Pour ou contre la depenalisation du cannabis ?

Rappel du dernier message de la page précédente :
Monsieur M
Shmolt a écrit :
Bah, la fumette comme la picole ça se résume facilement:

-Fumer avec modération, et que ça reste un plaisir

-Ne pas prendre le volant ensuite

Shmolt, je vois pas qui on dérange dans ces conditions...

Bof, je vois pas l'intérêt.
Si tu te déchires bien la gueule à l'alcool, tu pourras même plus le prendre le volant de toute façon. Alors qu'avec modération tu peux, et ça reste nuisible.
Conclusion : déchirez vous bien la gueule, de toute façon, une fois dans le caniveau vous dérangerez plus personne




lui
Pendez-les tous.
Shmølt
Bah, même si je préfère boire un coup avec des potes que fumer et me retrouver comme un con complètement raide parce que je ne supporte pas, je peux comprendre que d'autres apprécient.

Et s'ils fument de la même façon que l'on peut boire un coup, je ne vois pas en quoi ça dérange.

Shmolt
www.myspace.com/devasted : Devasted - Death Metal Eunuque lorrain

ø Serious Business : Total Fuckin' Metal Club ø
https://www.guitariste.com/forums/backstage,the-total-fuckin-metal-club,253440.html
Monsieur M
Mais moi aussi j'adore me marrer avec mes potes, et pas boire toujours comme un trou. Mais, à la limite, en fin de soirée, on peut apprécier de bien se mettre raide (sans mauvais sous entendu merci ), histoire de mettre un terme à la discussion, et de se dire "bonne nuit" sur une joyeuse note.




lui
Pendez-les tous.
Shmølt
Mais c'est ce que j'ai voulu dire

Autant je peux aimer me mettre des charges pas possibles, autant je peux comprendre ceux qui fument et qui aiment ça

Comme je dis, du moment qu'on ne reprend pas le volant ou autre après, je vois pas le problème.

Shmolt,
www.myspace.com/devasted : Devasted - Death Metal Eunuque lorrain

ø Serious Business : Total Fuckin' Metal Club ø
https://www.guitariste.com/forums/backstage,the-total-fuckin-metal-club,253440.html
Bobba
  • Vintage Méga utilisateur
Shmolt a écrit :
Bah, la fumette comme la picole ça se résume facilement:

-Fumer avec modération, et que ça reste un plaisir

-Ne pas prendre le volant ensuite

Shmolt, je vois pas qui on dérange dans ces conditions...


Le problème c'est que la dépendance est trop dangereuse pour pouvoir dire ça.

La mayonaise n'est pas addictive, et elle ne nuit pas a votre entourage.
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969
Monsieur M
Bobba a écrit :
Shmolt a écrit :
Bah, la fumette comme la picole ça se résume facilement:

-Fumer avec modération, et que ça reste un plaisir

-Ne pas prendre le volant ensuite

Shmolt, je vois pas qui on dérange dans ces conditions...


Le problème c'est que la dépendance est trop dangereuse pour pouvoir dire ça.

La mayonaise n'est pas addictive, et elle ne nuit pas a votre entourage.

Ben moi quand quelqu'un en met sur son chocolat ça me file la nausée



lui
Pendez-les tous.
Invité
Bobba a écrit :


Le problème c'est que la dépendance est trop dangereuse pour pouvoir dire ça.


Il n'y a pas de dépendance physiologique au cannabis. Pour ce qui concerne la dépendance psychologique, l'argument est inexploitable puisque n'importe quoi peut l'entrainer, y compris la télévision ou internet...
Bobba
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san pedro a écrit :
Bobba a écrit :


Le problème c'est que la dépendance est trop dangereuse pour pouvoir dire ça.


Il n'y a pas de dépendance physiologique au cannabis. Pour ce qui concerne la dépendance psychologique, l'argument est inexploitable puisque n'importe quoi peut l'entrainer, y compris la télévision ou internet...


