Les questions (c*ns) que l'on se pose ...

She blew in, blew me, I was blown away

Yeahhhhhhh.....Mmmmmmmmm Arrghhhhhhh

Je vais peut-être poser une question idiote mais étant assez candide sur le sujet ....
Pendant 3 saisons au moins, les rivières alimentent la mer en eau douce, alors je ne comprends pas pourquoi les agris (éleveurs en fait) ne prennent pas l'eau des rivières pour remplir leurs bassines au lieu daller assécher les nappes phréatiques ?

Après, j'ai mon avis aussi sur les autres points politiques que soulèvent les polémiques actuelles mais ce point me parait plus technique et ce me semblerait une alternative (et qu'on ne me dise pas que les rivières sont polluées par ces mêmes agris )

Vincent Bretagnolle, directeur de recherche au CNRS.

Pour lui, il est avant tout important de comprendre pourquoi on en est arrivé là. "Pendant plus de 50 ans l'ensemble des travaux hydrologiques a consisté à évacuer l'eau des marais vers la mer le plus vite possible en automne et en hiver. On a détourné le cours des rivières, drainé, asséché prairies et marais pour pouvoir semer du maïs en mars. On a organisé le paysage pour évacuer l'eau, et maintenant on se rend compte qu'il n'y a plus assez d'eau au printemps et en été. Et on dit que la solution c'est les réserve de substitution. Ce n'est pas la solution à prioriser. On doit ralentir le cycle de l'eau qu'on a nous-même accéléré. On pourra ensuite ajouter des bassines là où ça pourrait être indispensable".

Je trouve qu'il pointe le vrai problème. Dans mon secteur, les villages vivent sous la crainte de coulées de boues lors des gros épisodes orageux. De mémoire d'anciens, ils n'avaient jamais vu ça, le fait d'avoir éliminé les arbustes, fossés, arbres dans les champs font qu'on a plus rien qui retient la pluie pour qu'elle puisse s'infiltrer dans la terre et non de déferler vers les villages.

Il faut recréer les zones humides, et pour les mégabassines, si cela doit se faire, n'autoriser le remplissage que quand la nappe est excédentaire... (perdu pour cette année avec -30%)

Intéressant ! Merci !

Oui évidemment, tout ça ce sont les éléments politiques que je sous-entendais. Tant que l'agriculture et l'agro-alimentaire seront pilotées par le point de vue banquier avec souci de l'immédiateté, des méthodes de mécanisation à outrance et de la chimie pour parfaire la connerie, on ne prendra pas en compte les aspects écologiques (je parle de la science) et les règles de vie des systèmes biologiques.

Je suis d'accord avec toi.
Mais c'est l'argent et la cupidité qui dirige ce bas monde, donc...

Sinon, je pense qu'il faut revenir à un maraichage et non une agriculture industrielle...
Mais je suis pessimiste car je sais qu'il faut produire toujours plus et toujours plus vite...
y a qu'à voir le traffic aérien est reparti de plus bel qu'avant le Covid...
Les promesses du monde d'après se transforment en cauchemar...

Bannir la violence de ce bas monde car c'est comme ça que je le perçois... Les gens préfèrent regarder des MMA et UFC...

Comme je le dis souvent, faut ralentir le monde, relire l'éloge de la lenteur.
Redonner le temps au temps...
Apprendre l'amour et le respect des autres comme de soi-même dès que possible.

Mais quand je regarde les infos, notre monde ; je vois l'inverse...

PEACE & LOVE
Mais à quoi bon ?

En 2010, l'Europe ne souhaitait plus une politique agricole de "jardiniers" avec des exploitations agricoles familiales à la française. On est parti sur des fonds qui achètent les terres et gèrent les méga exploitations à un niveau industriel. L'agriculteur devient un salarié aux 35h avec congés payés, ce qui plaît à certains, moins à d'autres qui luttent pour continuer un modèle agricole soutenable.

Pour en revenir aux coulées de boues de mon secteur, c'est devenu si problématique que le politique a du intervenir. Résultats, remise en place des fossés, obligation de planter des arbres aux secteurs identifiés, avec de petites subventions pour que l'agriculteur ne soit pas perdant et globalement, ça progresse un peu dans le bon sens.

Reste la problématique des zones humides, une rivière de mon secteur a été rectifiée dans les années 60 pour éviter les crues et rendre les terres adjacentes exploitables pour les céréales. Résultat, la vitesse d'écoulement de la rivière est plus rapide et les zones humides ont disparues. Par contre, en cas de crue exceptionnelle, les simulations des hydrologues affirment que cela va engendrer des dégâts tels que la question se pose de transformer à nouveau le cours d'eau

À un moment, il faudra reprendre le problème à la source et s'accorder sur le principe qu'il faudra rendre une partie des terres à la nature pour que la captation d'eau puisse se faire correctement pour recharger les nappes.

Exactement rendre à la nature une partie des terres !

Pas vraiment une question, mais ça donne à réfléchir :

Je suis d'accord : ça s'appelle les préliminaires

Faut-il ajouter le puits à la pierre, la feuille et les ciseaux ?

non là c'est trop (les spaghettis)

Pourquoi les guitaristes droitiers grattent les cordes de la main droite et appuient sur les cases avec la main gauche ?