après avoir été de son aveu complice de toutes ces escroqueries, il décide de dénoncer et d'en faire un livre. Pendant plein d'années à s'en être mis plein les poches sans vergogne, il décide de faire 3 bouquins ou il dénonce quelques astuces des industriels pour faire son "devoir de citoyen" quand le bien manger devient trendy... C'est comme les témoignages de braqueurs et de repentis, on est face à une personne qui t'a sciemment fait manger de la m**de et qui le "regrette" bien longtemps après coup. Mais je vois plus cela comme une "reconversion professionnelle", ça se trouve il a financé son premier livre avec l'argent du CPF ^^
Blow Up
Il s'explique un peu au début de l'entretient, si c'était vraiment le salaire de 10000 net pas mois sans les primes qui lui faisait la fermer et sa démarche d'en faire des bouquins (le dévouement à l'entreprise, le moule corporate etc... )

Tout l'entretient est intéressant, mais c'est long. A écouter dans les transports ou en bricolant à la maison.

mjolk
  • Special Supra utilisateur
Blow Up a écrit :
Il s'explique un peu au début de l'entretient, si c'était vraiment le salaire de 10000 net pas mois sans les primes qui lui faisait la fermer et sa démarche d'en faire des bouquins (le dévouement à l'entreprise, le moule corporate etc... )

Tout l'entretient est intéressant, mais c'est long. A écouter dans les transports ou en bricolant à la maison.



Oui à regarder ! je me souvient de l histoire du ras el hanout, miam !
Je suis limite nervous breakdown
cliclac
  • Vintage Total utilisateur
Sans en faire une généralité non plus j’ai fait des reportages dans l’industrie agro-alimentaire j’ai souvent vu des conditions d’hygiène très sévères avec des prélèvements réguliers pour contrôle bactériologique, bref plutôt des gens qui avaient la trouille de l’accident qui de toutes façons leur coûterait très cher.
Blow Up
Quand quelqu'un vient faire un reportage sur un site industriel (photo je suppose, ça m'est aussi arrivé plusieurs fois pour de la vidéo) Même si c'est de l'expérience perso. On voit quand même que les lieux ont bien été fraichement cleanés (ainsi que les interlocuteurs qu'on nous présente) avant notre passage.

Venir faire des images à l'improviste dans l'industrie, c'est impossible (et là on parle pas d'espionnage industriel, ou de L214)
ZePot
  • Vintage Total utilisateur
Ah oui 10000€ net par mois ça se comprend, à ce prix-là on peut bien bouffer dans la cuvette des chiottes après le passage de Lartistafred
cliclac
  • Vintage Total utilisateur
Blow Up a écrit :
Quand quelqu'un vient faire un reportage sur un site industriel (photo je suppose, ça m'est aussi arrivé plusieurs fois pour de la vidéo) Même si c'est de l'expérience perso. On voit quand même que les lieux ont bien été fraichement cleanés (ainsi que les interlocuteurs qu'on nous présente) avant notre passage.

Venir faire des images à l'improviste dans l'industrie, c'est impossible (et là on parle pas d'espionnage industriel, ou de L214)

Sans venir à l’improviste, il n’y a pas que des escrocs dans l’industrie, il y a des normes et des contrôles. Ceux qui font du n’importe quoi n’aiment pas que l’on vienne voir chez eux.
Il m’est arrivé aussi de débarquer en repérage et la c’était pas trop prévu, a quelques exceptions près jamais eu de mauvaise surprise.
AethelBridd
Blow Up a écrit :
Il s'explique un peu au début de l'entretient, si c'était vraiment le salaire de 10000 net pas mois sans les primes qui lui faisait la fermer et sa démarche d'en faire des bouquins (le dévouement à l'entreprise, le moule corporate etc... )

Tout l'entretient est intéressant, mais c'est long. A écouter dans les transports ou en bricolant à la maison.


Effectivement un peu long (heureusement regardable en accéléré) mais très intéressant. Merci pour le lien
The voice of the frog is the glory of the marsh waters
Blow Up
cliclac a écrit :

Sans venir à l’improviste, il n’y a pas que des escrocs dans l’industrie, il y a des normes et des contrôles.


Evidement qu'il n'y a pas que des escrocs (d'ailleurs, c'est pas le mot, c'est plus de la fraude organisée, et de l'endogamie avec le politique). Mais le constat (quand on sort des avis perso et qu'on regarde la situation globale après enquête ou témoignage sérieux) est quand même accablant pour l'industrie agro-alimentaire.
Si il y a des normes, et encore elles sont largement amendées même en Europe, les moyens de contrôle (humains et financiers) sont ridicules, insuffisants ou contournables face à la masse de produits à contrôler.

Si les chaines de production de l'agro-alimentaire étaient aussi bien contrôlées (niveau respect des normes et inspecteurs/techniciens en proportion sur le terrain) que dans le spectacle vivant, les festivals ou l'événementiel. Les deux gamins morts, et la centaine d'autre qui vont avoir des problèmes rénaux à vie pour des pizzas, seraient en bonne santé.
Shampoo1
Point de détail mais arrêtez de parler de normes de cette façon, on dirait Dupont Aignan. Il s'agit de respecter la loi.

En ce moment sur backstage...