Je n'avais pas vu ton lien.
Terrifiant, en effet.
Une sorte de Kolyma démocratique, la main sur la bannière. Et les meilleures intentions du monde...
Quelles qu'elles soient.
Varlam Chalamov n'y serait pas plus à l'abri, maintenant aux États Unis, qu'autrefois dans les camps staliniens où il passa pas loin de vingt ans, jusqu'à cet hôpital psychiatrique de Moscou où il s'éteignit en 1982, après avoir été contraint et forcé de renier ses Récits de la Kolyma, dix ans plus tôt.
Il n'y aurait pas été plus protégé que Mozart, Nietzsche ou Antonin Artaud à Rodez ou Gene Tierney à Holywood... Etc ...etc :pleurs:
Et les gosses, là–bas, et depuis des années, mis sous Ritaline sur injonction éducative...
Brrr... :pleurs:
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.