Encore une fois ne dites pas n'importe quoi. On parle de drogues là. Plaisirs, risques, dépendances. Ce sont les trois critères pour qualifier une drogue et le canabis n'y echappe pas : la dépendance physique et psychologique existent bel et bien.
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969
Monsieur M
jerome88 a écrit :
Je comprend qu'on boivent un alcool, le goût sur les papille (mmmmh)
Mais quand on fume ça bouffe les papilles et aprés on a plus de goût? c'est ça? J'ai bon?

Je reviens là dessus (je passe sur le ton condescendant) pour dire que c'était un peu inutile de dire cela : les fumeurs savent apprécier le bon cannabis du mauvais. Y a pas un cannabis, une seule variété, un seul goût. Comme pour beaucoup de drogues. Comme pour l'alcool.
Allez, on dira que c'est un coup de l'ignorance



lui
Pendez-les tous.
Lao
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Bobba a écrit :
san pedro a écrit :
Bobba a écrit :


Le problème c'est que la dépendance est trop dangereuse pour pouvoir dire ça.


Il n'y a pas de dépendance physiologique au cannabis. Pour ce qui concerne la dépendance psychologique, l'argument est inexploitable puisque n'importe quoi peut l'entrainer, y compris la télévision ou internet...


Encore une fois ne dites pas n'importe quoi. On parle de drogues là. Plaisirs, risques, dépendances. Ce sont les trois critères pour qualifier une drogue et le canabis n'y echappe pas : la dépendance physique et psychologique existent bel et bien.

Soyons sérieux si on dit que le cannabis crée une dépendance (mon expérience m'a montré le contraire) alors l'alcool est une drogue très très dure qui se situe bien plus près de la morphine que le cannabis. Au niveau de l'alcool je n'ai qu'à regarder autour de moi et discuter 5 minutes avec les personnes du corps médical.

Bien sûr le Français moyen ne verra pas d'inconvénient à soutenir le lobby des vins et spiritueux. Le paysan marocain peut aller se faire foutre.
Lao
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Monsieur M a écrit :
jerome88 a écrit :
Je comprend qu'on boivent un alcool, le goût sur les papille (mmmmh)
Mais quand on fume ça bouffe les papilles et aprés on a plus de goût? c'est ça? J'ai bon?

Je reviens là dessus (je passe sur le ton condescendant) pour dire que c'était un peu inutile de dire cela : les fumeurs savent apprécier le bon cannabis du mauvais. Y a pas un cannabis, une seule variété, un seul goût. Comme pour beaucoup de drogues. Comme pour l'alcool.
Allez, on dira que c'est un coup de l'ignorance



lui
Moi aussi je reviens là dessus : l'alcool étant un anesthésiant, le goût disparait aussi.
De plus il y a d'autres manières de consommer le Cannabis que de le fumer (la température atteinte doit détruire de l'ordre de 80% du THC).
Bobba
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Lao a écrit :
Bobba a écrit :
san pedro a écrit :
Bobba a écrit :


Le problème c'est que la dépendance est trop dangereuse pour pouvoir dire ça.


Il n'y a pas de dépendance physiologique au cannabis. Pour ce qui concerne la dépendance psychologique, l'argument est inexploitable puisque n'importe quoi peut l'entrainer, y compris la télévision ou internet...


Encore une fois ne dites pas n'importe quoi. On parle de drogues là. Plaisirs, risques, dépendances. Ce sont les trois critères pour qualifier une drogue et le canabis n'y echappe pas : la dépendance physique et psychologique existent bel et bien.

Soyons sérieux si on dit que le cannabis crée une dépendance (mon expérience m'a montré le contraire) alors l'alcool est une drogue très très dure qui se situe bien plus près de la morphine que le cannabis. Au niveau de l'alcool je n'ai qu'à regarder autour de moi et discuter 5 minutes avec les personnes du corps médical.


Je suis serieux, et je suis à 100% pour qualifier l'alcool de drogue. Mais je ne vois pas ce que ça change au sujet de la dépendance au cannabis.

Edit : un extrait d'un article sur doctissimo

Citation:
Des Américains ont démontré qu'il était possible de rendre des singes dépendants au cannabis. Une première puisque, jusque-là, aucune accoutumance n'avait pu être mise en évidence chez les animaux.

