flomarceau a écrit :
Si tu t'arrêtes de consommer du THC, tu vas pas avoir mal partout, tu vas pas avoir de crise de manque. Cela suffit pour prouver qu'il n'y a pas de dépendance physique.
Donc pas de dépendance physique.
Citation:
Le "manque de canna" auquel certains de mes amis m'ont confronté en faisant leur petite crise parce qu'ils n'avaient rien, c'est plutôt parce que ces abr*tis résumaient leur vie à "ca" et ne savait pas quoi foutre dès qu'ils étaient sans.
Donc une dépendance psychologique.
Tu ne prouves donc rien. Il est un fait reconnu et avéré que le cannabis n'entraine pas de dépendance physiologique. Je ne vais pas perdre un temps précieux à rechercher des sources qui seront réfutées par principe
Je ne me place pas ici en tant que consommateur mais en tant que membre du corps paramédical.
Je suis le premier à dire que la consommation excessive de cannabis est une nuisance, non seulement au volant (ce vers quoi s'oriente le débat) mais aussi dans la vie quotidienne, les relations sociales, les capacités cognitives sur le long cours, etc...
Toutefois, on ne combat pas un mal en le diabolisant. Et donner un argument réfutable peut suffire à décridibiliser une argumentation. Et c'est cet argument qui prévaut pour moi en terme de prévention.
Ce que j'en pense, c'est que, comme dans le cas de l'acool, un usage récréatif, ponctuel et modéré est une nuisance minime pour l'organisme (je n'ai pas dit négligeable). Les effets psychotropes du cannabis sont comparables à ceux de l'alcool. Les effets à long terme sur l'organisme sont ni plus ni moins destructeurs que ceux qu'entraine l'acool.
Hiérarchiser les deux substances à des degrés différents dans la catégorie des drogues est absurde.