Biosmog a écrit :
La mentalité «après moi le déluge», parfois bien implantée dans le milieu professionnel.
Et pour revenir sur la discussion à propos des personnes en échecs, j'ai l'impression qu'il s'agit parfois de victimes de cette mentalité de merde J'ai bossé 4 ans avec des sdf, et j'ai remarqué qu'on trouve très souvent des gens ayant une sensibilité, un sens de l'éthique surdimensionné. Des gens qui pensent qu'on a des responsabilités indéfectibles, qu'on doit assumer jusqu'au bout ses erreurs, payer tout ce qu'on a obtenu, quitte à s'annhiler dans son existence même. Les autres, les gens «normaux», et les salauds à un degré extrême, n'assument peu - ou rien - de leurs inévitables échecs ou erreurs.
Tout le monde rencontre des grains de sable. Il y a ceux qui ne peuvent pas les ignorer et butent dessus indéfiniment, il y a ceux qui essaient de les mettre sur le côté de la route après s'être raisonnablement battus, et il y a ceux qui les évite «ni vu ni connu» sachant très bien que celui qui suit derrière, va se le prendre dans les dents.
Et la réflexion sur le sujet est vaste... psychologie, sociologie, etc.
Le facteur humain qui fait que... entre autres comme tu le dis : après moi le déluge...