Pour cette expérience, menée par l’équipe du Dr Steven Goldberg, les chercheurs ont utilisé le principe actif de la marijuana, le delta-9-tetrahydrocannabinol (THC). Ils ont ensuite analysé le comportement de quatre singes capables de s’injecter des doses de THC grâce à une pédale. Les doses étaient comparables à celles absorbées par l'homme lorsqu’il fume une cigarette de shit. Ces singes ont d’abord pu s’administrer de la cocaïne, puis de l'eau et du sel, et, enfin, le principe actif de la marijuana dissous dans de l'éthanol. Les résultats de l’expérience sont étonnants. Alors que les animaux n’arrêtaient pas d’appuyer sur la pédale quand ils pouvaient obtenir de la cocaïne, ils ont cessé dès que la cocaïne a été remplacée par l’eau et le sel. Avant de reprendre de plus belle quand l’eau a été à son tour remplacée par le THC. Au total, les singes pressaient en moyenne 30 fois la pédale avec le cannabis ou la cocaïne contre 1 à 4 fois avec l’eau !

De là à conclure que la marijuana avait un potentiel pour créer une dépendance aussi important que celui d'autres drogues comme la cocaïne ou l'héroïne, il n’y avait qu’un pas. Ce pas a été franchi par les auteurs de l’expérience, publiée dans le numéro de novembre du très sérieux journal Nature Neuroscience et a relancé du même coup le débat sur la légalisation du cannabis.
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969
flomarceau
Wé, enfin ca reste des singes... Ca prouve surtout qu'ils en tiraient du plaisir et qu'ils recommencait l'expèrience souvent, les effets étant moins longs qu'avec de la coke...

Si tu t'arrêtes de consommer du THC, tu vas pas avoir mal partout, tu vas pas avoir de crise de manque. Cela suffit pour prouver qu'il n'y a pas de dépendance physique.

Le "manque de canna" auquel certains de mes amis m'ont confronté en faisant leur petite crise parce qu'ils n'avaient rien, c'est plutôt parce que ces abr*tis résumaient leur vie à "ca" et ne savait pas quoi foutre dès qu'ils étaient sans.
"she said I'll throw myself away..."
Invité
flomarceau a écrit :

Si tu t'arrêtes de consommer du THC, tu vas pas avoir mal partout, tu vas pas avoir de crise de manque. Cela suffit pour prouver qu'il n'y a pas de dépendance physique.


Donc pas de dépendance physique.

Citation:
Le "manque de canna" auquel certains de mes amis m'ont confronté en faisant leur petite crise parce qu'ils n'avaient rien, c'est plutôt parce que ces abr*tis résumaient leur vie à "ca" et ne savait pas quoi foutre dès qu'ils étaient sans.


Donc une dépendance psychologique.

Tu ne prouves donc rien. Il est un fait reconnu et avéré que le cannabis n'entraine pas de dépendance physiologique. Je ne vais pas perdre un temps précieux à rechercher des sources qui seront réfutées par principe

Je ne me place pas ici en tant que consommateur mais en tant que membre du corps paramédical.
Je suis le premier à dire que la consommation excessive de cannabis est une nuisance, non seulement au volant (ce vers quoi s'oriente le débat) mais aussi dans la vie quotidienne, les relations sociales, les capacités cognitives sur le long cours, etc...

Toutefois, on ne combat pas un mal en le diabolisant. Et donner un argument réfutable peut suffire à décridibiliser une argumentation. Et c'est cet argument qui prévaut pour moi en terme de prévention.

Ce que j'en pense, c'est que, comme dans le cas de l'acool, un usage récréatif, ponctuel et modéré est une nuisance minime pour l'organisme (je n'ai pas dit négligeable). Les effets psychotropes du cannabis sont comparables à ceux de l'alcool. Les effets à long terme sur l'organisme sont ni plus ni moins destructeurs que ceux qu'entraine l'acool.
Hiérarchiser les deux substances à des degrés différents dans la catégorie des drogues est absurde.

En ce moment sur backstage...