Le journalisme français, en cette période électorale me fait gerber. Ils ne savent pas ce qu'ils veulent et jouent les opportunistes (France Televisions a fait son choix, il faut compter le nombre de fois ou t'entends le nom "nicolas sarkozy" par jour) et la plupart de ces journaux/chaînes d'infos font de sarkozy un gagnant comme si on ne pouvait rien y faire, c'est affligeant/fatiguant et très frustrant.
De toutes façons, se fier à sarkozy, ça ne tient qu'à moi de dire ça mais c'est vraiment être masochiste surtout quand on sait que son modèle c'est un type qui parle "d'axe du mal" quand il parle des pays du Moyen-Orient. Là personne n'a tilté en se disant que sarkozy est peut-être dangereux, ça s'est un peu révolté quand il y a eut les émeutes (qu'il a provoqué et n'assume pas vu qu'il se refuse de retourner là où il s'est amusé à foutre le merdier sous le pretexte que "j'y suis allé plus de 200 fois" (Telematin, Vendredi 6 Avril, ndlr) et puis là on est en pleine période électorale et sous n'importe quelle pretexte on voterait sarkozy :
- parce qu'il dit pas dit "bravitude" lui
- parce qu'il sait combien il y a de sous marins armés-prêts-à-foutre-sa-raclée-à-n'importe-quel-fuckin-pays-qui-s'oppose-à-la-puissance-que-l'on-appelle-occident ! (ce qui est tout à fait faux, il s'est gourré sur une chaîne télévisée (trouvable facilement sur Daily Motion) et il a enfoncé le clou, bien eu l'air con aussi la alliot-marie)
- parce qu'il dit ce que les gens veulent entendre, qu'il parle bien toussa...
- parce que jupes courtes (les jupes des 60's ), idées courtes
Allez, sur le pourcentage qui voterait sarkozy selon les sondages (sans doutes faux d'ailleurs) c'est 75-25 il y en qui votent pour lui parce qu'il y a des artistes qui se sont mis derrière lui, parce qu'il est séduisant avec ses manières (quand il prend son lexomil) et parce qu'il a changé (il a enlevé la cravate et s'est laissé un peu pousser la barde, photo d'un magasine) ça c'est les 75, et ceux qui connaissent vraiment son programme et qui y voient leur intérêt qui sont les 25.
Moi, je me pose toujours cette inlassable question. Comment est ce que l'on peut voter pour nicolas sarkozy ?
Quand on sait qu'il est pour la discrimination positive (inadmissible, aucune discrimination ne doit exister qu'elle soit positive ou négative), qu'il préconise d'enlever les aides sociales aux gens qui refusent un travail deux fois de suite (et les mecs qui trouvent pas leur compte dans les propositions de l'ANPE y dorment où à long terme ?) -sachant que la baisse de chomâge actuelle est due à la suppression des inscrits à l'ANPE-, qu'il a proposé une démarche visant à privatiser les aides médicales (Welcome To The USA !), qu'il a sous-entendu un propos du présidentiable MPF, qu'il fait sa pute auprès des sympathisants du FN et quand on sait qu'un abru** fini tel Pascal Sevran (qui a l'ONU aux fesses pour ses propos sur la communauté noire dans le monde !) se range derrière derrière lui ?
Comment on peut voter pour lui ? Déjà qu'il a eu une bonne partie du pouvoir en tant que ministre de l'intérieur, qu'il n'en à quasiment rien fait (à par imposer sa 'tolérance zéro' bête et méchante) et que les gourdes policières sont de plus en plus fréquentes. Il ne cesse de parler de Republique, mais à force d'en parler à coup sûr, il ne doit plus savoir ce que celà veut dire.
Au passage, dans le -OSEF mais c'est rigolo- mais ses initiales correspondent avec le mot 'National-Socialisme', je crois qu'il y a un message subliminal pour notre subconscient là
Alors on va me dire que parce que je suis jeune j'ai peut-être de la merde dans les yeux et on va me reprocher que mes arguments sur sarkozy sont surfaits, mais je m'en fous. Je peux pas voter et c'est dommage. Mais moi déjà avec ces arguments là, c'est déjà sur et certain que je ne voterai pas pour NS et je préfère encore me rallier à Ségolène Royal, même si elle n'est pas ma favorite, je préfère me rallier à une gauche qui pourra assurer un nb conséquent de voies (pourtant, j'ai beaucoup de sympathie pour certaines idées d'Olivier Besancenot où de José Bové)