Concernant les bivalves filtreurs, c'est particulier car ils peuvent concentrer un certain nombre d'éléments potentiellement pathogènes : phycotoxines (toxines paralysantes des dinoflagellés, toxines diarrhériques, toxines amnésiantes des diatomées , brévétoxines), bactéries (Escherichia coli lors de contaminations fécales, Salmonella, Vibrio, Listeria monocytogenes, Campylobacter), virus (norovirus causant des gastro-entéristes, virus de l'hépatite A), métaux lourds (plomb, cadmium, mercure, arsenic) et composés organiques persistants (hydrocarbures, polychlorobiphényles (PCB), dioxines, certains pesticides). Cela fait déjà pas mal, non ?
Si des normes sanitaires strictes et les zones de pêche sont respectées, le risque est limité mais si la cuisson détruit la plupart des bactéries et virus (non applicable évidemment pour une huître mangée vivante/crue), elle ne détruit pas les biotoxines marines et les polluants chimiques.
En bref, la consommation de ces bivalves filtreurs peut être appréciable et relativement sûre mais le risque est non négligeable.
Chacun fait heureusement comme il le souhaite mais la question est tout de même intéressante.
The voice of the frog is the glory of the marsh waters